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Institut Français d'Archéologie Orientale <al-Qāhira> [Hrsg.]; Mission Archéologique Française <al-Qāhira> [Hrsg.]
Recueil de travaux relatifs à la philologie et à l'archéologie égyptiennes et assyriennes: pour servir de bullletin à la Mission Française du Caire — 1.1870

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Nr. 2
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Maspero, Gaston: Le papyrus Mallet
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Lenormant, François: Recherches philologiques sur quelques expressions accadiennes et assyriennes, [1]
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https://doi.org/10.11588/diglit.12056#0071
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Le Papyrus Mallet.

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tout prêts à être embarqués. Le reste de la lettre est trop gâté pour que je me hasarde
à en donner une traduction suivie.

C'est la première fois qu'on trouve dans la correspondance des scribes la mention
de quantités de bois aussi considérables. L'Egypte n'est pas un pays de haute futaie: le bois
en question devait donc être pris dans des taillis assez bas. Les parties fortes du bois étaient
débitées en bûchettes qu'on comptait au cent et au mille, le reste était carbonisé sur place
et se gardait sous forme de charbon ^""^ Jj^f^ (°fr- acMÉcc, s^Éec, asieÊiaec, T. 2s.HÊÊec,
B. 2£LeÊc; M. charbon, cfr. Birch, Zeitschrift, 187 , p. 12 qui vient de U brûler

par adjonction de c, de même que J S^^l^l Y^ent ^e^S/^ et^fTl^^^^L?

\ m h ^ Vieilt de 5f m ^"^) ou de braise V K 4 (de V C EE
éteindre, ce qui reste du bois quand le feu est éteint et que la combustion est incomplète).

Les trois états du bois se trouvent mentionnés côte à côte au Papyrus Anastasi n° IV ( pl. 14, 1. 8)

braise, boisseaux, 100, — charbon, boisseaux, 200.» Rapprochant notre texte de ce passage,
il est probable que le du Papyrus Mallet, représente mille ^ J ^ L ^ bûches (de

SxH^ — i Aviser par la moitié, rompre), analogues à celles du Papyrus Anastasi n° IV.

Voilà les observations que m'a suggérées l'étude de ce Papyrus. Sans renfermer des
données bien nouvelles, nos trois documents ajoutent quelques détails à la connaissance que
nous avions déjà de l'administration égyptienne. Je ne puis que remercier sincèrement
M. Mallet de m'avoir cédé les droits si légitimes* qu'il avait à les publier et à les traduire.

RECHERCHES PHILOLOGIQUES

SUE QUELQUES EXPRESSIONS ACCADIENNES ET ASSYRIENNES.

I.

X A T T T T I masartu.

Le mot assyrien sibittu signifie « prison » et vient de la racine r^2£ « prendre ». Dans
W. A. I. II, 9, 1. 9 — 20, c, d, nous avons une série d'exemples grammaticaux qui établissent
son équivalence avec l'accadien ennun:

ennun = sibittu, « prison » ;

ennunku = ana sibitti, « à la prison » ;

ennunku insî = ana sibitti iddin, « à la prison il a donné » ;
ennunku mininsî = ana sibitti iddinsu, «à la prison il l'a donné»;
ennunta niru = ina sibitti iddin, « dans la prison il a donné » ;
ennunta niru = ina sibitti iqsu, «en prison il a jeté»1;
ennunta niti = ina sibitti yusesib, «en prison il a fait résider»'2;

1) Cf. le syriaque \*-£> «congessit».

2) Schaphel de ntt'X, hébr. Dt»\
 
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