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Bosco, Joseph: Toponymie phénicienne sur le préfixe GI, LAM, RVS, et SVB de certaines localités de l'Afrique du Nord, [1,2]
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culte ainsi rendu et qui s'adressait également à Ta-
niK1). L'examen paléographique des stèles qu'il nous
a été possible de voir démontre incontestablement
que ce culte s'est exercé durant des siècles. Il sem-
blerait même que des prêtres y étaient attachés <2).
Un fragment d'inscription romaine que nous rele-
vions aux abords de la clinique du Dr Martin, en
mars 1917, vient fournir un argument de plus et des
plus décisifs, en faveur de l'identification de Ba'al
Hamon avec Saturne.
Voici le texte de ce document épigraphique :
SATVRNI LOG
S//7////////////////(3)
Ainsi, à l'époque romaine, un sanctuaire en l'hon-
neur de Saturne existait à l'endroit même et à la
place du temple de Ba'al Hamon. A travers les âges
se perpétuait donc le culte d'une divinité unique,
mais adorée sous des objectifs et par des éléments
ethniques différents.
Remarquons le terme inusité de Loc[us], employé
ici par les Romains pour désigner le sanctuaire; ce
n'est que le reflet de l'expression Maqdes UHpD,
« Lieu Saint », de l'inscription phénicienne d'une île
dépendant de Malte, l'île de Gozo M.
----
(1 Cf. J. Bosco, Bec. de Const-, p. 242, planche, et note 6 à ladite page;
c. /. S., I, IV, p- 364, note à l'inscription n° 294; J.-B. Chabot, Journal
asiat-, juillet-août 1917, pp. "2 sqq.
(2) D'après M. Chabot, membre de l'Académie des Inscriptions et Belles
Lettres, il y aurait lieu de lire sur notre inscription phénicienne d'El
Hofra, publiée ici-même mec Ibid., pp. 242-3;, au lieu de Ben Celarn, le
mot Kahen « Prêtre » Il faudrait dans ce cas, selon la même auto-
rité, supposer que le mol ait été précédé de l'article totalement absent
sur l'inscription.
(3) L'inscription, de la'hauteur de lettres de 0 m 06, est gravée sur une
dalle de calcaire gris' ayant ; Longr 0m56, Hautr 0 m 16, Epaisr 0 01 30. M. Sté-
phane Gsell, qui nous accompagnait à l'une de nos visites sur les lieux,
a relevé ce texte intéressant. Cf. Bull, arch., 1917, p. 333.
(4) Cf. G. /. S.. I, 4,2, n° 132, p. 161, lignes 2, 3.
culte ainsi rendu et qui s'adressait également à Ta-
niK1). L'examen paléographique des stèles qu'il nous
a été possible de voir démontre incontestablement
que ce culte s'est exercé durant des siècles. Il sem-
blerait même que des prêtres y étaient attachés <2).
Un fragment d'inscription romaine que nous rele-
vions aux abords de la clinique du Dr Martin, en
mars 1917, vient fournir un argument de plus et des
plus décisifs, en faveur de l'identification de Ba'al
Hamon avec Saturne.
Voici le texte de ce document épigraphique :
SATVRNI LOG
S//7////////////////(3)
Ainsi, à l'époque romaine, un sanctuaire en l'hon-
neur de Saturne existait à l'endroit même et à la
place du temple de Ba'al Hamon. A travers les âges
se perpétuait donc le culte d'une divinité unique,
mais adorée sous des objectifs et par des éléments
ethniques différents.
Remarquons le terme inusité de Loc[us], employé
ici par les Romains pour désigner le sanctuaire; ce
n'est que le reflet de l'expression Maqdes UHpD,
« Lieu Saint », de l'inscription phénicienne d'une île
dépendant de Malte, l'île de Gozo M.
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(1 Cf. J. Bosco, Bec. de Const-, p. 242, planche, et note 6 à ladite page;
c. /. S., I, IV, p- 364, note à l'inscription n° 294; J.-B. Chabot, Journal
asiat-, juillet-août 1917, pp. "2 sqq.
(2) D'après M. Chabot, membre de l'Académie des Inscriptions et Belles
Lettres, il y aurait lieu de lire sur notre inscription phénicienne d'El
Hofra, publiée ici-même mec Ibid., pp. 242-3;, au lieu de Ben Celarn, le
mot Kahen « Prêtre » Il faudrait dans ce cas, selon la même auto-
rité, supposer que le mol ait été précédé de l'article totalement absent
sur l'inscription.
(3) L'inscription, de la'hauteur de lettres de 0 m 06, est gravée sur une
dalle de calcaire gris' ayant ; Longr 0m56, Hautr 0 m 16, Epaisr 0 01 30. M. Sté-
phane Gsell, qui nous accompagnait à l'une de nos visites sur les lieux,
a relevé ce texte intéressant. Cf. Bull, arch., 1917, p. 333.
(4) Cf. G. /. S.. I, 4,2, n° 132, p. 161, lignes 2, 3.