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https://doi.org/10.11588/diglit.3243#0329
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5ruptions i] ,
«réguliers,
s, c'est-à-dire le^j
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DU ROYAUME DE NAPLES-
2-3 J
'tagne n'étoitfèi,
mènes, ravotni
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et air, mi
as la faculté it Est
air fixe, &pourïm:
paru que ïapliata
rrasse un Mm,
t ; il esl reconverti
un noyau gypM
salée ( elles sont es
•es-communes). Cffl
sax un des côtés *k
a base du Tel marin,
;rr de fondement. Si
d'air fixe si'^
à sa surfi«. L^e
recalcaire&f^
.rouvert
pendant m*
s facilement, &
••""*'Ïl
» se fait jour à l'endroit où il trouve le moins de résislance. Il entasTe peu-à-peu la portion
» de terre qu'il enlève avec lui ; & il forme les petits cônes au milieu desquels il garde son
*> passage ; mais lorsque les étés ont été longs, chauds & secs, l'argile devient de plus en
» plus compacte & tenace ; elle n'est plus abreuvée qu'imparfaitement par la source qui est
» au-dessous & qui diminue ; elle n'est plus perméable à l'air, à Félasticité duquel elle, fait
» résislance ; l'air qui continue à se dégager dans la partie inférieure qui est toujours humide,
» fait de vains esforts pour s'échapper, &c lorsqu'il est accumulé &c comprimé à un certain
^ point, il produit les tremblemens de terre , les bruits souterrains, & enfin les éruptions
*> dont j'ai parlé ; il a d'autant plus de force que la résislance esl plus Considérable. C'est donc
» lui, c'est donc l'air fixe qui peut être regardé comme l'unique agent de tous les phénomènes
» de cette Montagne.
» La fumée qui accompagne les éruptions n'est point une circonstance contraire à l'explication
« que je donne. La fumée n'est le plus souvent que l'eau réduite en vapeurs ; les nuages &:
» les brouillards lui ressemblent, & il n'est point extraordinaire que l'air, en se dilatant 8c
» en produisant les exploitons que je lui attribue, réduise en vapeurs l'eau de la source qui
»3 est sous la Montagne.
» L'apparence de ssamme dont parle l'Auteur de la Relation, peut encore être produite
55 par Fopposition de la gerbe de boue & d'argile délayée, avec le soleil levant, qui vu au
55 travers, peut produire une couleur rouge. L'Observateur, ainsi qu'il me l'a dit, étoit placé
»3 de manière à voir le soleil en face.
55 £1 est encore possible que le concours de la matière bitumineuse qui est sous cette
» Montagne, & que l'on reconnoît à l'huile de pétrole qui sumage l'eau des cavités, produise _
» de l'air inssammable pendant le temps de la fermentation intérieure ; cet air peut prendre
»5 feu ou de lui-même, ou par la collision des matières lorsqu'il se mêle avec l'air atmosphérique.
s» Son inssammation dans les cavités de cette Montagne n'est pas possible, puisque pour produire
» cet esfet il lui faut le concours d'un air pur ; il ne peut s'en former dans la combinaison de
»5 l'acide avec la pierre calcaire qui produit l'air fixe, lequel, dans l'état ordinaire de la Montagne,
s» vient éclater à sa surface.
55 Dans les environs, à un demi-mille de distance, il y a plusieurs Monticules où l'on voit
» les mêmes effets, mais en petit, & ils ne sont point sujets aux fortes éruptions ; on les
s» nomme par diminutif, Macalubette.
53 La stérilité de la Montagne Macaluba &c de celles dans lesquelles on observe. à-peu-près
>5 les mêmes phénomènes, est uniquement due au sel marin de la source qui abreuve l'argile,
»» & qui s'oppose à toute espèce de végétation.
55 C'est au concours d'un grand nombre de circonstances que l'on doit ce Volcan singulier.
.«•Car d'ailleurs le dégagement de l'air fixe qui sort de l'intérieur de la terre, est un phénomène
55 très - commun ; c'est lui qui produit les bouillonnemens que l'on voit dans les eaux d'un
55 très-grand nombre de Lacs &c de Fontaines , tant chaudes que froides ; car ces eaux n'ont
s» jamais par elles - mêmes le degré de chaleur capable de les faire bouillir. Elles sont
55 très-communes en Sicile, où les eaux jaillissantes du Lac de Palices, Palicorum Lacas, sont
» les plus singulières (i). Le voisinage des Volcans en produit beaucoup: le Lac de Faterno
» sur le ssanc de l'Etna, celui à'Agnano , près de Naples, celui de la Solsatare, près de Rome,
55 la Fontaine de Spin, dans le Duché de Moitié, &c. ; on pourroïl'en citer une infinité. Nous
55 en avons aussi en France : une circonstance de plus, dans le lieu nommé Boulidou, près de
» Montpellier , l'auroit rendu semblable à la Montagne de Macaluba. La rencontre d'un Monticule
(0 Le Lac de Palica près Palagonie est dans le même état & produit les mêmes phénomènes dont parle Arijlote dans son Livre de
Admirandis auditionibus : Porro in SlcUla Pallais sins cji , oui dccem accubantium jîtum occupât : hoc etiam ad fixcubitalem. altitudlnem
aauam ejicere aiunt, adeo ut accoU cùm id videbant campos cxundaturos arbitrarcntur ; rursusque aqua in eundtm- redit sintem,, &c.
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» au-dessous & qui diminue ; elle n'est plus perméable à l'air, à Félasticité duquel elle, fait
» résislance ; l'air qui continue à se dégager dans la partie inférieure qui est toujours humide,
» fait de vains esforts pour s'échapper, &c lorsqu'il est accumulé &c comprimé à un certain
^ point, il produit les tremblemens de terre , les bruits souterrains, & enfin les éruptions
*> dont j'ai parlé ; il a d'autant plus de force que la résislance esl plus Considérable. C'est donc
» lui, c'est donc l'air fixe qui peut être regardé comme l'unique agent de tous les phénomènes
» de cette Montagne.
» La fumée qui accompagne les éruptions n'est point une circonstance contraire à l'explication
« que je donne. La fumée n'est le plus souvent que l'eau réduite en vapeurs ; les nuages &:
» les brouillards lui ressemblent, & il n'est point extraordinaire que l'air, en se dilatant 8c
» en produisant les exploitons que je lui attribue, réduise en vapeurs l'eau de la source qui
»3 est sous la Montagne.
» L'apparence de ssamme dont parle l'Auteur de la Relation, peut encore être produite
55 par Fopposition de la gerbe de boue & d'argile délayée, avec le soleil levant, qui vu au
55 travers, peut produire une couleur rouge. L'Observateur, ainsi qu'il me l'a dit, étoit placé
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55 £1 est encore possible que le concours de la matière bitumineuse qui est sous cette
» Montagne, & que l'on reconnoît à l'huile de pétrole qui sumage l'eau des cavités, produise _
» de l'air inssammable pendant le temps de la fermentation intérieure ; cet air peut prendre
»5 feu ou de lui-même, ou par la collision des matières lorsqu'il se mêle avec l'air atmosphérique.
s» Son inssammation dans les cavités de cette Montagne n'est pas possible, puisque pour produire
» cet esfet il lui faut le concours d'un air pur ; il ne peut s'en former dans la combinaison de
»5 l'acide avec la pierre calcaire qui produit l'air fixe, lequel, dans l'état ordinaire de la Montagne,
s» vient éclater à sa surface.
55 Dans les environs, à un demi-mille de distance, il y a plusieurs Monticules où l'on voit
» les mêmes effets, mais en petit, & ils ne sont point sujets aux fortes éruptions ; on les
s» nomme par diminutif, Macalubette.
53 La stérilité de la Montagne Macaluba &c de celles dans lesquelles on observe. à-peu-près
>5 les mêmes phénomènes, est uniquement due au sel marin de la source qui abreuve l'argile,
»» & qui s'oppose à toute espèce de végétation.
55 C'est au concours d'un grand nombre de circonstances que l'on doit ce Volcan singulier.
.«•Car d'ailleurs le dégagement de l'air fixe qui sort de l'intérieur de la terre, est un phénomène
55 très - commun ; c'est lui qui produit les bouillonnemens que l'on voit dans les eaux d'un
55 très-grand nombre de Lacs &c de Fontaines , tant chaudes que froides ; car ces eaux n'ont
s» jamais par elles - mêmes le degré de chaleur capable de les faire bouillir. Elles sont
55 très-communes en Sicile, où les eaux jaillissantes du Lac de Palices, Palicorum Lacas, sont
» les plus singulières (i). Le voisinage des Volcans en produit beaucoup: le Lac de Faterno
» sur le ssanc de l'Etna, celui à'Agnano , près de Naples, celui de la Solsatare, près de Rome,
55 la Fontaine de Spin, dans le Duché de Moitié, &c. ; on pourroïl'en citer une infinité. Nous
55 en avons aussi en France : une circonstance de plus, dans le lieu nommé Boulidou, près de
» Montpellier , l'auroit rendu semblable à la Montagne de Macaluba. La rencontre d'un Monticule
(0 Le Lac de Palica près Palagonie est dans le même état & produit les mêmes phénomènes dont parle Arijlote dans son Livre de
Admirandis auditionibus : Porro in SlcUla Pallais sins cji , oui dccem accubantium jîtum occupât : hoc etiam ad fixcubitalem. altitudlnem
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