92
STANISŁAWA GOMUŁA
saints. Ce schema, caractetistique pour les courants mystiąues depuis le XIIe s., met en valeur bidee
theoiogique d’une entiere satisfaction pour les peches du monde, accomplie par la mort du Christ.
On peut en Pologne reunir un groupe relativement considerable de broderies ou le ChrisCest
represente sur la croix, aux pieds duquel se trouve la Sainte Vierge tombant en pamoison, soutenue par
saint Jean et Maria-Madeleine. Ce motif de la Marę de Dieu tombant en pamoison commence ^
apparaitre sur des broderies vers la fm du XVC s. Tout comme dans d’autres pays, en Pologne on peut
aussi distinguer plusieurs centres ou cet art se developpait: les plus importants sont ceux de Silesie et de
Cracovie, que nous connaissons par des oeuvres aussi eclatantes que la chasuble de Helentreuter,
chanoinę de Wrocław, ou celle de Pierre Kmita (Cracovie). Notre chasuble de Jasna Góra ne le códe en
rien a celles-ci. Vu qu’elle est don d’un archipretre de Cracovie, on devrait admettre son origine de cette
ville; on imagine difficilement une autre origine de la chasuble de Jasna Góra, puisque 1’atelier cracovien,
qui avait produit des oeuvres aussi parfaites que la chasuble de Kmita, fut un atelier largement connu et
universellement apprecie, et il pouvait satisfaire les gouts les plus fins.
STANISŁAWA GOMUŁA
saints. Ce schema, caractetistique pour les courants mystiąues depuis le XIIe s., met en valeur bidee
theoiogique d’une entiere satisfaction pour les peches du monde, accomplie par la mort du Christ.
On peut en Pologne reunir un groupe relativement considerable de broderies ou le ChrisCest
represente sur la croix, aux pieds duquel se trouve la Sainte Vierge tombant en pamoison, soutenue par
saint Jean et Maria-Madeleine. Ce motif de la Marę de Dieu tombant en pamoison commence ^
apparaitre sur des broderies vers la fm du XVC s. Tout comme dans d’autres pays, en Pologne on peut
aussi distinguer plusieurs centres ou cet art se developpait: les plus importants sont ceux de Silesie et de
Cracovie, que nous connaissons par des oeuvres aussi eclatantes que la chasuble de Helentreuter,
chanoinę de Wrocław, ou celle de Pierre Kmita (Cracovie). Notre chasuble de Jasna Góra ne le códe en
rien a celles-ci. Vu qu’elle est don d’un archipretre de Cracovie, on devrait admettre son origine de cette
ville; on imagine difficilement une autre origine de la chasuble de Jasna Góra, puisque 1’atelier cracovien,
qui avait produit des oeuvres aussi parfaites que la chasuble de Kmita, fut un atelier largement connu et
universellement apprecie, et il pouvait satisfaire les gouts les plus fins.