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VOYAGE PITTORESQUE
D E
LA GRANDE-GRÈCE
CHAPITRE CINQUIÈME
CALABRE CITÉ RI EU RE.
ROUTE DE POLICORO JUSQU'À CORIGLÏANO,
PRÈS DU LIEU OÙ ÉTOIT SITUÉE L'ANTIQUE SYBARIS,
E jst
PASSANT
PAR ROCCA IMPERIALE, CASTEL ROSETTO
et CASAL NUOVO.
JN O U S quittâmes avec regret ce beau Pays de l'antique Héraclée , Pays
enchanteur par la richesse de ks Sites, &C après être descendus des hauteurs où
nous étions, &C d'où l'on domine sur toute cette belle partie de l'Italie, nous
entrâmes dans un bois, déjà célèbre dans l'antiquité* &C révéré jadis comme une
Forêt facrée } on peut dire qu'elle en conferve encore tout le caractère : le filence,
le fombre mystérieux qui régnent fous d'immenfes chênes , ausTi vieux que le
Monde , fembloient nous rappeller, en les traverfant, le Sanduaire impofant
des Druides.
Cette belle Forêt étoit habitée par une foule paisible d'animaux &c de gibier
de toute efpèce ; des fangliers, des daims, des cerfs, des chevreuils, fans parler
des martres & des écureuils dont nous vîmes auffi une très-grande quantité fe
promener fur nos têtes d'arbre en arbre.
Nous arrivâmes enfin jufqu'aux bords du Syris, un des plus grands Fleuves
du Royaume de Naples, toujours en fuivant la Forêt, & nous pafsâmes le Fleuve
à gué avec des buffles qui nous attendoient fur le rivage.
Part. III. A a
■*.
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VOYAGE PITTORESQUE
D E
LA GRANDE-GRÈCE
CHAPITRE CINQUIÈME
CALABRE CITÉ RI EU RE.
ROUTE DE POLICORO JUSQU'À CORIGLÏANO,
PRÈS DU LIEU OÙ ÉTOIT SITUÉE L'ANTIQUE SYBARIS,
E jst
PASSANT
PAR ROCCA IMPERIALE, CASTEL ROSETTO
et CASAL NUOVO.
JN O U S quittâmes avec regret ce beau Pays de l'antique Héraclée , Pays
enchanteur par la richesse de ks Sites, &C après être descendus des hauteurs où
nous étions, &C d'où l'on domine sur toute cette belle partie de l'Italie, nous
entrâmes dans un bois, déjà célèbre dans l'antiquité* &C révéré jadis comme une
Forêt facrée } on peut dire qu'elle en conferve encore tout le caractère : le filence,
le fombre mystérieux qui régnent fous d'immenfes chênes , ausTi vieux que le
Monde , fembloient nous rappeller, en les traverfant, le Sanduaire impofant
des Druides.
Cette belle Forêt étoit habitée par une foule paisible d'animaux &c de gibier
de toute efpèce ; des fangliers, des daims, des cerfs, des chevreuils, fans parler
des martres & des écureuils dont nous vîmes auffi une très-grande quantité fe
promener fur nos têtes d'arbre en arbre.
Nous arrivâmes enfin jufqu'aux bords du Syris, un des plus grands Fleuves
du Royaume de Naples, toujours en fuivant la Forêt, & nous pafsâmes le Fleuve
à gué avec des buffles qui nous attendoient fur le rivage.
Part. III. A a
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