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Poulle, A.: Inscriptions de la Mauritanie sétifienne et de la Numidie
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De l'époque de Valentinien, Valens et Gralien, nous
connaissons un consularis sexfascalis, Flavius Simplicius,
qui avait fait à Cuicul la dédicace de la basilique cons-
truite par les soins de Rutilius Saturninus, qualifié de
vir clarissimus (1), Simplicius pourrait avoir fait aussi la
dédicace du monument, qui, d'après notre inscription,
aurait été construit aux frais de la curie.
Le litre des gouverneurs de la Numidie changea sous
Constantin ; nous voyons apparaître successivement des
pr.œses, des legatus proprœtore, des consularis. Le plus an-
cien qui ait porté ce dernier titre est Zénophile, que
nous font connaître les auteurs ecclésiastiques et qui pré-
sida, en 320, le tribunal devant lequel Sylvain, évêque
de Cirta, eut à se défendre de l'accusation portée contre
lui parle diacre Ordinarius d'avoir livré des livres sacrés
pendant la persécution dioclétienne.
Après Zénophile, et à des époques diverses, notre Re-
cueil nous en fait connaître d'autres : Claudius Celsinus,
vers 333 (2) ; Ceionius Ilalicus, en 353 (3) ; Ulpius-Maris-
cianus, sous Julien l'Apostat, de 361 à 363 (4), et enfin,
Publilius Ceionius Cœcina Albinus, sous Valentinien et
Yalens, de 364 à 367 (5).
Ce dernier ajouta à son titre de consularis le qualifi-
catif de sexfascalis, que portèrent ses successeurs. En
effet, sur les inscriptions de Thamugas (vol. i, p. 47) et
de Ksar-el-Kamar (vol. xi, p. 239), sous Valentinien et
(1) I. A., n* 2542.
(2; Vol. f, p. 63,
(3 Vol. v, p. 136.
(i) Vol. îv, p. 182 et xi, p. 97.
(5) Vol. l, p. 47 et xi, p. 239.
De l'époque de Valentinien, Valens et Gralien, nous
connaissons un consularis sexfascalis, Flavius Simplicius,
qui avait fait à Cuicul la dédicace de la basilique cons-
truite par les soins de Rutilius Saturninus, qualifié de
vir clarissimus (1), Simplicius pourrait avoir fait aussi la
dédicace du monument, qui, d'après notre inscription,
aurait été construit aux frais de la curie.
Le litre des gouverneurs de la Numidie changea sous
Constantin ; nous voyons apparaître successivement des
pr.œses, des legatus proprœtore, des consularis. Le plus an-
cien qui ait porté ce dernier titre est Zénophile, que
nous font connaître les auteurs ecclésiastiques et qui pré-
sida, en 320, le tribunal devant lequel Sylvain, évêque
de Cirta, eut à se défendre de l'accusation portée contre
lui parle diacre Ordinarius d'avoir livré des livres sacrés
pendant la persécution dioclétienne.
Après Zénophile, et à des époques diverses, notre Re-
cueil nous en fait connaître d'autres : Claudius Celsinus,
vers 333 (2) ; Ceionius Ilalicus, en 353 (3) ; Ulpius-Maris-
cianus, sous Julien l'Apostat, de 361 à 363 (4), et enfin,
Publilius Ceionius Cœcina Albinus, sous Valentinien et
Yalens, de 364 à 367 (5).
Ce dernier ajouta à son titre de consularis le qualifi-
catif de sexfascalis, que portèrent ses successeurs. En
effet, sur les inscriptions de Thamugas (vol. i, p. 47) et
de Ksar-el-Kamar (vol. xi, p. 239), sous Valentinien et
(1) I. A., n* 2542.
(2; Vol. f, p. 63,
(3 Vol. v, p. 136.
(i) Vol. îv, p. 182 et xi, p. 97.
(5) Vol. l, p. 47 et xi, p. 239.