DOI article:
Maguelonne, J.: Nécrologie
DOI Page / Citation link:https://doi.org/10.11588/diglit.13139#0352
M. André PIQUET
Nous avons encore à enregistrer la mort de M. André
PIQUET, Membre correspondant de notre Société, blessé
et fait prisonnier au début de la guerre, décédé à la suite de
ses blessures, à l'hôpital de Trêves, dans les premiers jours
d'octobre 1914.
Brave parmi les braves, M. André Piquet, ancien Géo-
mètre du Service topographique, Architecte à Aïn-Beïda
(département de Constantine), avait des premiers, malgré
ses 48 ans, contracté un engagement pour la durée de la
guerre, en qualité de maréchal des logis au 3° régiment de
Chasseurs d'Afrique. Confiant dans la victoire finale de la
France, il partit avec son jeune fils âgé de 17 ans, engagé
le même jour que lui, comme simple soldat, au môme régi-
ment.
Lorrain d'origine, il avait toute sa vie caressé l'espoir de
revoir nos chères provinces d'Alsace et Lorraine délivrées
du joug allemand. La mort impitoyable l'a privé de cette
douce satisfaction.
D'une intelligence vive et d'une érudition solide, M. Pi-
quet, qui faisait partie de noire Compagnie depuis 1890,
aimait à s'occuper des choses d'archéologie. En 1912, no-
tamment, îl fit paraître, dans le Bulletin de la Société
(46u volume), une Notice sur quelques vestiges romains de
la région de Canrobert et d'Aïn-Beïda et sur une très belle
et 1res intéressante inscription trouvée à Henchir-Oued-
Kherouf. au pied du Djebel-Gat, à l'extrémité nord ouest
du douar d'Aïn-Melouk (commune mixte d'Oum-el-Boua-
ghi.
Notre confrère est mort, on peut dire, au champ d'hon-
neur, en faisant son devoir de bon français; son nom sera
inscrit au Livre d'or de la Patrie reconnaissante.
J. M.
Nous avons encore à enregistrer la mort de M. André
PIQUET, Membre correspondant de notre Société, blessé
et fait prisonnier au début de la guerre, décédé à la suite de
ses blessures, à l'hôpital de Trêves, dans les premiers jours
d'octobre 1914.
Brave parmi les braves, M. André Piquet, ancien Géo-
mètre du Service topographique, Architecte à Aïn-Beïda
(département de Constantine), avait des premiers, malgré
ses 48 ans, contracté un engagement pour la durée de la
guerre, en qualité de maréchal des logis au 3° régiment de
Chasseurs d'Afrique. Confiant dans la victoire finale de la
France, il partit avec son jeune fils âgé de 17 ans, engagé
le même jour que lui, comme simple soldat, au môme régi-
ment.
Lorrain d'origine, il avait toute sa vie caressé l'espoir de
revoir nos chères provinces d'Alsace et Lorraine délivrées
du joug allemand. La mort impitoyable l'a privé de cette
douce satisfaction.
D'une intelligence vive et d'une érudition solide, M. Pi-
quet, qui faisait partie de noire Compagnie depuis 1890,
aimait à s'occuper des choses d'archéologie. En 1912, no-
tamment, îl fit paraître, dans le Bulletin de la Société
(46u volume), une Notice sur quelques vestiges romains de
la région de Canrobert et d'Aïn-Beïda et sur une très belle
et 1res intéressante inscription trouvée à Henchir-Oued-
Kherouf. au pied du Djebel-Gat, à l'extrémité nord ouest
du douar d'Aïn-Melouk (commune mixte d'Oum-el-Boua-
ghi.
Notre confrère est mort, on peut dire, au champ d'hon-
neur, en faisant son devoir de bon français; son nom sera
inscrit au Livre d'or de la Patrie reconnaissante.
J. M.