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Recueil des notices et mémoires de la Société Archéologique du Département de Constantine — Sér. 2,9=19.1878(1879)

DOI article:
Bosredon, L. de: Promenade archéologique dans les environs de Tébessa, [2]
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https://doi.org/10.11588/diglit.14859#0046
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constructions. L'un de ces dolmens a été construit avec
des pierres régulièrement taillées sur certains côtés. Cette
particularité nous a paru confirmer l'opinion déjà émise
par quelques archéologues au sujet de l'antiquité souvent
exagérée des monuments mégalithiques. Nous sommes
convaincus aujourd'hui qu'un grand nombre des dolmens
ou tumulus que l'on rencontre en Algérie à proximité des
ruines romaines ne sont pas antérieurs aux établissements
qui les avoisinent. Nous citerons à l'appui de cette idée
l'opinion émise par M. Henri Martin dans son Etude sur
l'archéologie celtique : « L'usage d'élever de semblables
« constructions, dit l'éminent historien, s'est conservé
< jusqu'au moyen âge chez les populations de race celti-
« que. Il existe dans les îles Britanniques notamment, de
« nombreux menhirs funéraires d'une époque bien pos-
» térieure à l'invasion romaine. »

Négrine. — Négrine est une petite oasis fort pittores-
que, pour la description de laquelle nous ne pouvons
mieux faire que de renvoyer au Recueil de la Société,
année 1876.

On retrouve dans cette oasis deux types différents : le
type arabe et celui des habitants de l'Oued-R'ir, formé
d'un croisement avec la race nègre. Ce mélange est expli-
qué par l'histoire légendaire de la localité.

A une époque fort reculée, dit la tradition, un voya-
geur d'origine romaine vint s'installer dans le pays entre
Négrine et Ferkan, où l'on voit les restes d'un ancien
village arabe. 11 épousa deux femmes, l'une blanche,
l'autre noire, et eut de chacune d'elles des enfants, dont
les descendants formèrent deux fractions distinctes, les
 
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