NECROLOGIE
——
Le Commandant PAYEN,
MEMBRE TITULAIRE
La Société archéologique a perdu, en 1892, un de
ses membres les plus anciens, M. le Commandant
Payen, décédé à Constantine, le 17 juin.
M. Mercier, premier Vice-Président, a prononcé
sur la tombe les paroles suivantes, ou nom de la
Société :
« La mort impitoyable vient encore de frapper la Société
archéologique de Constanline, dans la personne d'un de ses
membres titulaires les plus anciens, M. Païen, dont l'admis-
sion remonte à l'année 1856.
« Payen appartenait à celle brillanle phalange d'officiers de
l'armée d'Afrique formant en quelque sorte la seconde généra-
tion des conquérants, qui ont pris des mains de leurs anciens
le pays à peine soumis et se sont voués à la lâche moins bril-
lante, mais non moins utile, et souvent aussi dangereuse, d'as-
surer les effets de la conquête en façonnant le peuple vaincu à
notre domination.
« Payen s'était donné corps et âme à cette lâche; puis, tout
naturellement, il se prit d'amour pour son œuvre, et après être
rentré clans la vie civile, il se fixa pour toujours dans son pays
d'adoption où il vient de mourir.
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Le Commandant PAYEN,
MEMBRE TITULAIRE
La Société archéologique a perdu, en 1892, un de
ses membres les plus anciens, M. le Commandant
Payen, décédé à Constantine, le 17 juin.
M. Mercier, premier Vice-Président, a prononcé
sur la tombe les paroles suivantes, ou nom de la
Société :
« La mort impitoyable vient encore de frapper la Société
archéologique de Constanline, dans la personne d'un de ses
membres titulaires les plus anciens, M. Païen, dont l'admis-
sion remonte à l'année 1856.
« Payen appartenait à celle brillanle phalange d'officiers de
l'armée d'Afrique formant en quelque sorte la seconde généra-
tion des conquérants, qui ont pris des mains de leurs anciens
le pays à peine soumis et se sont voués à la lâche moins bril-
lante, mais non moins utile, et souvent aussi dangereuse, d'as-
surer les effets de la conquête en façonnant le peuple vaincu à
notre domination.
« Payen s'était donné corps et âme à cette lâche; puis, tout
naturellement, il se prit d'amour pour son œuvre, et après être
rentré clans la vie civile, il se fixa pour toujours dans son pays
d'adoption où il vient de mourir.