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l’art français

nouvelle l’extase du Dominiquin, la Sainte Thérèse la
pâmoison berninesque. L’Ecce Homo de Rouen joue de
tous les effets pathétiques de Carlo Dolce. Toujours, bien
entendu, avec un accent qui n’est qu’à Mignard (fig. 83 et 84).


Fig. 84. — PIERRE MIGNARD. Egge HOMO.
{Musée de Rouen}
Le pathétique chrétien du XVIIe siècle selon l’esprit de la Compagnie de Jésus et les pein-
tres italiens de la « Contre-Réforme » chez un artiste qui est resté vingt ans en Italie. Déplo-
ration, extase, martyre. Mais bien française, et de Mignard, est la tranquillité de la scène,
la douceur du sentiment, la forme un peu fluenle et la discrétion des effets de lumière.
Photo Bulloz.

Rien d’étonnant qu’il ait réussi au portrait. Il le veut
séduisant, toujours. Le Molière même de Chantilly ne
songe guère à ses chagrins : il sourit, sans aucune des
arrière-pensées que notre romantisme aime à lui prêter.
La femme surtout plaît à ce flatteur mondain. Beaucoup
ont voulu poser devant lui. La piquante Marie Mancini
a beau retenir dans l’allure générale de son buste quelque
 
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