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https://doi.org/10.11588/diglit.45321#0108
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l'art français
l’honneur du Roi, dans Paris moderne qu’il veut embellir,
un grand décor rythmé. Critiquée par les puristes, la
Colonnade reste un authentique chef-d’œuvre. Elle devien-
dra même pour les architectes du xvuf ce que l’antiquité
Fig. 54. — Élévation de la principale façade dü louvre du coté
de saint-germain-l’auxerrois. Projet de Claude Perrault.
Bien plus riche et élégante que la façade inachevée d’aujourd’hui. Statues contre les
montants de la porte et dans les niches. D’autres devaient orner le fronton au droit des
colonnes et les massifs de la balustrade. Soubassement bordé d’un fossé, qui soulève
l’édifice.
est pour le xvii° siècle lui-même : un modèle classique.
Mais le Louvre était à peine achevé que Marly com-
mençait (1676-1686). C’est avec cette fantaisie, noble et
charmante à la fois, que va finir l’architecture de Louis XIV.
Ces douze petits cubes sans véritable ordonnance, mais
fins de proportions, peints à fresque en trompe-l’œil,
l'art français
l’honneur du Roi, dans Paris moderne qu’il veut embellir,
un grand décor rythmé. Critiquée par les puristes, la
Colonnade reste un authentique chef-d’œuvre. Elle devien-
dra même pour les architectes du xvuf ce que l’antiquité
Fig. 54. — Élévation de la principale façade dü louvre du coté
de saint-germain-l’auxerrois. Projet de Claude Perrault.
Bien plus riche et élégante que la façade inachevée d’aujourd’hui. Statues contre les
montants de la porte et dans les niches. D’autres devaient orner le fronton au droit des
colonnes et les massifs de la balustrade. Soubassement bordé d’un fossé, qui soulève
l’édifice.
est pour le xvii° siècle lui-même : un modèle classique.
Mais le Louvre était à peine achevé que Marly com-
mençait (1676-1686). C’est avec cette fantaisie, noble et
charmante à la fois, que va finir l’architecture de Louis XIV.
Ces douze petits cubes sans véritable ordonnance, mais
fins de proportions, peints à fresque en trompe-l’œil,