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des pièces cubes de 0,10 de chaque côté ou de
toute autre dimension requise.

Des blocs ainsi taillés, le paveur retire les pavés
se rapprochant le plus des dimensions types en
tirant avantage du clivage naturel de la pierre,
autant qu'il lui est possible, et il est évident qu'un
mauvais clivage donne une grande porte et rend la
taille des pavés difficile.

Les petits pavés sont plus coûteux à fabriquer
que les gros parce qu'ils sont plus difficiles à tra
vailler et entraînent une plus grande quantité de
déchets. Les pavés sont déposés en tas suivant les
grosseurs derrière le tailleur, et sont pesés dans
des wagons-bascules circulant sur la voie de la
carrière avant d'être enlevés par le maître-carrier.

Force motrice. — Les opérations de toutes les
carrières de l'Aberdeenshire, à l'exception de celles
de Rubislaw, sont faites par la vapeur et, dans la
majorité des cas, la vapeur est produite par une
chaudière centrale placée sur le carreau de la car-
rière. Une conduite centrale circule autour du banc
pour alimenter les appareils de levage et autres
machineries et une autre conduite dessert le front
de taille à un point convenable pour alimenter les
appareils d'exploitation.

Cette dernière conduite est en acier avec man-
chons à vis et est généralement suspendue par des
fils en acier, formant ainsi une source continuelle
de désagréments, à cause des difficultés d'entretien.

Les longues conduites entrainent aussi une
grande perte de pression et comme le. charbon est
assez coûteux en raison des frais de transport,
l'alimentation de vapeur figure pour une somme
très élevée dans les dépenses d'exploitation.

Dans un but d'économie, les propriétaires de fa
Rubislaw ont récemment remplacé la force motrice
à vapeur par l'électricité. Etant avantageusement
situé dans le voisinage de la ville d'Aberdeen, la
fourniture de l'électricité est faite par la munici-
palité, évitant ainsi la dépense d'installation d'une
usine motrice et les frais d'entretien qu'elle
entraîne.

La ligne principale est prise du câble municipal
à Queen's Road et conduite aux bureaux de la car-
rière qui sont tout proches. Elle est protégée par
des appareils automatiques, la dépense d'électricité
étant mesurée avant son passage au tableau, lequel
est placé dans la chambre de machine de la grue
de 20 tonnes 'de la carrière. La distribution est
faite par des fils nus formant un circuit autour de
la carrière et portés par des poteaux avec isolateurs
en porcelaine, d'où l'électricité est distribuée aux
différentes machines en des points appropriés. La
fourniture faite par la municipalité est, par cou-
rant continu de 440 volts et une force totale de
1000 HP a été installée.

Traduit de « Aberdeen Journal ». (A. C R. Wiô).

L'Assurance-incendie " Au Premier Feu "

Nous trouvons dans la Gazette des Assurés la
note suivante dont l'intérêt n'échappera pas à nos
lecteurs.

« Les grands établissements de construction
moderne, munis d'extincteurs automatiques ou
disposant de moyens de secours qui rendent impos-
sible la destruction complète de l'usine, tendent de
plus en plus à s'assurer sous forme d'un contrat
« au premier feu ».

» La police dite « au premier feu » garantit une
somme déterminée, représentant le tiers ou la
moitié de la valeur totale des immeubles, matières
premières, etc. Tout sinistre, en quelque endroit
de l'enceinte de l'usine qu'il éclate, est entière-
ment et intégralement indemnisé dans la limite de
la somme prévue.

» Avec la police « au premier feu », la Compa-
gnie d'assurances n'a plus la faculté de faire,
après incendie, aucune déduction sous prétexte
de vétusté, d'usure, ou en tenant compte des
matériaux épargnés par le feu dans le bâtiment
incendié.

» Le règlement après sinistre est dès lors très
simple ; il consiste à expertiser uniquement les
marchandises et matériaux brûlés.

» On ne saurait trop recommander, dit le Tra-
vail National, pour toutes les usines récentes, cette
forme de contrat dans laquelle l'industriel assure
la somme de... (un million, par exemple), portant
globalement et indistinctement :

» A. Sur l'ensemble des bâtiments composant
rétablissement de la Société, quelles que soient leur
affectation, structure, notamment hangars, ateliers,
magasins, habitations, dépendances, y compris tous
aménagements ;

» B. Sur l'ensemble et la généralité de tous
objets quelconques, sans distinction ni exception,
composant le matériel industriel fixe ou mobile,
l'outillage, les agencements de toute, nature y
compris notamment les appareils de chauffage et
d'éclairage et leur installation, les transmissions et
canalisations, les mobiliers de bureau et autres, les
vêtements et outils du personnel, les approvision-
nements de combustible, le tout pouvant exister ou
existant dans l'établissement, soit en plein air, dans
les cours ou dépendances;

» C. Sur les matières premières de toutes pro-
venances et de toute nature, les marchandises fabri-
quées ou en cours de fabrication et généralement
sur tous les approvisionnements même déposés
dans les cours, dépendances;

» B. Sur les mobiliers personnels du directeur
et personnel logé ;

» E. Sur chevaux., voitures, harnais, fourrages,
grains, ustensiles et provisions d'écurie et remise;

» F. Sur tous dommages pouvant résulter de
l'explosion du gaz de houille, des éclats et, brisures
provenant d'appareils d'éclairage de l'électricité,
producteurs et conducteurs de vapeur et autres,
 
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