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https://doi.org/10.11588/diglit.1679#0072
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posirc à piîastrcs sans diminution. Ler fenêtres de ce sccond étage sont ornées d'une
manière qui tient du Rustique & du. délicat» Elles ont des colonnes Ioniques dont
Je chapiteaux sont angulaires, avec le gcrgerin & l'astragale & les fuils entrelacés
de Rustique. Un pareil ornement, donné à des fenêtres placées au milieu d'un
Ordre Composîte, ess: d'autant plus remarquable, que g' ess: un exemple très-rare
dans les ouvrages de Palladio. Il est allez vraisemblable 5 comme le dit Mr. T>
manza {a), que notre grand .Architecte en agit .ainsi pour que la delica telle de sé-
cond Ordre n'efsaçât pas la ruslicité du premier. Il ne sera pas hors de propos de
remarquer ici que dans l'ouvrage de Lconî r dont nous avons parlé, la tige des pif.
çkstaux des balcons de cet Ordre ess: dessinée avec des quarrés rustiques, Ôc qu'elle
n'est pas telle en effet. Outre cela, cet Auteur a fait d'après son imagination,
les modillons des deux bandes de Ja corniche Composîteî il a desskg les chapiteaux
des petites colonnes, comme Ioniques antiques, au lieu qu' ils sont angulaires*, il a
changé en Ioniques leurs bases, qui sont Toscanes, enfin il a fait remonter kv:
les piédestaux les cimaises & les bases des balustres, quoique Palladio les ait dctS*
né continuées. De semblables fautes font grand tort à cet ouvrage, dont le mérite
principal devrait être l'exactitude & la fidélité des desseins, & qui d'ailleurs ess
estimabîe ».
Il y a trois entrées qui des riies introduisent dans îa grande cour. La principale
de ces entrées regarde le midi, & donne sur la rue la plus fréquentée de la Vi"' -
C*e.il là qu ess: la façade la plus noble, & h plus riche. Ce qui la distingue de:
autres, c'eit qu'elle a sur le devant une loge formée de trois arcades de front, ê
d'une de chaque côté, toutes soutenues par des pilaslres de .strucfrire rustique . L<
premier étage est, de ce côté, de la même construction. On y a ménagé quelque
boutiques, accompagnées d* autant de petites chambres pour V usage de ceux qii
louent les boutiques. L'éspace du sécond étage, qui répond a toute V entrée, & a
saillie de la loge, comprend la grande sale. L*ornement de cet étage esl un Ordre
Composîte à pllastres> qui règne aussi dans les autres faces; mais îa partie qui es
au dessus de la loge ess: décorée de colonnes de demi relief. Au desïus de s enta-
blement de cet Ordre s'élève un fronton qui termine cette façade, & lui donnj
beaucoup de magnificence & de grâce.
On n'a exécuté qu'une très petite partie de ce superbe édifice, ôc c est celle qui
Vlanche zi ^ans *a Pîancne *3 e& parquée par les lettres A , A, A , A. On me
demandera donc sur quel fondement & d'après quels mémoires ) ai des-
smé les faces comme entièrement finies, puisque, comme je l'ai déjà dit, dans le
U) Tcaianza. Vie 4s Palladio pag. io.
s».
posirc à piîastrcs sans diminution. Ler fenêtres de ce sccond étage sont ornées d'une
manière qui tient du Rustique & du. délicat» Elles ont des colonnes Ioniques dont
Je chapiteaux sont angulaires, avec le gcrgerin & l'astragale & les fuils entrelacés
de Rustique. Un pareil ornement, donné à des fenêtres placées au milieu d'un
Ordre Composîte, ess: d'autant plus remarquable, que g' ess: un exemple très-rare
dans les ouvrages de Palladio. Il est allez vraisemblable 5 comme le dit Mr. T>
manza {a), que notre grand .Architecte en agit .ainsi pour que la delica telle de sé-
cond Ordre n'efsaçât pas la ruslicité du premier. Il ne sera pas hors de propos de
remarquer ici que dans l'ouvrage de Lconî r dont nous avons parlé, la tige des pif.
çkstaux des balcons de cet Ordre ess: dessinée avec des quarrés rustiques, Ôc qu'elle
n'est pas telle en effet. Outre cela, cet Auteur a fait d'après son imagination,
les modillons des deux bandes de Ja corniche Composîteî il a desskg les chapiteaux
des petites colonnes, comme Ioniques antiques, au lieu qu' ils sont angulaires*, il a
changé en Ioniques leurs bases, qui sont Toscanes, enfin il a fait remonter kv:
les piédestaux les cimaises & les bases des balustres, quoique Palladio les ait dctS*
né continuées. De semblables fautes font grand tort à cet ouvrage, dont le mérite
principal devrait être l'exactitude & la fidélité des desseins, & qui d'ailleurs ess
estimabîe ».
Il y a trois entrées qui des riies introduisent dans îa grande cour. La principale
de ces entrées regarde le midi, & donne sur la rue la plus fréquentée de la Vi"' -
C*e.il là qu ess: la façade la plus noble, & h plus riche. Ce qui la distingue de:
autres, c'eit qu'elle a sur le devant une loge formée de trois arcades de front, ê
d'une de chaque côté, toutes soutenues par des pilaslres de .strucfrire rustique . L<
premier étage est, de ce côté, de la même construction. On y a ménagé quelque
boutiques, accompagnées d* autant de petites chambres pour V usage de ceux qii
louent les boutiques. L'éspace du sécond étage, qui répond a toute V entrée, & a
saillie de la loge, comprend la grande sale. L*ornement de cet étage esl un Ordre
Composîte à pllastres> qui règne aussi dans les autres faces; mais îa partie qui es
au dessus de la loge ess: décorée de colonnes de demi relief. Au desïus de s enta-
blement de cet Ordre s'élève un fronton qui termine cette façade, & lui donnj
beaucoup de magnificence & de grâce.
On n'a exécuté qu'une très petite partie de ce superbe édifice, ôc c est celle qui
Vlanche zi ^ans *a Pîancne *3 e& parquée par les lettres A , A, A , A. On me
demandera donc sur quel fondement & d'après quels mémoires ) ai des-
smé les faces comme entièrement finies, puisque, comme je l'ai déjà dit, dans le
U) Tcaianza. Vie 4s Palladio pag. io.
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