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Prudhomme, ...: Note sur une monnaie numide inédite
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— 452 -
de numismatique Africaine connaît les nombreuses
pièces de cuivre et de plomb au type de la tête bar-
bue laurée et.au revers, du cheval courant ou debout
que l'on trouve particulièrement dans le voisinage de
l'antique Girta.
Suivant Muller qui, le dernier en date, a écrit un
ouvrage d'ensemble sur la numismatique de l'Afri-
que ancienne, ces pièces avaient été, avant lui, très
diversement classées comme suit :
A la Sicile, par Eckel, Wiczay, Combe, Mionnet ;
A l'Espagne, par Sestini, de Saulcy, Ackermann ;
"A Garthage, par de Witte et autres ;
Enfin, à la Numidie, par Duchalais, Berbrugger,
Falbe, Scott, Judas.
Les uns et les autres de ces auteurs ont voulu
voir dans les lettres puniques accouplées que por-
tent un certain nombre de ces pièces des abrévia-
tions de noms de pays, de villes, de princes ou de
magistrats monétaires.
Muller, après discussion des diverses interpréta-
tions de ses prédécesseurs, adopte finalement l'avis
que ces abréviations devaient représenter des noms
de magistrats préposés soit au monnayage, soit à
l'administration du trésor public. Il classe cette sé-
rie aux rois numides postérieurs à Masinissa, sous
la rubrique assez vague de Micipsa et ses frères.
Cette classification avait été acceptée, faute de mieux.
(Voir t. m, p. 17 et suivantes, nos 19 à 36).
Depuis, M. Philippe Berger (dans un article de la
Revue ai^chéologique, 1er semestre 1889, p. 212),
d'après une inscription néopunique découverte à
Cherchell et portant en toutes lettres le nom de Mi-
cipsa orthographié ainsi : Mikipzan, a proposé de
de numismatique Africaine connaît les nombreuses
pièces de cuivre et de plomb au type de la tête bar-
bue laurée et.au revers, du cheval courant ou debout
que l'on trouve particulièrement dans le voisinage de
l'antique Girta.
Suivant Muller qui, le dernier en date, a écrit un
ouvrage d'ensemble sur la numismatique de l'Afri-
que ancienne, ces pièces avaient été, avant lui, très
diversement classées comme suit :
A la Sicile, par Eckel, Wiczay, Combe, Mionnet ;
A l'Espagne, par Sestini, de Saulcy, Ackermann ;
"A Garthage, par de Witte et autres ;
Enfin, à la Numidie, par Duchalais, Berbrugger,
Falbe, Scott, Judas.
Les uns et les autres de ces auteurs ont voulu
voir dans les lettres puniques accouplées que por-
tent un certain nombre de ces pièces des abrévia-
tions de noms de pays, de villes, de princes ou de
magistrats monétaires.
Muller, après discussion des diverses interpréta-
tions de ses prédécesseurs, adopte finalement l'avis
que ces abréviations devaient représenter des noms
de magistrats préposés soit au monnayage, soit à
l'administration du trésor public. Il classe cette sé-
rie aux rois numides postérieurs à Masinissa, sous
la rubrique assez vague de Micipsa et ses frères.
Cette classification avait été acceptée, faute de mieux.
(Voir t. m, p. 17 et suivantes, nos 19 à 36).
Depuis, M. Philippe Berger (dans un article de la
Revue ai^chéologique, 1er semestre 1889, p. 212),
d'après une inscription néopunique découverte à
Cherchell et portant en toutes lettres le nom de Mi-
cipsa orthographié ainsi : Mikipzan, a proposé de