Universitätsbibliothek HeidelbergUniversitätsbibliothek Heidelberg
Metadaten

Rocznik Historii Sztuki — 14.1984

DOI Artikel:
Mikocka-Rachubowa, Katarzyna: Nagrobki Stefana Batorego i Anny Jagiellonki w katedrze wawelskiej. Kilka uwag i hipotez
DOI Seite / Zitierlink: 
https://doi.org/10.11588/diglit.14265#0105
Überblick
loading ...
Faksimile
0.5
1 cm
facsimile
Vollansicht
OCR-Volltext
102

KATARZYNA Ml KOCKA

koronne i Wielkiego Księstwa Litewskiego. Zęby Wilcze. Węże itd. Drutowe kraty za okny świetne (z) cienkiego drutu.
Kraty żelazne obiedwie do kaplice pomalować czerwoną farbą na olej. Chór wszyciek i co jedno w kaplicy i na którym
mieścu będzie odnowienia i ozdoby potrzebowało, to wszyćko odprawić będzie mial. Sklep podmurować do mieśca roboty
grobu, gdzie ciało króla JMci będzie pomknione wewnątrz, a na wierzchu ciała króla JMci ma być kamień wielki,
twardy na ziemi położony. Groby stare przestawić na insze mieśca. będzie li mogło być w tej kaplicy za poradą
jego miłości prelatora krakowskiego. Pawiment wszyciek nowy będzie z kamienia kwadratowego, modrego, myślimickiego
prawie cudnego urobić i posadzić. Ta tedy wszyćka robota według wizerunku i pisania zrobiona i postawiona ze wszyćkicm
ochędożona ma być przez Santego Gucciego muratora w tym roku na Boże Narodzenie przyszłe, a najdalej na Wielkanoc
w roku blisko idącym 1595. Za którą robotę i materyią wszyćką przezeń sposobioną co jedno jest opisane dostatecznie,
i ochędożenie oddaną zapłatę będzie mial od nas złotych polskich pięć tysięcy pięćset i iżeby przy tej umowie zarazem
oddajemy rozkazami dwa tysiące złotych. Ostatek sumy kazaliśmy tedy oddać zarazem do rąk urodzonego Hiacincta
Mlodziejowskiego. podskarbiego nadwornego, to jest złotych półczwarta tysiąca polskich, któremu i dozór roboty tej od
nas jest zlecony. Z tych tedy pieniędzy na święty Michał blisko przyszły temu Santemu Guccemu odda złotych dwa tysiąca.
A przy dokończeniu roboty półtora tysiąca złotych, ostatek, gdy będzie potrzeba zupełnie odda i odliczy. Działo się to
w Warszawie, dnia piątego maja. nazajutrz po świętym Krzyżu roku 1594."

II. Napis na nagrobku Anny Jagiellonki w Kaplicy Zygmuntowskiej w katedrze wawelskiej:

„D/ео/ O/ptimo/ М/aximo/ /D/omina/ ANNA IAGHELLONIA. SIG/ismundi/ I REGIS FILIA. IAGHELLONU/m/
ULTIMA PROPAGO. STEPHANI BATHORAEI/ MAXIMI REGIS CONIU/n/X. MUNIFICA. PIA, RELIGIOSA,
TRIU/m/ INTER/r/EGNORU/m/ PIGNUS CONCORDIAE / COMMUNIS MORTALITATIS MEMOR/iae/, HOC MONU-
МЕ/n/TU/m/ CINERIBUS SUIS CONSTRUXIT. VIXIT OMNIU/m/REGIARU/m/VIRTUTU/m/LAUDE FLOREN/s/
PER SINGULOS A ET ATI S SUAE GRADUS. MAXIME LAUDATA. / SACELLU/m/ HOC VESTIVIT ТЕСТО AURATO.
ORNAMENTIS ET CENSU LOCUPLETAVIT. EXTINCTA /IX SEPT/embris/ NATALIS SUI LXXIII. SUMMO LUCTU
SIGIS/mundi/ R/egis/ III. SORORIS FILII ET TOCIUS REGNI / MERORE INGENTI ANNO MDLXCVI /sic/".

TOMBEAUX DE STEFAN BATHORI ET D'ANNE JAGELLON DANS LA CATHEDRALE DE WAWEL

QUELQUES REMARQUES ET HYPOTHÈSES

Le tombeau du roi Stefan Bathori dans la chapelle Notre Dame de la cathédrale de Cracovie. réalisé par Santi
Gucci en 1595. attire notre attention non seulement en considération du personnage du défunt et des valeurs artistiques
élevées de l'ouvrage. C'est la seule oeuvre signée que cet éminent artiste forentin. actif en Pologne, avait laissée, et encore,
ce qui était rare à l'époque, le contrat pour son exécution existe toujours. Ce contrat, passé à Varsovie en dale du
5 mai 1594, entre la fondatrice, reine Anne Jagellon épouse de Stefan, et l'artiste, concerne le réaménagement de la
chapelle Notre Dame et sa transformation en mausolée Bathori. Une bonne partie du texte occupe la description
du projet du tombeau présenté par l'artiste à la reine. Certains chercheurs ont remarqué que la description diffère quelque
peu de l'aspect définitif du monument, mais les changements en question étaient en général réputés de peu d'importance.

L'examen détaillé du texte du contrat décrivant l'oeuvre projetée et l'étude du monument qui a été finalement érigé
dans la chapelle, permettent de conclure que les modifications du projet initial étaient tout autre qu'insignifiantes.

Le tombeau, tel qu'il a été décrit dans le contrat, devait être une composition triaxiale où. dans la partie centrale,
dans une niche en arcade, devait reposer, sur un sarcophage, la ..personne du roi" - probablement une effigie en ronde
bosse. Et pourtant, dans le tombeau réalisé, nous voyons dans cet endroit une plaque en haut relief avec la figure
du roi qui occupe le bas de la niche tandis que le sarcophage est constitué d'une partie du socle. Dans la partie
supérieure de la niche en arcade devaient être placées des guirlandes et un cartouche avec armoiries de la Pologne et de la
Lithuanie. le tout surmonté d'une couronne avec une tête d'ange audessus d'elle. Par contre, le tombeau réalisé possède,
à cet endroit, une table d'inscription soutenue par trois angelets. Dans les niches latérales, les ligures allégoriques
Fortitudo et Prudentia — prévues par le contrat sont bien présentes, mais au dessus d'ells se trouvent des amphores en
Pammes au lieu des deux anges portant des drapeaux aux armoiries de la Pologne et de la Lithuanie. prévus par
le contrat. Sur le socle devaient probablement être placés trois tableaux à inscriptions, tandis que dans le tombeau
réalisé nous voyons un rang de cartouches et. au dessous d'eux, quelques tables rectangulaires et des motifs décoratifs.
Selon le projet, l'ensemble devait être couronné d'une table en albâtre avec inscription, soutenue par un ange, le loin
entouré de panoplies — à présent le tympan couronnement est orné de trois cartouches avec armoiries de la Pologne,
de la Lithuanie et des Sforza. On constate ainsi que le tombeau décrit dans le contrat différait sensiblement de celui qui
a été définitivement réalisé et mis en place dans la chapelle.

Le projet originaire, non réalisé, était probablement conforme à la dernière volonté du roi. exprimée dans son testament
du 12 mai 1585. Stefan Bathori voulait que son tombeau soit réalisé d'après le modèle de celui de son frère Christophe
se trouvant en Transylvanie, sculpté dans les années 1582-84 par Willem van den Block. La structure de l'ouvrage projeté
démontre en effet des affinités avec le monument transylvain (reconstruit par les historiens d'art puisque l'original
n'existe plus). De la correspondance de la reine Anne on peut déduire qu'on a voulu, au début, commander l'ouvrage
chez le même artiste — van den Block. Quel était donc le motif de ce changement de projet?

Les spécialistes qui se sont occupés de l'oeuvre en question supposaient jusqu'à présent que le tombeau projeté, destiné
 
Annotationen