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Towarzystwo Naukowe <Lublin> [Editor]
Roczniki Humanistyczne: Historia Sztuki = History of art = Histoire de l'art — 43.1995

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Pieńkos, Andrzej: Ars moriendi w "epoce realizmu" uwagi o sylu XIX wieku
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https://doi.org/10.11588/diglit.27409#0138
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ANDRZEJ PIEŃKOS

sociale et économique. La situation et non le fait essentiel est analysée par les artistes du réalisme.
Une scène de jeunesse de Picasso, La science ou la charité, est parmi les meilleurs exemples, avec
- un demi-siècle auparavant - le tableau par Pils, La mort d’une soeur de charité.

Peindre la mort „sur le vif’, en direct, c'est le cas où le réalisme devient démasqué. Pour
éviter la pénétration défendue de l’aspect profond de l’agonie, les artistes du XIX siècle fuient
dans la tradition ancienne des .représentations du visage mort, ou cachent leur gêne (les propos
de Meissonier et de Helleu, ainsi que le cas de Monet, sont cités ici) derrière la forme trop con-
ceptualisée ou décorative pour qu’elle puisse porter encore le sens. Ce dernier procédé culmine
dans la création du „corps pictural” (N. Dubreuil-Blondin), de la forme autonome du tableau
impressioniste, expressioniste etc., où la mort n’est plus dangereuse pour la culture. Cette forme,
esclave de la culture, nait de la crise du réalisme. De ce point de vue, toutes les variantes du
symbolisme de la fin-de-siècle apparaissent comme la conséquence immédiate de l’objectivisme
positive du réalisme et constituent avec lui le „style” couvrant la plupart de phénomènes artisti-
ques du XIX siècle. Les oeuvres qui n’y s’adaptent pas, les images de la réalité de la mort, non
réduite à l’aspect séculaire, sont rares. Leur caractère semble marginal, en dehors de l’esthetique
„officielle” (les esquisses sur la mort de Valentine Godé-Darel par Hodler), ou même non-accep-
table à la peinture (L’enfant malade de Munch dans sa première version, non finie et retravaillée).
A ces oeuvres „scandaleuses” l’auteur a consacré ses autres études.

Tłum. Andrzej Pieńkos
 
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