leur toutes les terres de culture qui existent dans
la région. Cette mise en valeur ne peut se faire qu'à
l'aide de capitaux mis à la disposition de l'initiative
privée et ce n'est que peu à peu, et à la longue,
qu'on peut espérer un semblable résultat.
Quant à l'industrie, elle est pour ainsi dire nulle.
Elle consiste dans le tissage de quelques burnous ou
de tapis et dans la confection de quelques ouvrages
de sparterie; l'industrie des tapis commence à pren-
dre un certain développement qui ira sans cesse en
augmentant, parce que les tapis fabriqués dans cette
région sont maintenant mieux faits, grâce aux mo-
dèles importés par les soins du Gouvernement et
par suite plus appréciés.
CHAPITRE V
Division de la tribu en douars
Ainsi qu'il a été dit précédemment, la population
des Ziban est composée d'éléments divers, différant
entre eux par l'origine, les mœurs et la nature des
intérêts qui les rattachent au sol.
Si, au moment de leur immigration, les Arabes ont
d'abord imposé leur domination aux gens dés oasis,
en ont fait leurs magasiniers et les ont forcé de leur
servir un tribut dit de protection ( Khefara), cette
situation n'a pas tardé de se modifier par suite de
l'existence nomade des envahisseurs qui, en maints
endroits, sont devenus leurs associés, ont uni leurs
intérêts aux leurs et ont pris leurs usages.
Il n'en est pas moins resté un certain nombre de
la région. Cette mise en valeur ne peut se faire qu'à
l'aide de capitaux mis à la disposition de l'initiative
privée et ce n'est que peu à peu, et à la longue,
qu'on peut espérer un semblable résultat.
Quant à l'industrie, elle est pour ainsi dire nulle.
Elle consiste dans le tissage de quelques burnous ou
de tapis et dans la confection de quelques ouvrages
de sparterie; l'industrie des tapis commence à pren-
dre un certain développement qui ira sans cesse en
augmentant, parce que les tapis fabriqués dans cette
région sont maintenant mieux faits, grâce aux mo-
dèles importés par les soins du Gouvernement et
par suite plus appréciés.
CHAPITRE V
Division de la tribu en douars
Ainsi qu'il a été dit précédemment, la population
des Ziban est composée d'éléments divers, différant
entre eux par l'origine, les mœurs et la nature des
intérêts qui les rattachent au sol.
Si, au moment de leur immigration, les Arabes ont
d'abord imposé leur domination aux gens dés oasis,
en ont fait leurs magasiniers et les ont forcé de leur
servir un tribut dit de protection ( Khefara), cette
situation n'a pas tardé de se modifier par suite de
l'existence nomade des envahisseurs qui, en maints
endroits, sont devenus leurs associés, ont uni leurs
intérêts aux leurs et ont pris leurs usages.
Il n'en est pas moins resté un certain nombre de