Universitätsbibliothek HeidelbergUniversitätsbibliothek Heidelberg
Metadaten

Revue égyptologique — 7.1896

DOI Heft:
Nr. 1
DOI Artikel:
Revillout, Eugène: Planchettes bilingues, [3]
DOI Seite / Zitierlink: 
https://doi.org/10.11588/diglit.11579#0048
Überblick
loading ...
Faksimile
0.5
1 cm
facsimile
Vollansicht
OCR-Volltext
38

Eugène Revillout. Planchettes bilingues.

«Son âme sert Osiris Sokaris, le dieu grand, seigneur d'Abydos; son nom reste tou-
jours : T'it'oï, le second,1 fils de Psetsetpétémin, dont la mère est Lilu; l'habitant de Bon-
paha. »

Mais le t ou d de 2S_ (= tj ou dj) était bien accusé dans la prononciation des Égyptiens.
Aussi — de même qu'à l'ancienne époque où et A se commuaient souvent avec un t —
se faisait-il souvent sentir comme dominante, à la place de C, dans les transcriptions grecques.
Je citerai Ssfjf,)— o = I1TAVTOC des papyrus bilingues ptolémaïques. La transcription com-
plète TC qui réunit les deux transcriptions ordinaires est donc la meilleure — d'autant plus
que C est la transcription originaire et légitime du uj, ainsi que le prouve une multitude de
bilingues déjà connus. Citons seulement encore celui-ci, qui nous montre la transcription cu-
rieuse ujeepe «fille» — valeur qu'avait souvent <iz à côté de la valeur simple CE (uje) :

N° 27 (9544).

CEPENYAIC NEUTEPA
YENCENMENXHTOC
M HT. CEPENYAITOC

«Son âme sert Osiris Xent Ament, le dieu grand, seigneur d'Abydos, à jamais : Tse-
repsi, fille de Psetsetmenyv, dont la mère est Tserepsi. »

,■"""1

Dans cette tablette, et dans beaucoup d'autres, aa^a $y est transcrit en grec MENX.
Voici, pour en finir aujourd'hui avec les lettres coptes, un exemple dans lequel ^ (3) %a
est transcrit également / en grec.

N° 28 (9470).

nETEPMOVGHC
XANOCECJC

« Patermouthis, fils de Xanosi, l'habitant de . . . ., demeure perpétuellement à Abydos,
devant Osiris Sokaris, le dieu grand, seigneur d'Abydos, à jamais. Son âme sert Osiris, le
dieu grand, seigneur d'Abydos.

(La suite prochainement.)

1 Meh 2. Ce mot n'avait pas d'abord été traduit. On en a fait la remarque au scribe grec qui, con-
fondant «Djidjoi le second» avec Djidjoi, fils de «Pétémin le second», a ajouté entre ligne : AEVTEPOV
riETEMEINIOC. — Le nom de Djidjoi est aussi traduit dans le bil. n° 9510 et dans plusieurs papyrus
bilingues ptolémaïques. On le retrouve en copte : aciactoi.
 
Annotationen