NOTES SUR L'ISTHME DE SUEZ
du sol et en pleine boue. Son long séjour dans le marais salin et excessivement humide
a attaqué la surface du granit, principalement à la base, et probablement en a fait éclater
un fragment à la partie latérale; ce morceau, fort
heureusement, est demeuré accolé à la partie prin-
cipale. De ce fait, nous n'avons à déplorer que l'u-
sure des arêtes qui a atteint quelques hiéroglyphes
et, par suite, a rendu une partie de l'inscription
douteuse (fig. 2).
Deux légendes hiéroglyphiques au nom du roi
Nectanébo sont inscrites, l'une en une colonne ver-
ticale au centre de la face supérieure, l'autre en une
ligne horizontale qui fait le tour de la face latérale du poids. Les deux inscriptions sont
encadrées par un trait profondément gravé.
a. Face supérieure (fig. 3) : J ^ o U J
b. Face latérale (fig. 4) : (j-^ ^ M, P
I
AA/WVS
o o o 0 I •>
3 n
Fig. 3.
Fig. 4.
III. De Tell-el-Makhzan provient encore un fragment d'inscription latine, gravée
sur marbre blanc, de 0m23 de hauteur et de 0m175 de
" \ largeur; les caractères ont 0m05 de hauteur en moyenne
| (fig. 5). A la première ligne, qui est également celle de
- ^ i l'inscription, on peut restituer presque à coup sûr le nom
I 1 \ / \ de Julius, lequel nom était probablement suivi du patro-
1 ) \J O X nymique commençant par un L. La lettre est incomplète,
mais sa restitution ne paraît pas douteuse.
IV. A Péluse, j'ai reconnu diverses nécropoles anti-
ques; aucune de celles-ci, à ce qu'il semble, n'est antérieure
à l'époque ptolémaïque. La plus récente est arabe. Elle
s'étend à l'ouest de ces magnifiques ruines arabes, que les
Fig. 5. gens du pays nomment Kasr-el-Tineh. Ce château est
du sol et en pleine boue. Son long séjour dans le marais salin et excessivement humide
a attaqué la surface du granit, principalement à la base, et probablement en a fait éclater
un fragment à la partie latérale; ce morceau, fort
heureusement, est demeuré accolé à la partie prin-
cipale. De ce fait, nous n'avons à déplorer que l'u-
sure des arêtes qui a atteint quelques hiéroglyphes
et, par suite, a rendu une partie de l'inscription
douteuse (fig. 2).
Deux légendes hiéroglyphiques au nom du roi
Nectanébo sont inscrites, l'une en une colonne ver-
ticale au centre de la face supérieure, l'autre en une
ligne horizontale qui fait le tour de la face latérale du poids. Les deux inscriptions sont
encadrées par un trait profondément gravé.
a. Face supérieure (fig. 3) : J ^ o U J
b. Face latérale (fig. 4) : (j-^ ^ M, P
I
AA/WVS
o o o 0 I •>
3 n
Fig. 3.
Fig. 4.
III. De Tell-el-Makhzan provient encore un fragment d'inscription latine, gravée
sur marbre blanc, de 0m23 de hauteur et de 0m175 de
" \ largeur; les caractères ont 0m05 de hauteur en moyenne
| (fig. 5). A la première ligne, qui est également celle de
- ^ i l'inscription, on peut restituer presque à coup sûr le nom
I 1 \ / \ de Julius, lequel nom était probablement suivi du patro-
1 ) \J O X nymique commençant par un L. La lettre est incomplète,
mais sa restitution ne paraît pas douteuse.
IV. A Péluse, j'ai reconnu diverses nécropoles anti-
ques; aucune de celles-ci, à ce qu'il semble, n'est antérieure
à l'époque ptolémaïque. La plus récente est arabe. Elle
s'étend à l'ouest de ces magnifiques ruines arabes, que les
Fig. 5. gens du pays nomment Kasr-el-Tineh. Ce château est