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Le rire: journal humoristique — N.S. 1911 (Nr. 415-438)

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https://doi.org/10.11588/diglit.19091#0028

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— Dis donc, tu mettrais une « 1 » ou deux, à « voler » ?

__ Mets-en deux, va. Pour un aviateur... c’est plus convenable. Dessin de J. Villemot.

SALADE DE RIBOUIS !

Pierre Fribourg est un financier (plus à
la côte qu'à la cote) et qui, sous des appa-
rences luxueuses, oit surtout d'expédients
et de combines à la manque.

Dix personnes, appartenant au meilleur
monde, sont réunies autour de sa table,
très brillamment servie, et le repas est
fort gai.

Berzac, riche spéculateur, qui se trouve
placé auprès de Madame Le Tissier, la
jeune et jolie femme d’un avocat à la Cour
d'apqel, s'adressant à sa voisine. — Ces
Fribourg, quels gens charmants!

Mme Le Tissier. — Je les aime beaucoup.
C’est la première fois que vous venez chez
eux?

Berzac. — La seconde. Et, vous l’avoue-
rai-je? C’est surtout parce que je savais
vous rencontrer ici que je suis revenu ce
soir.

Mme t,e Tissier, rougissante. — Taisez-
vous! Je serais capable de vous croire!

(De l'autre côté de la table.)

Le Tissier, bas à Mme Desbois, la femme
d'un gros marchand de champagne. —
Comment se fait-il que je ne vous aie pas
revue depuis bientôt une semaine? Auriez-
vous renoncé à venir apprendre... le droit
romain avec moi?...

Mme Desbois. — Oh ! non! vous êtes trop
bon professeur!... Mais mon mari n’a pas
quitté Paris un seul jour!...

Le Tissier, d’une voix pleine de passion.
— Donc... àsonprochainvoyageà Epernav...

Mme Desbois, dans un souffle. — Oui...

Fribourg, surveillant ses convives du
coin de l'œil, — Ils vont bien tous! Jusqu’au
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