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Muzeum Narodowe <Breslau> [Editor]; Muzeum Śla̜skie <Breslau> [Editor]
Roczniki Sztuki Śląskiej — 1.1959

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https://doi.org/10.11588/diglit.13592#0305

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RfiSUMfiS

la vrille s'elargit vers le bas. Cette formę coniąue de
l'orifice devait servir a assujettir le manche plus
solidement, probablement en le coinęant du haut par
deux coins fixes aux bords.

En classant les outils, il convient de tenir compte
du fait que la deformation de sa faęon ne prouve
guere la degeneration du modele ou sa nouvelle varie-
te, alors qu'elle peut provenir simplement d'un vice
de traitement propre au forage, ce qui entraine la
necessite d'une modification partielle de 1'outil.

Janusz Kramarek, Ornementation des vases
d'argile en Silesie au Moyen Age.

En nous basant sur les recherches archeologiąues
en Silesie. nous pouvons conclure que, malgre son
caractere regional, la ceramique du Moyen Age recule
provenant des fouilles silesiennes se rattache, au
point de vue technique de l'execution, de la formę
et surtout de 1'ornementation, a la ceramique utilisee
a cette epoque non seulement sur le territoire de la
Pologne mais sur toute 1'etendue des pays slaves
occidentaux. On a distingue en principe trcis manie-
res d'ornementation des vases d'argile: moyennant
le burin, le peigne et 1'empreinte, selon le progres
de la technique de la production. Les motifs de deco-
ration composee, temoignant d'une invention indi-
viduelle des potiers, proviennent des poteries petries
et faconnees ,dans ses parties superieures sur une
roue rotative a vitesse lente. Ce n'est que vers la fin
du XIIe siecle, par suitę de 1'emploi de la roue rotative
a vitesse acceleree, que le cachet individuel de
l'ornementation se perd, jusqu'a un certain degre,
au profit d'une espece de schematisme. Le choix de
1'ornementation etait determine par la tradition de
l'atelier ainsi que par le goiit esthetique du client.
Des raisons irrationnelles, les influences de !'ancienne
religion payenne ou de la magie jouaient plutót un
role secondaire. L'art de l'epoque reculee du Moyen
Age est le plus pur, natif polonais, n'etant pas encore
corrompu par des influences etrangeres et son etude
approfondie peut contribuer a connaitre la genese
de 1'art folkloriąue polonais.

Zbisław Michniewicz, Uaigle blanc du monu-
ment funeraire de Henri IV. a Wrocław.

Le monument funeraire de Henri IV, classe parmi
les monuments les plus remarquables de ce genre en
Europę, a eveille 1'attention non seulement des histo-
riens d'art mais aussi des historiens, vu que 1'on y
voit a cote des aigles d'armoiries des Piasts silesiens
un motif exceptionnel dans la science heraldique
silesienne, notamment 1'aigle blanc couronne, sur
1'email pourpre, portant par consequent les couleurs
polonaises, la gorge ornee d'un croissant silesien.

24,9

L'opinion adoptee par la litterature d'avant-
guerre que les armoiries de la region de Cracovie,
rehaussees d'une couronne figurees ici, devraient
suggerer les tendances unificatrices d'un programme
monarchique de Henri, semble peu convaincante, de
meme que 1'interpretation du croissant ornant la
gorge de 1'oiseau — lequel n'apparait pas dans
1'embleme de Cracovie avant Henri — comme etant
le symbole de 1'unification de la Silesie avec la
region de Cracovie.

L'analyse de la matiere sigillographique, rangec
par region et chronologiquement, amene au jour
certains elements caracteristiques, traites jusqu'a pre-
sent trop superficiellement.

Au milieu de XIIIe siecle (depuis 1252) 1'image
de l'aigle s'etablit comme armoirie de la region de
Cracovie, alors que dans les autres regions elle cede
la place aux armoiries de familles et tend a disparaitre
comme en Grandę Pologne, ou bien sa symbolique
suoit une reduction, comme anterieurement en Basse-
Silesie par 1'addition du croissant. II convient de
rechercher les raisons de ce phenomene dans le
traditionnalisme incontestable de la figurę de l'aigle,
propage deja au debut du XIIIe siecle, ce qui d'une
part iui permettait bientót de personnifier la symbo-
lique d'idees unificatrices, rattachees a la region cen-
trale de Cracovie et d'autre part empechait de s'en
servir en guise d'armoiries de femilles dans les re-
gions particulieres.

Au moment de l'avenement de Henri IV. a Cra-
covie (en 1288), l'aigle constituait deja 1'embleme
initial de 1'etat, mais il ne possedait alors ni la
couronne, ni d'autres signes speciaux que comporte
la statuaire et selon toute probabilite il etait blanc
sur l'ecu rouge. II en ressort que le blason couronne
du monument n'est pas l'aigle de Cracovie, d'autant
plus que les figures heraldiques de Henri ne com-
portent pas les armoiries de la region de Cracovie.
II y a lieu de supposer qu'en principe conforme a sa
structure, grace au croissant, 1' armoirie du monument
funeraire constitue 1'embleme de la Silesie, resultant
de bien d'autres principes de la symbolique politique
et territoriale que l'unification de la Petite-Pologne
avec la Silesie pendant le regne de Henri.

Cette assertion semblerait trouver sa corroboration
dans le fait que le sceau de Przemysł II. de la
Grande-pologne datant de 1'annee 1290 denonce un
embleme analogue d'un aigle couronne avec un
croissant ornant sa gorge a cote d'un aigle ordinaire
sans couronne ni croissant. Ce dernier ne peut etre
autre que l'aigle de la region de Cracovie, exprimant
dans ce cas les revendications d'un heritier legitime.
duc de la Grande-Pologne, affirmant le droit a sa
possession, comme c'etait le cas avec un autre sceau
de ce prince, anterieur d'un mois, dont il s'etait servi
a Cracovie et qui portait un aigle sur 1'ecusson.
Des exemples analogues, ou des pretendants a la
region de Cracovie se servaient de 1'embleme de
Cracovie, etaient fournis anterieurement par deux
 
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