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Dans les trois plans qui suivent, Pompéianus, à cheval
et sans armes, dirige une chasse aux gazelles, à la pour-
suite desquelles sont lancés, la lance à la main, les cava-
liers Cresconius, Vernacel? Cessonius et Neantus, précédés
par les chiens Fidelis et Castus, et aidés par les piqueurs
Liber et Diaz, un enfant de Plbérie, qui, comme Liber,
et à la mode espagnole, a rejeté son manteau, espèce de
sagum, sur l'épaule gauche. Les chevaux sont sellés, har-
nachés et caparaçonnés; les cavaliers, vêtus légèrement,
comme il convient pour le genre d'exercice auquel ils se
livrent, sont coiffés, ainsi que les piqueurs, d'un bonnet
plat, le galerus des chasseurs, qui leur couvre entièrement
la tète.
La chasse terminée, les chasseurs sont sollicités au
repos et au délassement par les frais ombrages du cin-
quième plan.
Une guirlande de feuilles vertes, autour de laquelle est
enroulé un ruban rose, encadre celle belle mosaïque.
Sur les planchers des deux compartiments latéraux
(À' A") sont étendus deux lapis en mosaïques, l'un aux
raies vert-clair, l'autre aux raies verl-loncé, parsemés de
petites rosaces rouges sur un fond tendre qui les' fait
ressortir agréablement. Des poissons chimériques gardent
les seuils entre les colonnes et les pilastres. L'intérieur
de chacun de ces comparlimcnls est occupé par trois ma-
trones, le devant du corps nu, un ample manteau aux
couleurs variées jeté sur les épaules, retombant en arrière
cl revenant envelopper les jambes; le cou orné de larges
colliers de perles et encadré par les cheveux que laissent
échapper des coiffes de formes diverses; les bras, les
Dans les trois plans qui suivent, Pompéianus, à cheval
et sans armes, dirige une chasse aux gazelles, à la pour-
suite desquelles sont lancés, la lance à la main, les cava-
liers Cresconius, Vernacel? Cessonius et Neantus, précédés
par les chiens Fidelis et Castus, et aidés par les piqueurs
Liber et Diaz, un enfant de Plbérie, qui, comme Liber,
et à la mode espagnole, a rejeté son manteau, espèce de
sagum, sur l'épaule gauche. Les chevaux sont sellés, har-
nachés et caparaçonnés; les cavaliers, vêtus légèrement,
comme il convient pour le genre d'exercice auquel ils se
livrent, sont coiffés, ainsi que les piqueurs, d'un bonnet
plat, le galerus des chasseurs, qui leur couvre entièrement
la tète.
La chasse terminée, les chasseurs sont sollicités au
repos et au délassement par les frais ombrages du cin-
quième plan.
Une guirlande de feuilles vertes, autour de laquelle est
enroulé un ruban rose, encadre celle belle mosaïque.
Sur les planchers des deux compartiments latéraux
(À' A") sont étendus deux lapis en mosaïques, l'un aux
raies vert-clair, l'autre aux raies verl-loncé, parsemés de
petites rosaces rouges sur un fond tendre qui les' fait
ressortir agréablement. Des poissons chimériques gardent
les seuils entre les colonnes et les pilastres. L'intérieur
de chacun de ces comparlimcnls est occupé par trois ma-
trones, le devant du corps nu, un ample manteau aux
couleurs variées jeté sur les épaules, retombant en arrière
cl revenant envelopper les jambes; le cou orné de larges
colliers de perles et encadré par les cheveux que laissent
échapper des coiffes de formes diverses; les bras, les