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Eugène Revillout.
«Son âme sert Osiris Sokaris, le dieu grand, seigneur d'Abydos : Hor ut'a, surnommé
Hiaru (tepeuç) le prophète de Xmun (Pa-/,omntson*) dont la mère est Tsetnsansnau — l'habi-
tant de Bopahat. En l'an 1er (de Macrien),2 dans la 84e année (de la vie du mort).»
i
N° 9 (9581).
YEN6AHCIC L IA
YEN0AHCIOC riAXENTINECJC
MHT. CENXENTCAN 1
«Psentaêsé3 (le) petit,4 fils de Psentaêsé (le) grand, dont la mère est Tse/entson5 (la
fille de Xmun) en année llème. »
Passons maintenant à d'autres transcriptions :
N° 10 (9465).
«Son âme vit et ses os sont réunis (tut-tot^t) devant Osiris Sokaris, le dieu grand,
seigneur d'Abydos, et les dieux de la salle des vérités, à jamais : Horbek, fils d'Hormakheru »
UPIUN APMAXOPOV
Cet exemple du titre makheru transcrit en grec est fort curieux. Son emploi dans un
nom propre est aussi rare.0
égyptologique, la sigle L = ETOC se fait aussi \. J'ajouterai que l'usage est de ne lui donner cette forme
que quand elle suit le chiffre de l'année. Quand le chiffre de l'année précède la sigle, celle-ci garde l'an-
cienne forme L. C'est une règle jusqu'ici sans exception.
1 Pa^omntson signifierait «les trois frères», c'est-à-dire sans doute Osiris, Isis et Nephthys.
2 Macrien (Ier) était gouverneur de Syrie lors de la malheureuse expédition de Valerien et des
désastres des Eomains vaincus par les Partb.es. Il fut proclamé par son armée en l'an 260 et fut l'un des
30 tyrans. Il s'associa ses fils Macrien (II) et Quietus. Mais il fut tué en Illyrie. Ses fils furent tués l'un
après l'autre : l'un à Emèse par Odenat et l'autre avec son père, pense-t-on. Notre tablette était d'abord
datée en grec de Macrien seul. On a ajouté KAI KVHTOV CEBACTCJN après coup et d'une autre
écriture plus petite : ce qui semble indiquer qu'on venait seulement d'apprendre la mort de Macrien Ier et
qu'on datait dès lors de ses deux fils. Cela nous prouve que Macrien possédait l'Egypte comme la Syrie,
la Babylonie et tout l'Orient quand il fut tué en Occident.
3 Le son se est représenté par un petit point au-dessus de ta. Ce point = se sert pour marquer la
filiation dans les généalogies; mais ne s'emploie pas d'ordinaire dans le corps des noms propres.
4 C'est le mot sem très cursivement écrit, comme cela est fréquent à cette époque.
5 h et £ se confondent souvent dans cette écriture. Ici 5 doit se lire se et le point a été ajouté à tort.
6 Curieuse à noter est aussi la transcription de Horbek par GJPIUN. Ce mot CJPICJN servait à tra-
duire certains noms théophores renfermant le nom du dieu Horus, tandis que le nom du dieu Horus isolé
se disait UPOC.
Eugène Revillout.
«Son âme sert Osiris Sokaris, le dieu grand, seigneur d'Abydos : Hor ut'a, surnommé
Hiaru (tepeuç) le prophète de Xmun (Pa-/,omntson*) dont la mère est Tsetnsansnau — l'habi-
tant de Bopahat. En l'an 1er (de Macrien),2 dans la 84e année (de la vie du mort).»
i
N° 9 (9581).
YEN6AHCIC L IA
YEN0AHCIOC riAXENTINECJC
MHT. CENXENTCAN 1
«Psentaêsé3 (le) petit,4 fils de Psentaêsé (le) grand, dont la mère est Tse/entson5 (la
fille de Xmun) en année llème. »
Passons maintenant à d'autres transcriptions :
N° 10 (9465).
«Son âme vit et ses os sont réunis (tut-tot^t) devant Osiris Sokaris, le dieu grand,
seigneur d'Abydos, et les dieux de la salle des vérités, à jamais : Horbek, fils d'Hormakheru »
UPIUN APMAXOPOV
Cet exemple du titre makheru transcrit en grec est fort curieux. Son emploi dans un
nom propre est aussi rare.0
égyptologique, la sigle L = ETOC se fait aussi \. J'ajouterai que l'usage est de ne lui donner cette forme
que quand elle suit le chiffre de l'année. Quand le chiffre de l'année précède la sigle, celle-ci garde l'an-
cienne forme L. C'est une règle jusqu'ici sans exception.
1 Pa^omntson signifierait «les trois frères», c'est-à-dire sans doute Osiris, Isis et Nephthys.
2 Macrien (Ier) était gouverneur de Syrie lors de la malheureuse expédition de Valerien et des
désastres des Eomains vaincus par les Partb.es. Il fut proclamé par son armée en l'an 260 et fut l'un des
30 tyrans. Il s'associa ses fils Macrien (II) et Quietus. Mais il fut tué en Illyrie. Ses fils furent tués l'un
après l'autre : l'un à Emèse par Odenat et l'autre avec son père, pense-t-on. Notre tablette était d'abord
datée en grec de Macrien seul. On a ajouté KAI KVHTOV CEBACTCJN après coup et d'une autre
écriture plus petite : ce qui semble indiquer qu'on venait seulement d'apprendre la mort de Macrien Ier et
qu'on datait dès lors de ses deux fils. Cela nous prouve que Macrien possédait l'Egypte comme la Syrie,
la Babylonie et tout l'Orient quand il fut tué en Occident.
3 Le son se est représenté par un petit point au-dessus de ta. Ce point = se sert pour marquer la
filiation dans les généalogies; mais ne s'emploie pas d'ordinaire dans le corps des noms propres.
4 C'est le mot sem très cursivement écrit, comme cela est fréquent à cette époque.
5 h et £ se confondent souvent dans cette écriture. Ici 5 doit se lire se et le point a été ajouté à tort.
6 Curieuse à noter est aussi la transcription de Horbek par GJPIUN. Ce mot CJPICJN servait à tra-
duire certains noms théophores renfermant le nom du dieu Horus, tandis que le nom du dieu Horus isolé
se disait UPOC.