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et au surmenage qu'il s'était imposé; en 1903. il dut s'ar-
rêter et aller soigner en France une anémie cérébrale qui
l'obligea à suspendre tout travail intellectuel. A peine guéri,
il revint en 1907 reprendre la direction effective de sa mai-
son, et tout faisait espérer que son état de santé s'était tout
à fait amélioré. Il n'en était malheureusement pas ainsi,
puisque la mort aveugle vient de le faucher à un âge où il
pouvait espérer fournir encore une longue carrière.
D'un ceractère enjoué, d'une intelligence vive, d'une
honnêtelé parfaite, David Braham était l'ami de nous tous
et c'était toujours avec plaisir que nous allions lui serrer la
main en passant devant son magasin.
Comme Membre de la Société archéologique, il laissera
un vide parmi nous, car il était assidu à nos séances où il
apportait l'appoint de sa bonne humeur et d'un sens abso-
lument droit et éclairé.
Comme éditeur de nos travaux, il a continué les nobles
traditions de ses prédécesseurs, et la Société n'a jamais eu
que des éloges à lui décerner. Le soin apporté dans l'im-
pression du Recueil de notre Société lui valut, du reste,
une médaille de bronze à l'Exposition universelle de 1900,
et c'est à la suite de cette récompense honorifique qu'il
reçut en 1903, les palmes d'OlHcier d'Académie. Six ans
plus tard, toujours en récompense des soins apportés à
l'impression de notre Recueil et à celle de plusieurs impor-
tants ouvrages qu'il avait édités, il obtint, en avril 1909, la
rosette d'Officier de l'Instruction publique.
Au nom de mes collègues de la Société archéologique et
en mon nom personnel, j'adresse l'expression émue de notre
plus vive sympathie à sa veuve éplorée, à sa vieille mère,
et à ses jeunes enfants, à qui il lègue l'exemple d'une vie
tout entière de travail et d'honneur.
J. M.
et au surmenage qu'il s'était imposé; en 1903. il dut s'ar-
rêter et aller soigner en France une anémie cérébrale qui
l'obligea à suspendre tout travail intellectuel. A peine guéri,
il revint en 1907 reprendre la direction effective de sa mai-
son, et tout faisait espérer que son état de santé s'était tout
à fait amélioré. Il n'en était malheureusement pas ainsi,
puisque la mort aveugle vient de le faucher à un âge où il
pouvait espérer fournir encore une longue carrière.
D'un ceractère enjoué, d'une intelligence vive, d'une
honnêtelé parfaite, David Braham était l'ami de nous tous
et c'était toujours avec plaisir que nous allions lui serrer la
main en passant devant son magasin.
Comme Membre de la Société archéologique, il laissera
un vide parmi nous, car il était assidu à nos séances où il
apportait l'appoint de sa bonne humeur et d'un sens abso-
lument droit et éclairé.
Comme éditeur de nos travaux, il a continué les nobles
traditions de ses prédécesseurs, et la Société n'a jamais eu
que des éloges à lui décerner. Le soin apporté dans l'im-
pression du Recueil de notre Société lui valut, du reste,
une médaille de bronze à l'Exposition universelle de 1900,
et c'est à la suite de cette récompense honorifique qu'il
reçut en 1903, les palmes d'OlHcier d'Académie. Six ans
plus tard, toujours en récompense des soins apportés à
l'impression de notre Recueil et à celle de plusieurs impor-
tants ouvrages qu'il avait édités, il obtint, en avril 1909, la
rosette d'Officier de l'Instruction publique.
Au nom de mes collègues de la Société archéologique et
en mon nom personnel, j'adresse l'expression émue de notre
plus vive sympathie à sa veuve éplorée, à sa vieille mère,
et à ses jeunes enfants, à qui il lègue l'exemple d'une vie
tout entière de travail et d'honneur.
J. M.