DOI Artikel:
Maguelonne, J.: Nécrologie
DOI Seite / Zitierlink:https://doi.org/10.11588/diglit.13139#0353
— 305 —
M. David BRAHAM
Notre volume de 1914 était sur le point de paraître
lorsque la mort nous a brusquement ravi notre
éditeur David BRAHAM, qui était en même temps
notre confrère et notre ami.
Voici les paroles prononcées sur sa tombe par
M. Maguelonniî, Président de la Société :
Mesdames, Messieurs,
Au nom de la Société archéologique de Constaniine, je
viens dire un dernier adieu à notre collègue et ami M. David
Braham, Membre de notre Compagnie depuis 1903.
M. David Braham était non seulement le représentant
d'une des plus vieilles familles de Constantine, mais aussi
d'une des plus anciennes et des plus honorables maisons
de commerce de notre ville, à laquelle, depuis l'époque de
sa fondation, en 1853, notre Société a toujours, et sans
interruption, confié l'impression du Recueil des travaux
qu'elle fait paraître tous les ans.
En 1877, M. Adolphe Braham, péri de notre collègue,
qui avait déjà fourni une honorable carrière dans le corps
du Génie, prit la suite, comme imprimeur, de M. Arnolet,
son beau-frère, qui avait succédé lui-môme, en 1860, à
MM. Bastide et Amavet; il continua les traditions de la
maison et poursuivit avantageusement l'œuvre de ses de-
vanciers. A son décès, survenu en 1894, sa veuve dut pren-
dre momentanément la direction de la maison ; elle la céda
deux ans après à son fils David.
Celui-ci se mit résolument à l'œuvre, et par son intelli-
gence, par son travail assidu, opiniâtre, par sa grande acti-
vité, il donna à son commerce un développement et une
extension inconnues avant lui et dont il était fier.
Mais sa santé ne résista pas à l'effort qu'il avait fourni
M. David BRAHAM
Notre volume de 1914 était sur le point de paraître
lorsque la mort nous a brusquement ravi notre
éditeur David BRAHAM, qui était en même temps
notre confrère et notre ami.
Voici les paroles prononcées sur sa tombe par
M. Maguelonniî, Président de la Société :
Mesdames, Messieurs,
Au nom de la Société archéologique de Constaniine, je
viens dire un dernier adieu à notre collègue et ami M. David
Braham, Membre de notre Compagnie depuis 1903.
M. David Braham était non seulement le représentant
d'une des plus vieilles familles de Constantine, mais aussi
d'une des plus anciennes et des plus honorables maisons
de commerce de notre ville, à laquelle, depuis l'époque de
sa fondation, en 1853, notre Société a toujours, et sans
interruption, confié l'impression du Recueil des travaux
qu'elle fait paraître tous les ans.
En 1877, M. Adolphe Braham, péri de notre collègue,
qui avait déjà fourni une honorable carrière dans le corps
du Génie, prit la suite, comme imprimeur, de M. Arnolet,
son beau-frère, qui avait succédé lui-môme, en 1860, à
MM. Bastide et Amavet; il continua les traditions de la
maison et poursuivit avantageusement l'œuvre de ses de-
vanciers. A son décès, survenu en 1894, sa veuve dut pren-
dre momentanément la direction de la maison ; elle la céda
deux ans après à son fils David.
Celui-ci se mit résolument à l'œuvre, et par son intelli-
gence, par son travail assidu, opiniâtre, par sa grande acti-
vité, il donna à son commerce un développement et une
extension inconnues avant lui et dont il était fier.
Mais sa santé ne résista pas à l'effort qu'il avait fourni