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72 SOCIÉTÉ ARCHÉOLOGIQUE DE CONSTANTINE

comme associés de temps immémorial en Asie,
n'y constituent qu'un groupe relativement récent.
Dans le bassin sud-est de la Méditerranée, le
chameau et l'âne sont les animaux domestiques
par excellence; le cheval est un animal de guerre
qui ne paraît guère en Égypte avant la xvin"
dynastie et qui, en Égypte, est une importation
de la Cyrénaïque. Les chevaux de luxe repré-
sentés sur les bas-reliefs assyriens n'avaient
probablement pas d'autre origine; leur type
interdit de les faire venir de l'Asie centrale, où
le cheval à la tête fine, à l'encolure arrondie,
aux jambes élégantes, n'est certainement pas
indigène.

M, Ridgeway a récemment fait observer tl) que
l'époque où les Grecs prirent pied en Cyrénaïque
est aussi celle qui vit instituer à Olympie les
courses de chars à quatre chevaux. Les poètes
anciens sont remplis d'éloges à l'adresse des
chevaux d'Afrique, alors qu'on ne trouve pas la
moindre allusion à l'excellence des chevaux de
la Syrie et de l'Arabie. Syriens et Arabes étaient
des chameliers, non des cavaliers.

De nos jours, les plus beaux pur-sang arabes
se rencontrent en Arabie, tandis que la race
barbe de l'Afrique est considérée comme infé-
rieure, malgré les admirables qualités qu'on lui
reconnaît. Il n'en est pas moins certain que le
cheval arabe de l'IIedjaz est originaire d'Afrique
et non d'Asie.

(1) PJiilosophical society, Cambridge, 1902.
 
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