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Muzeum Narodowe <Breslau> [Editor]; Muzeum Śla̜skie <Breslau> [Editor]
Roczniki Sztuki Śląskiej — 1.1959

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https://doi.org/10.11588/diglit.13592#0304
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RESUMES

Kazimierz Smutek, La techniąue du forage
dans la pierre a 1'epoóue de transition entre l'age neo-
lithiąue et l'age do bronze.

Le procede du forage des orifices dans la pierre,
phase indispensable de la production des outils a l'age
neolithiąue, n'a pas trouve jusqu'a 1'heure actuelle une
explication suffisante dans la litterature archeologi-
que. On n'a' pas fait notamment de recherches detail-
lees en ce qui concerne les cónes de dechets, formes
pendant le forage a 1'interieur des vrilles tubulaires,
bien que ces cónes, en tant que produits secondaires,
peuvent fournir plus de donnees que les orifices des
manches polis a dessein.

L'analyse de neuf specimens de cónes coupes en
serpentin, conserves dans les collections du Musee
Silesien a Wrocław, permet de formuler toute une
serie de conclusions concernant la technique de fora-
ge.

Les cónes a surface superieure lisse font penser
forcemnet que le forage commenęait par la paroi
superieure de 1'outil, deja presque entierement modele,
dont les parois etaient polies et que seule la surface
inferieure etait restee a 1'etat brut pour etre achevee
apres le forage de l'orifice. II s'agissait notamment
d'eviter un faęonnage repetę pour le cas ou pendant
le processus de forage, en raison d'une pression trop
forte de la vrille ou de la jointure trop faible de
1'objet avec sa base, il ne s'ensuive un defoncement
des couches inferieures de la pierre. Ce dernier cas
pourrait facilement se produire avec les hachettes du
type silesien, dont les surfaces inferieures sont cour-
bees en arc et de ce fait rendent impossible une
jointure etroite de l'objet avec sa base. II existe des
exemples qui demontrent que dans ces circontances
on commenęait le forage par la surface inferieure,
toutefois leur nombre infime les qualifie comme
des cas exceptionnels.

Pour eviter, a force de pression, le defoncement
des couches de la pierre avant d'avoir acheve le
forage, on pratiquait egalement le forage des deux
cotes, ce dont temoignent les ouvertures du manche
ayant la formę d'un double cóne. Cependant, etant
donnę la difficulte du pointage reciproque et un agen-
cement approprie du manche, ce systeme n'etait pas
generalement en usage, du moins en ce qui concerne

les hachettes du type silesien, parmi lesąuelles il
n'y a que quelques specimens qui accusent une
ouverture a double cóne.

Les cónes conserves ayant des surfaces superieu-
res et inferieures rugueuses et irregulieres demon-
trent qu'ils ont ete casses pendant 1'operation du
forage. Cette fracture pouvait etre accilentelle causee
par la deterioration de la rotation de la vrille ou
bien elle etait provoquee a dessein, pour reduire la
surface du frottement de la vrille ou, lorque celle-ci
etait deterioree par 1'usage, pour la subslituer par
une autre. A l'extension de la surface du frottement
pouvait egalement contribuer le contact du plafond
de la vrille usee avec la surface superieure du
cóne, particularite dont temoignent les sillons con-
centriques circulaires aux sommets d'autres cónes
conserves.

Parmi les ossements trouves, datant de l'epoque
transitoire entre l'age neolithique et l'age du bronze,
les vrilles en os font defaut, ce qui rend vraisembla-
ble l'usage des vrilles en branches de sureau, faci-
lement accessible et ne demandant pas de traitement
special. Les noeuds naturels, se trouvant a l'interieur
des branches ou meme des tampons de bois poses
a dessein, protegeaient les parois des vrilles contro
des felures et formaient lesdits plafonds. Les bouts
des vrilles destines au travail, contrairement a l'opi-
nion de certains explorateurs, n'etaient pas aiguises,
mais formes d'anneaux plats au profil, ce qui rendait
possible 1'action des grains de sable, repandus sur
la surface de la pierre. Une telle formntion des
vrilles est demontree par les larges traces sur les
outils avec les orifices inacheves.

II faut egalement considerer comme erronee
1'opinion que les vrilles prenaient a dessein la formę
d'un cóne renverse vers le bas, ce qu'indiqueraient
les orifices coniques des manches. L'auteur a consta-
te par experience la structure spontanee de cette
formę, en raison du frottement des parois exterieures
de la vrille. La meme chose s'applique aux parois
interieures, mais dans ce cas 1'angle de 1'inclinaison de
la surface est dirige dans le sens contraire. L'orificc
du manche se retrecit, par consequent vers le bas,
tandis qu'inversement le cóne formę a l'interieur de
 
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