Le Papyrus Mallet.
55
2o '
Le texte hiératique porte un ensemble de signes ^JT^i)^^' dont
la seconde partie serait indéchiffrable, si de nombreux exemples de même époque ne prouvaient
qu'il faut la lire ou . Lorthographe régulière est L J*. : les traits qui forment
^ <g ^^qç //>» r \ ^
JC se sont peu à peu séparés et deviennent J£ , ^/ou Jf/ . Le personnage en question
était ^ titre qui a été rendu par instants chanteur, musicien et par instants capitaine:
c'était en tout cas une fonction d'assez mince importance. Amen-naytu était sous les ordres
de «l'intendant des bœufs». La première pièce du Papyrus est un inventaire de certains objets
qu'il avait reçus; dans la seconde il est employé par l'intendant à transmettre et à faire
exécuter un ordre.
3° (g
1 «LARGE D'OREILLE» est un nom analogue à ^^p^
COUPE-OREILLE» que cite Dévéria (Pap. Jud., p. 159): je ne connais aucun autre exemple
de ce nom. ©
était -m «.cultivateur» (?).
4° 5h ^ ^ est le personnage de qui émanent les trois pièces conservées
au Papyrus ballet. Il était j^Ttti «intendant des bœufs» , ce qui ne l'empêchait pas de
Thébain
n l
^ i i i
s'occuper de beaucoup d'autres points d'administration. Il dépendait du temple d'Ammon
et résidait dans le de ^(j^^© XERE.
à un nom singulier et que je n'ai rencontré que dans le
<2I°
Les domaines d'Ammon portaient
calendrier de Médinet-Abou; ils s'appelaient 1 "ÎT 1=1—]LT Les employés étaient
>- A^ilKT-Qrrk^n^fi^® <* m. ..4-5)
«tous les gardiens de la yaût d'Ammon qui sont au bourg de XERE»; et Bak-en-Xonsu
lui-même, échange son titre de ^ ^ | [ [ """^fjO^fj^ " Jj J|i pour celui de
f¥i. Pour le moment, je ne vois d'autre
ci
interprétation que celle qui rapprocherait ^^f^^^f^ du mot qui signifie autel.
Les rois et les riches particuliers avaient l'habitude de consacrer tel domaine ou le revenu
de tel domaine à un objet spécial: l'un fournissait un produit, l'autre un autre. Il est possible
que les temples eussent le même usage: en ce cas la T^ ° d'Ammon serait l'autel ou
les autels du dieu, que le bourg de XERE et d'autres bourgs étaient tenus d'entretenir. On
comprendrait alors pourquoi le titre «Intendant des bœufs du temple ^ d'Ammon», est pris
comme équivalent de «Intendant des bœufs de la T ^ Q d'Ammon» ; l'un désignait
le tout, l'autre la branche spéciale de l'administration à laquelle le personnage était attaché.
Quant au bourg de ® (
qui y vivent, et la préc
Je ne sa^s ^'°P ou ^e placer« PR fonne du nom des gens
ominance du culte d'Ammon Thébain prouvent qu'il ne devait pas
être situé bien loin de Thèbes.
.2 .... vY-
5° ^^fs^^^ était \I "~ cultivateur (?) au service du temple d'Ammon. Le
nom est unique jusqu'à ce jour, mais on trouve dans Lieblein (Dict., 162, 199, 332, 348)
des formes ^r^^, ^> <lm paraissent renfermer la même racine non accompagnée
de l'article
. Le nom est mutilé en partie, ainsi que le titre. Ce qui reste
est suffisant pour rétablir la formule complète: ~wwT] ^^"^^.[a^ajC ^[Sj
w/.,a] ^ Jj etc. Le nom «l'abcès» (?) qui n'est pas mentionné dans Lïeblein,
se trouve deux fois dans les Papyrus de Turin. A la planche X, 1. 12, il est question du
8
55
2o '
Le texte hiératique porte un ensemble de signes ^JT^i)^^' dont
la seconde partie serait indéchiffrable, si de nombreux exemples de même époque ne prouvaient
qu'il faut la lire ou . Lorthographe régulière est L J*. : les traits qui forment
^ <g ^^qç //>» r \ ^
JC se sont peu à peu séparés et deviennent J£ , ^/ou Jf/ . Le personnage en question
était ^ titre qui a été rendu par instants chanteur, musicien et par instants capitaine:
c'était en tout cas une fonction d'assez mince importance. Amen-naytu était sous les ordres
de «l'intendant des bœufs». La première pièce du Papyrus est un inventaire de certains objets
qu'il avait reçus; dans la seconde il est employé par l'intendant à transmettre et à faire
exécuter un ordre.
3° (g
1 «LARGE D'OREILLE» est un nom analogue à ^^p^
COUPE-OREILLE» que cite Dévéria (Pap. Jud., p. 159): je ne connais aucun autre exemple
de ce nom. ©
était -m «.cultivateur» (?).
4° 5h ^ ^ est le personnage de qui émanent les trois pièces conservées
au Papyrus ballet. Il était j^Ttti «intendant des bœufs» , ce qui ne l'empêchait pas de
Thébain
n l
^ i i i
s'occuper de beaucoup d'autres points d'administration. Il dépendait du temple d'Ammon
et résidait dans le de ^(j^^© XERE.
à un nom singulier et que je n'ai rencontré que dans le
<2I°
Les domaines d'Ammon portaient
calendrier de Médinet-Abou; ils s'appelaient 1 "ÎT 1=1—]LT Les employés étaient
>- A^ilKT-Qrrk^n^fi^® <* m. ..4-5)
«tous les gardiens de la yaût d'Ammon qui sont au bourg de XERE»; et Bak-en-Xonsu
lui-même, échange son titre de ^ ^ | [ [ """^fjO^fj^ " Jj J|i pour celui de
f¥i. Pour le moment, je ne vois d'autre
ci
interprétation que celle qui rapprocherait ^^f^^^f^ du mot qui signifie autel.
Les rois et les riches particuliers avaient l'habitude de consacrer tel domaine ou le revenu
de tel domaine à un objet spécial: l'un fournissait un produit, l'autre un autre. Il est possible
que les temples eussent le même usage: en ce cas la T^ ° d'Ammon serait l'autel ou
les autels du dieu, que le bourg de XERE et d'autres bourgs étaient tenus d'entretenir. On
comprendrait alors pourquoi le titre «Intendant des bœufs du temple ^ d'Ammon», est pris
comme équivalent de «Intendant des bœufs de la T ^ Q d'Ammon» ; l'un désignait
le tout, l'autre la branche spéciale de l'administration à laquelle le personnage était attaché.
Quant au bourg de ® (
qui y vivent, et la préc
Je ne sa^s ^'°P ou ^e placer« PR fonne du nom des gens
ominance du culte d'Ammon Thébain prouvent qu'il ne devait pas
être situé bien loin de Thèbes.
.2 .... vY-
5° ^^fs^^^ était \I "~ cultivateur (?) au service du temple d'Ammon. Le
nom est unique jusqu'à ce jour, mais on trouve dans Lieblein (Dict., 162, 199, 332, 348)
des formes ^r^^, ^> <lm paraissent renfermer la même racine non accompagnée
de l'article
. Le nom est mutilé en partie, ainsi que le titre. Ce qui reste
est suffisant pour rétablir la formule complète: ~wwT] ^^"^^.[a^ajC ^[Sj
w/.,a] ^ Jj etc. Le nom «l'abcès» (?) qui n'est pas mentionné dans Lïeblein,
se trouve deux fois dans les Papyrus de Turin. A la planche X, 1. 12, il est question du
8