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https://doi.org/10.11588/diglit.5564#0079
»es Perses it dbs Grecs. 67
ou d'autre métal, comme le fer & le cui-
vre. Ceux qui s'exerçoient à ce combat,
s'appelloient Dij'cabotes, c'est-à-dire Jet-
teurs ,. Lanceurs de disque. L'épithéte
de **TtipL*hoi, c'elt-à-dire que l'on porteiliai.î.
sur l'épaule, qu'Homère donne à cet in-v.vu
strument, fait assez connoitre qu'il étoit
d'une telle pesanteur, que les mains seu-
les n'auroient pusuffire pour letranspor-
ter d'un lieu à un autre, & qu'il n'y a-
voit que les épaules qui pulTent soutenir
pendant quelque tems un pareil fardeau.
Le but de cet exercice,comme de pres~
que tous les. autres, étoit de sortifier lej
corps , & de rendre les hommes plus ro-
bulles, & plus propres à porter le poids
des armes, & à en faire usage. A la
guerre on étoit souvent obligé de porter
des fardeaux qui nous paroilsent aujour-
d'hui '6BX. ùfs, solt en vivres, en fasci-
•nés, en puûlïadess ihk pour l'escalade
des murs, lorsque plusieurs assiégeans,
pour en égaler la hauteur, montoient sur
les épaules les uns des autres.
Les Athlètes, lorsqu'îî vouloient pous-
ser le Diique,prenoient la polture la plus
propre à favoriser cette impulsion; c'est-
à-dire qu'ils avancoient un de leurs pies,
sur lequel ils courboient tout le corps.
Ensuite, balançant le bras chargé du Dis-
que, ils lui faisoient faire plusieurs tours
presque horizontalement, pour le chasser
avec plus de force : après quoi ils le
pousîbient de la main, du bras, & , pour
ainsi dire, de tout le corps, qui suivoit
ou d'autre métal, comme le fer & le cui-
vre. Ceux qui s'exerçoient à ce combat,
s'appelloient Dij'cabotes, c'est-à-dire Jet-
teurs ,. Lanceurs de disque. L'épithéte
de **TtipL*hoi, c'elt-à-dire que l'on porteiliai.î.
sur l'épaule, qu'Homère donne à cet in-v.vu
strument, fait assez connoitre qu'il étoit
d'une telle pesanteur, que les mains seu-
les n'auroient pusuffire pour letranspor-
ter d'un lieu à un autre, & qu'il n'y a-
voit que les épaules qui pulTent soutenir
pendant quelque tems un pareil fardeau.
Le but de cet exercice,comme de pres~
que tous les. autres, étoit de sortifier lej
corps , & de rendre les hommes plus ro-
bulles, & plus propres à porter le poids
des armes, & à en faire usage. A la
guerre on étoit souvent obligé de porter
des fardeaux qui nous paroilsent aujour-
d'hui '6BX. ùfs, solt en vivres, en fasci-
•nés, en puûlïadess ihk pour l'escalade
des murs, lorsque plusieurs assiégeans,
pour en égaler la hauteur, montoient sur
les épaules les uns des autres.
Les Athlètes, lorsqu'îî vouloient pous-
ser le Diique,prenoient la polture la plus
propre à favoriser cette impulsion; c'est-
à-dire qu'ils avancoient un de leurs pies,
sur lequel ils courboient tout le corps.
Ensuite, balançant le bras chargé du Dis-
que, ils lui faisoient faire plusieurs tours
presque horizontalement, pour le chasser
avec plus de force : après quoi ils le
pousîbient de la main, du bras, & , pour
ainsi dire, de tout le corps, qui suivoit