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NOTES D'ÉPIGRAPHIE ET D'ARCHÉOLOGIE ASSYRIENNES
La grande liste des offrandes est gravée, de l'autre côté du corridor, sur la paroi
extérieure est de la chambre centrale. Elle n'offre pas de variantes notables avec les
nombreux exemplaires qu'on en possède.
NOTES D'ÉPIGRAPHIE ET D'ARCHÉOLOGIE ASSYRIENNES
PAR
V. SCHEIL, 0. P.
LV. Un nouveau fragment du Mythe d'Étana. — Le document que je donne ici
en première édition au public et qui m'appartient en propre, ne le cède en rien comme
intérêt aux précédents de même genre, contenus dans ce même Recueil : Déluge,
Légende de Kutha, Adapa. C'était une belle grande tablette de terre cuite, avec, par
face, trois ou quatre colonnes qui se suivaient de manière que la première du verso fût
adossée à la dernière du recto, et la fin du texte au commencement. J'ai des raisons de
croire que la pièce vient de Senkereh. L'écriture en est archaïque et, sans aucun doute
possible, antérieure à Hammurabi. Le contenu embrasse le début et la conclusion d'un
chapitre, car le récit ne s'achève manifestement pas d'une façon définitive, puisqu'il se
termine sur une réponse, dans un dialogue entre Étana et l'aigle.
Tout au plus peut-on croire que nous avons ici le premier chapitre et son commen-
cement, du Mythe d'Étana. Rien de plus plausible, à en juger par l'allure du prologue.
Première colonne. — Recto
B=TT -è : «f ïï -ÏÏÏÏ VTT * <v A4f
5s<ï A4 \m m <**= « *t<t* m et mu ^
1. Sèti, 1. 167-170.
NOTES D'ÉPIGRAPHIE ET D'ARCHÉOLOGIE ASSYRIENNES
La grande liste des offrandes est gravée, de l'autre côté du corridor, sur la paroi
extérieure est de la chambre centrale. Elle n'offre pas de variantes notables avec les
nombreux exemplaires qu'on en possède.
NOTES D'ÉPIGRAPHIE ET D'ARCHÉOLOGIE ASSYRIENNES
PAR
V. SCHEIL, 0. P.
LV. Un nouveau fragment du Mythe d'Étana. — Le document que je donne ici
en première édition au public et qui m'appartient en propre, ne le cède en rien comme
intérêt aux précédents de même genre, contenus dans ce même Recueil : Déluge,
Légende de Kutha, Adapa. C'était une belle grande tablette de terre cuite, avec, par
face, trois ou quatre colonnes qui se suivaient de manière que la première du verso fût
adossée à la dernière du recto, et la fin du texte au commencement. J'ai des raisons de
croire que la pièce vient de Senkereh. L'écriture en est archaïque et, sans aucun doute
possible, antérieure à Hammurabi. Le contenu embrasse le début et la conclusion d'un
chapitre, car le récit ne s'achève manifestement pas d'une façon définitive, puisqu'il se
termine sur une réponse, dans un dialogue entre Étana et l'aigle.
Tout au plus peut-on croire que nous avons ici le premier chapitre et son commen-
cement, du Mythe d'Étana. Rien de plus plausible, à en juger par l'allure du prologue.
Première colonne. — Recto
B=TT -è : «f ïï -ÏÏÏÏ VTT * <v A4f
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1. Sèti, 1. 167-170.