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j. SOCIÉTÉ ARCHÉOLOGIQUE DE CONSTANTINE 73 T

x Le fait qu'il n'existe pas de chevaux sauvages i

^ en Afrique ne prouve rien, car on y connaît v

h diverses espèces de zèbres et l'on a même cons- jl

y. taté que les chevaux de race dite arabe viennent :<

T souvent au monde avec des zébrures. Le zèbre, ^
I I
X qui peut encore, comme Mme Alice Hayes en a U

* fait l'expérience, devenir une monture rapide et *

suffisamment docile, est l'ancêtre du cheval

africain, qui semble être, à son tour, l'ancêtre

de tous les beaux chevaux du monde, y compris

les pur-sang anglais, dont l'origine barbe est fôf

bien connue.

Peut-on établir une corrélation entre ces deux
faits historiques, l'émigration du cheval d'Afri-
que en Asie et celle du chameau d'Asie en Afri-
que ? La chronologie ne s'y oppose pas, car si
les Arabes d'Asie n'ont commencé à élever de
beaux chevaux qu'à l'époque où ils conquirent
l'Afrique, c'est alors aussi, et alors seulement,
que le chameau est devenu un animal commun
dans l'Afrique du nord. En second lieu, il est
difficile d'expliquer un chassé-croisé comme celui
du cheval et du chameau sans admettre qu'il
résulte d'échanges réguliers, plutôt que de prises
de guerre, et l'on s'imagine fort bien les Arabes
envahisseurs échangeant leurs chameaux d'Asie
contre des chevaux.

Évidemment, il n'est pas impossible que
l'Egypte romaine, toujours en relations avec les
Arabes, leur ait fourni des chevaux africains,
comme elle a fourni des chameaux à la Cvré-
 
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