— 146 —
avec le moustiérien, mais qui pourrait bien lui être
antérieure.
En effet, si quelques types rappellent la belle taille
particulière à cette époque, il faut convenir que c'est
l'exception et la généralité des spécimens recueillis
sont plutôt grossiers (Fig. 30 et 31).
Ici, comme à Bougie, ainsi que nous avons eu
l'occasion de le signaler W, on trouve encore une
persistance de la taille cbélléenne, et, il y a lieu de
considérer aussi que la l'aune, à cette profondeur,
est absolument typique.
Nous serions donc, pensons-nous, à une période
de transition entre le chelléen et le moustiérien, ce
que d'aucuns ont appelé le chelléo-moustiérien.
La quantité des quartzites retenus est trop consi-
dérable pour que nous puissions les décrire tous,
nous nous sommes borné, comme pour les silex
néolithiques, à eu faire tirer deux planches qui don-
neront suffisamment un aperçu de cette curieuse
industrie.
C'est, du reste, une industrie que nous avons déjà
décrite et analogue à celle que nous avons rencon-
trée clans notre fouille delà station quaternaire « Ali-
Bacha », à Bougie; nous ne nous y arrêterons donc
pas.
Ornement
Si l'ornement n'occupe qu'une très faible place
dans le produit de notre importante fouille, cela ne
peut provenir que des difficultés que nous avons ren-
contrées, car ainsi que nous le disions précédem-
(1) La station quaternaire Ali-Bâcha à Bougie (Bulletin tic la
Société archéologique de Constantine, vol. xxxx, année 1906.
avec le moustiérien, mais qui pourrait bien lui être
antérieure.
En effet, si quelques types rappellent la belle taille
particulière à cette époque, il faut convenir que c'est
l'exception et la généralité des spécimens recueillis
sont plutôt grossiers (Fig. 30 et 31).
Ici, comme à Bougie, ainsi que nous avons eu
l'occasion de le signaler W, on trouve encore une
persistance de la taille cbélléenne, et, il y a lieu de
considérer aussi que la l'aune, à cette profondeur,
est absolument typique.
Nous serions donc, pensons-nous, à une période
de transition entre le chelléen et le moustiérien, ce
que d'aucuns ont appelé le chelléo-moustiérien.
La quantité des quartzites retenus est trop consi-
dérable pour que nous puissions les décrire tous,
nous nous sommes borné, comme pour les silex
néolithiques, à eu faire tirer deux planches qui don-
neront suffisamment un aperçu de cette curieuse
industrie.
C'est, du reste, une industrie que nous avons déjà
décrite et analogue à celle que nous avons rencon-
trée clans notre fouille delà station quaternaire « Ali-
Bacha », à Bougie; nous ne nous y arrêterons donc
pas.
Ornement
Si l'ornement n'occupe qu'une très faible place
dans le produit de notre importante fouille, cela ne
peut provenir que des difficultés que nous avons ren-
contrées, car ainsi que nous le disions précédem-
(1) La station quaternaire Ali-Bâcha à Bougie (Bulletin tic la
Société archéologique de Constantine, vol. xxxx, année 1906.