ses Perses et des Grecs. ^09
Je doute fort qu'à Rome , sur tout
dans les derniers tems, l'affaire eût tour-
né de cette sorte. Car nous voions que ,
quelques mouvemens que se donnaient
les Tribuns du peuple, & à quelque ex-
trémité que cette querelle fût pousTée, il
ne fut jamais pouible de porter les Ri-
ches, qui étoient bien plus entreprenans
que ceux d'Athènes , a renoncer àlapos-
lession de terres qu'ils a voient ulurpées
par une contravention manifeste aux ré-
glemens de l'Etat. La loi de Démosthé-
ne fut approuvée & ratifiée par le Sénat
& par le peuple.
On voit, parce qui vient d'être dit, que
les Triérarques fournisloient à leurs frais
& dépens, les galères, & tout ce qui ler-
voit à les équiper. C'étoit l'Etat qui paioit
les matelots & les soldats, ordinairement-
sur le pjé de trois oboles par jour, c'est-
à-dire de cinq sols, comme je l'ai mar-
qué ailleurs. La paie des Osficiers mon-
toit plus haut.
Le Triérarque commandoitrle vaisTeau,*
& donnoit l'ordre à tout l'équipage. Lors-
qu'ils étoient deux,chacun exerçoitpen-
dant sîx mois.
Quand ils sortoient d*exercice, ils é-
îoient obligés de rendre compte de leur
administranon. L'Extriérarque remettoit
l'attirail de la galère, ou à son Sueces-
seur, ou à la République. Et le Soc-
cesleur étoit obligé d'aller aussi-tôt rem-
plir la place vacante: s'il ne se rendoic
pas à son poste au tems-marqué, iLétoir.
m$ à l'amende» % % im
Je doute fort qu'à Rome , sur tout
dans les derniers tems, l'affaire eût tour-
né de cette sorte. Car nous voions que ,
quelques mouvemens que se donnaient
les Tribuns du peuple, & à quelque ex-
trémité que cette querelle fût pousTée, il
ne fut jamais pouible de porter les Ri-
ches, qui étoient bien plus entreprenans
que ceux d'Athènes , a renoncer àlapos-
lession de terres qu'ils a voient ulurpées
par une contravention manifeste aux ré-
glemens de l'Etat. La loi de Démosthé-
ne fut approuvée & ratifiée par le Sénat
& par le peuple.
On voit, parce qui vient d'être dit, que
les Triérarques fournisloient à leurs frais
& dépens, les galères, & tout ce qui ler-
voit à les équiper. C'étoit l'Etat qui paioit
les matelots & les soldats, ordinairement-
sur le pjé de trois oboles par jour, c'est-
à-dire de cinq sols, comme je l'ai mar-
qué ailleurs. La paie des Osficiers mon-
toit plus haut.
Le Triérarque commandoitrle vaisTeau,*
& donnoit l'ordre à tout l'équipage. Lors-
qu'ils étoient deux,chacun exerçoitpen-
dant sîx mois.
Quand ils sortoient d*exercice, ils é-
îoient obligés de rendre compte de leur
administranon. L'Extriérarque remettoit
l'attirail de la galère, ou à son Sueces-
seur, ou à la République. Et le Soc-
cesleur étoit obligé d'aller aussi-tôt rem-
plir la place vacante: s'il ne se rendoic
pas à son poste au tems-marqué, iLétoir.
m$ à l'amende» % % im