Étude sur le pronom, etc.
151
que je me purifie, que je me divinise
que je me spil'itualise, que je devienne fort, etc.
Par extension il marque l'état du sujet :
lre forme, setem-f.
Je suis excellent (E., § 261).
2e forme, a) tu-f-setem-f.
2il
Je suis fatigué (Chabas, Voyage, p. 244).
11
Se
5^—liiM^,
e eii.i e si '"^^jÈ&n r
Je suis prédestiné à trois destins (Maspero, Rom. et poés., p. 17).
b) ùu-f-setem-f.
[Que j'aie parcouru les îles de la mer;] (c'est que) j'avais peur de toi (Brugsch,
Gramm., § 173).
Son emploi avec le verbe J|vi mâ2 («donner») est très intéressant.
Je me donne (cause) à faire vivre ton nom = je fais vivre ton nom (Brugsch, Gramm.,
§ 168).
1 Si cette forme était correcte, la variante indiquerait la lecture à pour l'idéogr. déter. (pour
même observation), d'autre part un copiste dont le texte portait connaissant la valeur à de ce signe
(pronom sujet), aurait pu la transcrire. Malheureusement le Todtenbuch est si fautif que ses variantes sont
presque sans valeur sérieuse, par exemple dans la phrase que nous venons de citer, nous trouvons
/.•«cent ^ i,---v ut---" —~ rjn yj
2 Je crois qu'il y a deux formes. 1° -jj^ ^_-« mâ-k, où mâ est, soit le verbe «donner» (cf. l'exemple
précité J|\^ ~^^>^ '■donnez-moi»), soit la tonne de l'optatif, par laquelle il est bien possible qu'il faille
traduire ces exemples. — Pour exprimer l'optatif en démotique, de même que dans l'ancienne langue, le verbe
est précédé par '3 moi et suivi par le pronom, tandis qu'en copte mai devient jn&pe (pe = "^"^ auquel
se joint le pronom. Nous avons relevé un exemple de la forme intermédiaire (Tur., 128, 3) : ij^^j^ ^""^
a Q[] [j^~^=Pt> (ja.&pcu): miigft bu fdjoi (cf. Eeman, Gramm., § 272). 2° JKVI ^ mâk (voyez nu liouc
igé,
OTrot. § 191 s.). Peut-être dans certains exemples les Egyptiens eux-mêmesTont confondu mâ-k et mak; du
reste, ie ne crois pas qu'il y ait une seule des formes que nous venons d'indiquer qui ne soit pas employée
■o"■ .■ . , . ... 3 n o
mtk est piiiii1ii\-é' connue tiniiioin nnssessii ! <l--■=* n i A
abusivement, par exemple nuk est employé comme pronom possessif! , q |l A\_ «devant
mon serviteur», Anast. IX, 4.
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que je me purifie, que je me divinise
que je me spil'itualise, que je devienne fort, etc.
Par extension il marque l'état du sujet :
lre forme, setem-f.
Je suis excellent (E., § 261).
2e forme, a) tu-f-setem-f.
2il
Je suis fatigué (Chabas, Voyage, p. 244).
11
Se
5^—liiM^,
e eii.i e si '"^^jÈ&n r
Je suis prédestiné à trois destins (Maspero, Rom. et poés., p. 17).
b) ùu-f-setem-f.
[Que j'aie parcouru les îles de la mer;] (c'est que) j'avais peur de toi (Brugsch,
Gramm., § 173).
Son emploi avec le verbe J|vi mâ2 («donner») est très intéressant.
Je me donne (cause) à faire vivre ton nom = je fais vivre ton nom (Brugsch, Gramm.,
§ 168).
1 Si cette forme était correcte, la variante indiquerait la lecture à pour l'idéogr. déter. (pour
même observation), d'autre part un copiste dont le texte portait connaissant la valeur à de ce signe
(pronom sujet), aurait pu la transcrire. Malheureusement le Todtenbuch est si fautif que ses variantes sont
presque sans valeur sérieuse, par exemple dans la phrase que nous venons de citer, nous trouvons
/.•«cent ^ i,---v ut---" —~ rjn yj
2 Je crois qu'il y a deux formes. 1° -jj^ ^_-« mâ-k, où mâ est, soit le verbe «donner» (cf. l'exemple
précité J|\^ ~^^>^ '■donnez-moi»), soit la tonne de l'optatif, par laquelle il est bien possible qu'il faille
traduire ces exemples. — Pour exprimer l'optatif en démotique, de même que dans l'ancienne langue, le verbe
est précédé par '3 moi et suivi par le pronom, tandis qu'en copte mai devient jn&pe (pe = "^"^ auquel
se joint le pronom. Nous avons relevé un exemple de la forme intermédiaire (Tur., 128, 3) : ij^^j^ ^""^
a Q[] [j^~^=Pt> (ja.&pcu): miigft bu fdjoi (cf. Eeman, Gramm., § 272). 2° JKVI ^ mâk (voyez nu liouc
igé,
OTrot. § 191 s.). Peut-être dans certains exemples les Egyptiens eux-mêmesTont confondu mâ-k et mak; du
reste, ie ne crois pas qu'il y ait une seule des formes que nous venons d'indiquer qui ne soit pas employée
■o"■ .■ . , . ... 3 n o
mtk est piiiii1ii\-é' connue tiniiioin nnssessii ! <l--■=* n i A
abusivement, par exemple nuk est employé comme pronom possessif! , q |l A\_ «devant
mon serviteur», Anast. IX, 4.