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des Perses et des Grecs. 4^1
eu son prédécesseur, d'imposer cetre loi
aux peuples de la Grèce. L'Egypte de-
puis lontems avoit secoué le joug, &
donnoit de justes inquiétudes à l'Empire.
Ochus avoit résolu d'aller en personne
soumettre les rebelles. Il avoit extrê-
mement à cœur cette expédition, & il
ne négligeoit rien de ce qui la pouvoit
faire réussir. La fameuse retraite des Dix
mille , sans parler de beaucoup d'autres
adions de ce genre , avoit lailté dans la
Perse une grande idée du courage des
Grecs. Ce Prince comptoit infiniment
plus sur un petit corps de troupes Grec-
ques qu'il auroit à sa lblde, que sur l'ar-
mée entière de ses Perses quelque nom-
breuse qu'elle fût , & il sentoit bien que
les divisions intestines de la Grèce met-
traient les villes hors d'état de lui four-
nir le nombre de soldats dont il avoit
besoin.
Enfin , en bonne politique , il ne de-
voir point s'engager dans l'Egypte, qu'il
n'eût pacifié tout ce qu'il lahîoit derrière
lui, l'Ionie sur-tout, & les autres pro-
vinces voisines. Or le moien le plus sûr
de les contenir dans le devoir, étoit de
leur ôter toute espérance de pouvoir at-
tendre du secours des Grecs , qui étoit
leur reiïburce ordinaire dans les tems de Dhd. l.is,
révoltes, sans qubi ils étoient peu es état P- ^4I*
de sormer de grandes entreprises.
Quand Ochus eut pris toutes ces me-
sures, & fait tous ses préparatifs, il se
rendit sur les frontières de la Phéniciè,

 
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