des Perses et des Grecs. Si
voions dans une ode de Pindare ccmpo-
sée à Ton honneur, qu'il remporta le prix,
dans la course équellre.
Personne n'a jamais porté sî loin qu'Ai-*''*'; j'«
cibiade l'ambition de briller dans les Jeux ^'i'?a£
publics de la Grèce, où il se distingua
d'une manière éclatante par la quantité
de chevaux qu'il nourrissoit pour ies
courses, & par le grand nombre de les
chars. Car il n'y a jamais eu de parti-
culier, ni de Roi même, qui ait envoieT
comme lui sept chars en même tems aux
Jeux Olympiques. Il y remporta le pre-
mier, le sécond, & le troisiéme prix,
honneur que personne n'avoit jamais eu
avant lui. Le fameux poète Euripide cé-
lébra ses victoires par une ode, dont Plu-
torque nous a conservé un fragment. Ce
vainqueur, après avoir fait des sacrifïces
somptueux à Jupiter , donna un repas
magnifique à ce nombre innombrable de
peuple qui avoit assilié aux Jeux. On a
de la peine à comprendre comment les '
richesles d'un particulier pouvoient sus-
fire à une dépense si énorme. Mais An-
tisthéne, disciple de Socrate, qui rendoit
témoignage de ce qu'il voioit, nous ap-
prend que plusieurs villes des Alliés four-
niiîbient à Alcibiade comme à l'envi tout
ce qui étoit nécessaire pour soutenir une
il incroiable magnificence ; équipage ,
chevaux , tentes, viclimes, viandes les
plus exquises, vins les plus délicats, en
un mot tout ce qu'il faloit pour sa table
k, pour son train. Le pallage est remar-
D 5 quiî-
voions dans une ode de Pindare ccmpo-
sée à Ton honneur, qu'il remporta le prix,
dans la course équellre.
Personne n'a jamais porté sî loin qu'Ai-*''*'; j'«
cibiade l'ambition de briller dans les Jeux ^'i'?a£
publics de la Grèce, où il se distingua
d'une manière éclatante par la quantité
de chevaux qu'il nourrissoit pour ies
courses, & par le grand nombre de les
chars. Car il n'y a jamais eu de parti-
culier, ni de Roi même, qui ait envoieT
comme lui sept chars en même tems aux
Jeux Olympiques. Il y remporta le pre-
mier, le sécond, & le troisiéme prix,
honneur que personne n'avoit jamais eu
avant lui. Le fameux poète Euripide cé-
lébra ses victoires par une ode, dont Plu-
torque nous a conservé un fragment. Ce
vainqueur, après avoir fait des sacrifïces
somptueux à Jupiter , donna un repas
magnifique à ce nombre innombrable de
peuple qui avoit assilié aux Jeux. On a
de la peine à comprendre comment les '
richesles d'un particulier pouvoient sus-
fire à une dépense si énorme. Mais An-
tisthéne, disciple de Socrate, qui rendoit
témoignage de ce qu'il voioit, nous ap-
prend que plusieurs villes des Alliés four-
niiîbient à Alcibiade comme à l'envi tout
ce qui étoit nécessaire pour soutenir une
il incroiable magnificence ; équipage ,
chevaux , tentes, viclimes, viandes les
plus exquises, vins les plus délicats, en
un mot tout ce qu'il faloit pour sa table
k, pour son train. Le pallage est remar-
D 5 quiî-