des Peases et des Grecs. 47
ARTICLE TROISIEME.
Des Jeux é* des Combats.
Les J ux & les Combats faisoient par-
tie de la religion, & entroient dans pres-
que toutes les fêtes des ancktts ; & par
cette raison ils doivent ici trouver leur
place. Soit qu'on en considére l'origi-
ne , ou qu'on en examine le but , il ne
doit pas paroitre étonnant qu'ils aient eu
un si grand cours parmi les peuples les
plus policés.
Hercule, Thésée , CaMor & Pollux,
& les plus grands Héros de l'antiquité,
non seulement en furent les instituteurs
ou les réparateurs, mais ils se firent en-
core une gloire d'en pratiquer eux-mê-
mes les exercices, & un mérite d'yréus-
sir. Vainqueurs des monstres & des en-
nemis publics du genre humain , ils ne
crurent pas se rabaisser en aspirant aux
vidoires qu'on- remporte dans ces com-
bats , ni que les nouvelles couronnes
dont on ceignoit leurs têtes dans ces
Jeux solennels fissent perdre aux ancien-
nes leur éclat & leur verdure. Ausii
voions-nous que ces Combats & ces
Jeux faisoient la matière des vers des
plus fameux poètes , qui en s'immorta-
lisant eux-mêmes par la beauté de leur
poésie , prétendoient bien ausii procurer
une immortalité de gloire à ceux dont ils
çélébroient les victoires. De là vint cet-
te
ARTICLE TROISIEME.
Des Jeux é* des Combats.
Les J ux & les Combats faisoient par-
tie de la religion, & entroient dans pres-
que toutes les fêtes des ancktts ; & par
cette raison ils doivent ici trouver leur
place. Soit qu'on en considére l'origi-
ne , ou qu'on en examine le but , il ne
doit pas paroitre étonnant qu'ils aient eu
un si grand cours parmi les peuples les
plus policés.
Hercule, Thésée , CaMor & Pollux,
& les plus grands Héros de l'antiquité,
non seulement en furent les instituteurs
ou les réparateurs, mais ils se firent en-
core une gloire d'en pratiquer eux-mê-
mes les exercices, & un mérite d'yréus-
sir. Vainqueurs des monstres & des en-
nemis publics du genre humain , ils ne
crurent pas se rabaisser en aspirant aux
vidoires qu'on- remporte dans ces com-
bats , ni que les nouvelles couronnes
dont on ceignoit leurs têtes dans ces
Jeux solennels fissent perdre aux ancien-
nes leur éclat & leur verdure. Ausii
voions-nous que ces Combats & ces
Jeux faisoient la matière des vers des
plus fameux poètes , qui en s'immorta-
lisant eux-mêmes par la beauté de leur
poésie , prétendoient bien ausii procurer
une immortalité de gloire à ceux dont ils
çélébroient les victoires. De là vint cet-
te