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Institut Français d'Archéologie Orientale <al-Qāhira> [Editor]; Mission Archéologique Française <al-Qāhira> [Editor]
Recueil de travaux relatifs à la philologie et à l'archéologie égyptiennes et assyriennes: pour servir de bullletin à la Mission Française du Caire — 31.1909

DOI issue:
Nr. 1-2
DOI article:
Naville, Edouard: Études grammaticales, [3]
DOI Page / Citation link:
https://doi.org/10.11588/diglit.12678#0071
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usually end in or ( [ ^ and take the sign ! or i i i after them as a determinative
of plurality. The plionetic ending is often omitted in writing. » D'après le même
auteur, j n'aurait pas de valeur phonétique et serait simplement idéographique; ce
serait une erreur de croire que tous les pluriels doivent se terminer en La présence
de i i i ne prouve pas que le pluriel auquel il est attaché doive nécessairement se
transcrire autrement que le singulier (Life-Work, I, p. 397). Cette opinion, sur laquelle
nous aurons à revenir, est plus ancienne que ce que Renouf écrit dans sa Grammaire,
Où il transcrit tous les pluriels par u.

M. Loret parle de même que les autres grammairiens (Gramm., p. 25). La dési-
nence du pluriel est S, que l'on écrit avant le déterminatif. La plupart dutemps, les
Egyptiens ne se contentent pas de cette marque phonétique du pluriel; ils lui adjoi-
gnent le déterminatif ! ou i i i. Le déterminatif suffit pour marquer le pluriel, et il
arrive très souvent qu'on supprime comme inutile dans l'écriture la désinence de ce
nombre, mais elle doit être conservée dans la prononciation.

Enfin, M. Erman (Gramm., 115-117), comme les auteurs précédents, admet
que le pluriel des masculins est exprimé par dont il fait la consonne w ou par ! ,
mais, là où il pose une règle différente, c'est à propos du féminin, lequel, dit-il, se ter-
minait en wt (wet). Cette règle repose en grande partie sur des transcriptions du
Papyrus Harris1 et du Papyrus Ebers.

Je ne m'arrête pas au masculin. Sur ce point, tous les égyptologues sont d'accord,

le pluriel du mot le vivant est ^^>> "^"j- "^"f"^^- |: ^ est f°rm^ Par ^a dési-
nence "%\ ou par !. Là où ils diffèrent, c'est sur la valeur de I. Les uns, comme Cham-

pollion ou Rougé, donnent à ce signe une valeur idéographique valeur dont
M. Sethe reconnaît l'existence même chez les verbes, dans des cas qu'il indique comme
rares (Verbum, I, § 176). Sur ce point, M. Erman ne se prononce pas, du moins pour
le masculin. Au féminin, la règle qu'il pose se rapproche de l'ancienne opinion de
Renouf. D'après l'égyptologue anglais, j est le signe du pluriel qui peut avoir une

forme autre que la désinence j^. D'après M. Erman, la présence de i clans les féminins
indique qu'il faut intercaler un ^ w devant le ^, ce qui fait la finale ^ . Cepen-
dant, nous est-il dit, dans l'orthographe classique, cette finale est assez rare. M. Erman
cite deux exemples tirés du Papyrus Ebers, dans lesquels cette finale est considérée

comme étant la transcription de l'hiératique <^ qui est évidemment un sigle prove-
nant de la jonction de <=> ^ et y ; dans le Papyrus Ebers, ce dernier signe est employé
indifféremment pour et pour (S.

La lecture de ce sigle est-elle la vraie? Nous ne le pensons pas. Nous estimons
que la transcription correcte serait , dont la lecture est ^ \N. Ce groupe et cette

lecture s'expliquent tout naturellement. Je suppose qu'en hiéroglyphes on ait à écrire
la finale Le scribe commence par le ^ sur la ligne; mais la quadrature des signes
qui ne s'oublie jamais dans l'écriture hiéroglyphique oblige à écrire r<2 au-dessus de ^,
■. La lecture n'en est' pas moins tu, ^(2 ou car, dans les papyrus hiératiques, ^

1. Dio Pluralbildung des ASgyptischen, p. 16, die Endung ^.
 
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