Universitätsbibliothek HeidelbergUniversitätsbibliothek Heidelberg
Metadaten

Institut Français d'Archéologie Orientale <al-Qāhira> [Hrsg.]; Mission Archéologique Française <al-Qāhira> [Hrsg.]
Recueil de travaux relatifs à la philologie et à l'archéologie égyptiennes et assyriennes: pour servir de bullletin à la Mission Française du Caire — 23.1901

DOI Heft:
Nr. 3-4
DOI Artikel:
Martin, François: Mélanges assyriologiques, [1]
DOI Seite / Zitierlink:
https://doi.org/10.11588/diglit.12426#0165
Überblick
Faksimile
0.5
1 cm
facsimile
Vollansicht
OCR-Volltext
MÉLANGES ASSYRIOLOGIQUES

159

Commentaire. — 6. Is-sa-kîr. Le signe is, quoique douteux, est assez probable. Is-
sa-kir est l'if t. de *ûd, « arrêter », « intercepter ». On peut voir aussi dans
l'idéogramme de filet : « Ashur un filet » (a jeté sur Êlam).

7. Ik-sir-ma. Les lectures ik-bu-ma, rac. rûp, « s'affaisser », ou tq-bu-ma, rac. rap,
« ordonner », sont peu plausibles ici, car les verbes à 3e déficiente ont habituelle-
ment leur voyelle finale prolongée devant l'enclitique ma. La valeur sir du signe
V>— est connue; peut-être même a-t-il quelquefois la valeur sar. Cf. VR, col. II, 5.

8. Up-[ta-rik] serait l'uft. de fis, « couper », « arrêter »; mais la restitution ta est
douteuse; peut-être faut-il lire fa.

10. Gur-ru-tû, dérivé de mi, « voyage », « exil ». Sû-lu-ku est peut-être aussi à com-
pléter en tû, avec un sens analogue à celui de gur-ru-tû. Le verbe, û-sa-lik sans
doute, était sur la partie brisée. Ce passage est à rapprocher de IV R, 20, n. 1,
obv. 13 : is-tu ki-rib lim-ni-ti E-lam-ti har-ra-an sû-lu-ku ù-ru-uh ri-sa-a-ti;
toute la pièce est très intéressante, elle paraît chanter le retour triomphal d'une
divinité captive en Élam.

12. Us-ta-ki-lu, ustaf. de bsx, « manger ». Assurbanipal fît manger ses soldats dans
le temple pour le souiller.

13. . . .nim-has, probablement les derniers signes d'un nom de divinité1.

14. Te-H-tûm. Ce mot est donné, II R, 59, 16, e-f, comme synonyme ou traduction
du nom divin ilu NIN-BAR. Ici, il paraît n'être qu'un adjectif dérivé en n de
r6x, « être élevé ».

Cette ligne contenait une allusion à la délivrance d'Ishtar Nanâ, retenue captive
dans Suse depuis 1635 ans, et à son départ pour Uruk. Cf. RM cyl. VI, 122 :
ina artyl kisilimi ûmu I kam ina ki-rib UrukM û-si-rib-si-ma.

15. On peut encore traduire ce passage en restituante [pa]-dan: « Le sentier d'Utsurashesa
et d'Arkâitu il a foulé, des cadavres de leurs guerriers (il a rempli. . .). » Le vain-
queur s'enorgueillirait d'avoir marché dans les sentiers des bois sacrés de ces divi-
nités, jusque-là interdits aux étrangers.

Si la valeur phonétique bur était admissible pour à cause de sa valeur

idéographique bûru, Br., n° 9068, la lecture llu U-bur-a-se-sa permettait de rap-
procher ce nom de celui du dieu ilu Uburkubak, mentionné par le P. Scheil.
Textes élamites anzanites, t. I, p. 31, n° xxm.
17. iluNIN-PIAZU, littéralement « le dieu seigneur du porc sauvage ». Le parallélisme
impose le même sens que si nous avions le mot humsiru, « porc sauvage », seul;
cf. ilu Nisaba qui désigne une divinité et une espèce de céréale.

Cf. IV R, 20, obv. 4 : lib-bi ali a-hat ali si-i-ru ba-ma-a-ti sa-qu-um-ma-tû
û-sam-li-ma, « le milieu de la ville, les alentours de la ville, la plaine, les hau-
teurs, d'infortune il a rempli ».

1. (Ilu) Nimhas rappellerait agréablement le dieu Nibhas, ïl"û3 (// Reg., 17), compagnon du dieu Tartah,
vénéré par les gens de 'Awah. La présence de Nergal de Kutha dans la même liste nous autorise bien à chercher
dans ces parages un 'Awah quelconque. Au point de vue phonétique, Nimhas-Nibhas est un analogue de Temti-
Tepti. Tartah a aussi un aspect anzanite (Scheil).
 
Annotationen