La fête du Printemps arabe n'a pas un caractère
liturgique, elle ne figure pas parmi les sept fêtes reli-
gieuses musulmanes, n'est pas mentionnée dans le
Coran et Sid Khelil ben Ishac, le célèbre commenta-
teur du Livre Sacré, n'en parle pas dans son Précis
de Jurisprudence.
Mais cette fête traditionnelle n'en est pas moins très
populaire, surtout parmi les femmes et les enfants,
chez toutes les populations musulmanes. Dans les
grandes villes, à Constantine, Bône, Alger, Oran, Tlem-
cen, les familles indigènes se rendent à la campagne,
les riches dans divers véhicules, les moins fortunés
à pied.
Les voitures, calèches, automobiles, véhicules de
louage divers, sont alors enlevés d'assaut par une foule
bigarrée de femmes, d'enfants, vêtus de leurs plus
beaux atours aux couleurs voyantes, foule toute
joyeuse de profiter du jour de liberté que le printemps
lui procure, et toute la caravane se dirige sur un point
quelconque du voisinage ou existe un peu de verdure.
Sur l'herbe ou s'esbaudira moult, les enfants laissés
libres, se rouleront, lutteront sur le tapis vert en cro-
quant beignets ou autres pâtisseries préparées la veille;
les femmes, heureuses d'enlever leurs voiles, de mon-
trer leurs Khors, Ounaïs (boucles d'oreilles), leur
Yamboussas ou Megouaz (bracelets), leurs Khelakhals
(anneaux de pieds), leur Khouatems (bagues), leurs
beaux Haïcks retenus par le Kkelal (épingle-broche),
leurs jolies robes sur lesquelles s'étale le Komra (pen-
dentif), et heureuses aussi de se promener par beindes,
jacassent, avec des mouvements plus ou moins non-
chalants et voulus, afin de faire valoir leurs vêtements,
liturgique, elle ne figure pas parmi les sept fêtes reli-
gieuses musulmanes, n'est pas mentionnée dans le
Coran et Sid Khelil ben Ishac, le célèbre commenta-
teur du Livre Sacré, n'en parle pas dans son Précis
de Jurisprudence.
Mais cette fête traditionnelle n'en est pas moins très
populaire, surtout parmi les femmes et les enfants,
chez toutes les populations musulmanes. Dans les
grandes villes, à Constantine, Bône, Alger, Oran, Tlem-
cen, les familles indigènes se rendent à la campagne,
les riches dans divers véhicules, les moins fortunés
à pied.
Les voitures, calèches, automobiles, véhicules de
louage divers, sont alors enlevés d'assaut par une foule
bigarrée de femmes, d'enfants, vêtus de leurs plus
beaux atours aux couleurs voyantes, foule toute
joyeuse de profiter du jour de liberté que le printemps
lui procure, et toute la caravane se dirige sur un point
quelconque du voisinage ou existe un peu de verdure.
Sur l'herbe ou s'esbaudira moult, les enfants laissés
libres, se rouleront, lutteront sur le tapis vert en cro-
quant beignets ou autres pâtisseries préparées la veille;
les femmes, heureuses d'enlever leurs voiles, de mon-
trer leurs Khors, Ounaïs (boucles d'oreilles), leur
Yamboussas ou Megouaz (bracelets), leurs Khelakhals
(anneaux de pieds), leur Khouatems (bagues), leurs
beaux Haïcks retenus par le Kkelal (épingle-broche),
leurs jolies robes sur lesquelles s'étale le Komra (pen-
dentif), et heureuses aussi de se promener par beindes,
jacassent, avec des mouvements plus ou moins non-
chalants et voulus, afin de faire valoir leurs vêtements,