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mobile. Abordés par l'Ouest, ils offrent au regard
les particularités suivantes :
La chambrette est quadrangulaire. Au bout, à
gauche de la paroi du fond, vient déboucher le cou-
loir perpendiculairement à cette paroi. La paroi
gauche de la chambrette est commune au couloir et
sur le même plan.
La paroi du fond de la chambrette a une hauteur
supérieure à celle de la paroi de devant; en outre,
elle n'est pas d'aplomb. Les parois latérales des deux
pièces sont en plan incliné; la déclivité du haut a
pour point de départ le couloir à son origine. Cette
disposition, hâtons-nous de le dire, n'a pas été voulue
par le lapicide antique. En réalité, nous sommes en-
core ici en présence d'un bouleversement du sol; la
roche a basculé de l'Est à l'Ouest et du Sud au Nord.
Partout le haut du mur offre une surface égalisée
ou lisse d'une profondeur symétrique. Elle est arrêtée
à droite et au fond par un redan à vif le roc. Ailleurs,
l'état d'usure des surfaces aplanies ne permet pas
d'affirmer l'existence, autrefois, de cet exhaussement
rocheux.
Des cavités émaillent le haut du mur des parois
latérales à leur partie la plus déclive et la paroi de
devant est également trouée à son sommet.
On devine aisément à quoi servait le redan, il rete-
nait la toiture vers les côtés. C'était très probable-
ment aussi l'emploi des cavités; nous refusons à
croire qu'elles remplissaient le rôle de soupiraux.
La couverture était assurément faite, comme nous
l'avons observé à Malte, de grandes dalles extraites
des lieux. Rien n'indique si une construction quel-
mobile. Abordés par l'Ouest, ils offrent au regard
les particularités suivantes :
La chambrette est quadrangulaire. Au bout, à
gauche de la paroi du fond, vient déboucher le cou-
loir perpendiculairement à cette paroi. La paroi
gauche de la chambrette est commune au couloir et
sur le même plan.
La paroi du fond de la chambrette a une hauteur
supérieure à celle de la paroi de devant; en outre,
elle n'est pas d'aplomb. Les parois latérales des deux
pièces sont en plan incliné; la déclivité du haut a
pour point de départ le couloir à son origine. Cette
disposition, hâtons-nous de le dire, n'a pas été voulue
par le lapicide antique. En réalité, nous sommes en-
core ici en présence d'un bouleversement du sol; la
roche a basculé de l'Est à l'Ouest et du Sud au Nord.
Partout le haut du mur offre une surface égalisée
ou lisse d'une profondeur symétrique. Elle est arrêtée
à droite et au fond par un redan à vif le roc. Ailleurs,
l'état d'usure des surfaces aplanies ne permet pas
d'affirmer l'existence, autrefois, de cet exhaussement
rocheux.
Des cavités émaillent le haut du mur des parois
latérales à leur partie la plus déclive et la paroi de
devant est également trouée à son sommet.
On devine aisément à quoi servait le redan, il rete-
nait la toiture vers les côtés. C'était très probable-
ment aussi l'emploi des cavités; nous refusons à
croire qu'elles remplissaient le rôle de soupiraux.
La couverture était assurément faite, comme nous
l'avons observé à Malte, de grandes dalles extraites
des lieux. Rien n'indique si une construction quel-