Dans sa séance du 16 novembre 1916, la Société
archéologique du département de Constanline a adopté
à l'unanimité le vœu suivant, présenté par l'un de
ses membres, Monsieur Joseph Bosco :
En 1836, une première attaque était dirigée par les
Français contre la ville de Constantine. Le corps expé-
ditionnaire, sous les ordres du Maréchal Clauzel, bi-
vouaquait, le 20 novembre, sur le plateau de la Sou-
mâa; ce plateau, situé à proximité du village du
Khroub, renferme le monument antique bien connu
et que l'on est en train de réédifier. La nuit du 20 no-
vembre fut terrible : l'inclémence de la température et
la violence des éléments déchaînés étaient telles, que
plusieurs soldats de l'expédition périrent de froid.
Quatre jours après, c'est-à-dire le 24 novembre, ce
même plateau donnait asile à la colonne expédition-
naire battant en retraite devant l'ennemi momentané-
ment victorieux. A l'assaut infructueux de la vieille
cité, le bravé Commandant Richepance,, dont l'une de
nos rues porte le nom, tombait mortellement blessé et
expirait pendant qu'il était transporté au camp de la
Soumâa. C'est là qu'il fut inhumé. Plus tard, ses restes
furent recueillis; ils sont déposés'maintenant, avec
ceux de ses vaillants compagnons de lutte et de gloire,
au mausolée ad hoc de notre Kasbah.
Les troupes quittèrent le bivouac le lendemain 25.
Le 5 octobre de l'année 1837, l'armée française, com.
mandée alors par le Général Damrémont, Gouverneur
Général des possessions françaises dans le Nord de
archéologique du département de Constanline a adopté
à l'unanimité le vœu suivant, présenté par l'un de
ses membres, Monsieur Joseph Bosco :
En 1836, une première attaque était dirigée par les
Français contre la ville de Constantine. Le corps expé-
ditionnaire, sous les ordres du Maréchal Clauzel, bi-
vouaquait, le 20 novembre, sur le plateau de la Sou-
mâa; ce plateau, situé à proximité du village du
Khroub, renferme le monument antique bien connu
et que l'on est en train de réédifier. La nuit du 20 no-
vembre fut terrible : l'inclémence de la température et
la violence des éléments déchaînés étaient telles, que
plusieurs soldats de l'expédition périrent de froid.
Quatre jours après, c'est-à-dire le 24 novembre, ce
même plateau donnait asile à la colonne expédition-
naire battant en retraite devant l'ennemi momentané-
ment victorieux. A l'assaut infructueux de la vieille
cité, le bravé Commandant Richepance,, dont l'une de
nos rues porte le nom, tombait mortellement blessé et
expirait pendant qu'il était transporté au camp de la
Soumâa. C'est là qu'il fut inhumé. Plus tard, ses restes
furent recueillis; ils sont déposés'maintenant, avec
ceux de ses vaillants compagnons de lutte et de gloire,
au mausolée ad hoc de notre Kasbah.
Les troupes quittèrent le bivouac le lendemain 25.
Le 5 octobre de l'année 1837, l'armée française, com.
mandée alors par le Général Damrémont, Gouverneur
Général des possessions françaises dans le Nord de