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https://doi.org/10.11588/diglit.5564#0034
2* Histoire
çure se résoudre, dans un si grand deuil ,
a solemniser une fête qui ne rdpiroit que
la joie & l'allégreiîe. Elle continua jus-
ques sous les Empereurs Chrétiens. Va-
ZofiM. lentinien avoit résolu de l'abolir : mais
èist.nb. 4. Prétextât , Proconsul de la Grèce , lui
repréfenta d'une manére si vive & si tou-
chante la douleur que cauleroit à tous les
peuples l'extin&ion de cette fête , qu'il
la laissa encore subsister. On croit que
ce fut le grand Théodose qui l'abolit en-
tièrement , ausîi bien que toutes les au-
tres cérémonies payennes.
ARTICLE SECOND.
Des Augures, des Oracles, &c.
Rien n'eit plus commun dans l'histoi-
re ancienne que d'entendre parler d'ora-
cles , d'augures, de divinations. On ne
faisbit point de guerres , on n'envoioit
point de colonies , on n'entreprenoit ,
iqit en public soit en particulier, aucune
affaire qui fût de quelque conséqucnce ,
sans avoir auparavant consulté les dieux.
C'étoitune coutume généralement établie
chez tous les peuples, Egyptiens , Assy-
riens , Grecs , Romains : ce qui marque
sans doute , comme je l'ai déjà observé,
qu'elle venoit d'une ancienne tradition, &
qu'elle avoit pris son origine dans la reli-
gion même & dans le culte du vrai Dieu.
En effet, on ne peut douter qu'avant 1(
dé-
çure se résoudre, dans un si grand deuil ,
a solemniser une fête qui ne rdpiroit que
la joie & l'allégreiîe. Elle continua jus-
ques sous les Empereurs Chrétiens. Va-
ZofiM. lentinien avoit résolu de l'abolir : mais
èist.nb. 4. Prétextât , Proconsul de la Grèce , lui
repréfenta d'une manére si vive & si tou-
chante la douleur que cauleroit à tous les
peuples l'extin&ion de cette fête , qu'il
la laissa encore subsister. On croit que
ce fut le grand Théodose qui l'abolit en-
tièrement , ausîi bien que toutes les au-
tres cérémonies payennes.
ARTICLE SECOND.
Des Augures, des Oracles, &c.
Rien n'eit plus commun dans l'histoi-
re ancienne que d'entendre parler d'ora-
cles , d'augures, de divinations. On ne
faisbit point de guerres , on n'envoioit
point de colonies , on n'entreprenoit ,
iqit en public soit en particulier, aucune
affaire qui fût de quelque conséqucnce ,
sans avoir auparavant consulté les dieux.
C'étoitune coutume généralement établie
chez tous les peuples, Egyptiens , Assy-
riens , Grecs , Romains : ce qui marque
sans doute , comme je l'ai déjà observé,
qu'elle venoit d'une ancienne tradition, &
qu'elle avoit pris son origine dans la reli-
gion même & dans le culte du vrai Dieu.
En effet, on ne peut douter qu'avant 1(
dé-