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Schwartze, Moritz Gotthilf
Das alte Aegypten oder Sprache, Geschichte, Religion und Verfassung des alten Aegyptens: nach den altägyptischen Original-Schriften und den Mittheilungen der nichtägyptischen alten Schriftsteller (Band 1) — Leipzig, 1843

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https://doi.org/10.11588/diglit.17156#0350
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396

System der Hieroglyphik

Von den Hieroglyphen habe man, als nicht zu ihnen gehörig, wohl zu unterscheiden die ^4?!«-
glyphen So nämlich seien nach Clemens von Alexandrien ganze Reihen meist aus phantastischen
Wesen zusammen gesetzter allegorischen Bilder zu nennen, welche in grosser Anzahl die Aegypti-
schen Monumente bedecken. Wenn auch eine Menge der unter den Anaglyphen wahrzunehmenden
Figuren in die symbolische Hieroglyphenschrift übergingen, so ständen sie doch hier vereinzelt als
tropischer x\usdruck einer Idee, keinesweges aber, um, wie dort, in Verbindung mit einer grössern
Anzahl dergleichen Bilder gewisse Vorstellungen anzudeuten. Der grösste Theil von Horapollon's
so genannten Hieroglyphen bezöge sich auf solche Anaglyphen, welche sich schon dadurch sattsam
von den reinen Hieroglyphen unterschieden, dass sie von kleinen, in Hieroglyphenschrift abgefassten,
zu ihrer Erläuterung beigegebenen Legenden begleitet seien.

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tous les edifices publics fussent couverts mterienremeiu et exterieureinent d'une quanfite inuombrable d'inscriptions en
caracleres Sucres, si ces caracleres n'etaient eompris que par quelques adeptes? Les monuuiens eleves par Ia piele des
simples particuliers, les sleles funeraires, les cercueils des niomies, les enveloppes meines des plus pauvres d'entre elles,
portent des legendes Meroglypfilques; et des caracteres de ce genre se niontrent sur les ustensiles employes aux usages
meine les moins releves, sur les ornemens du metal le plus preeieux et du bois le plus common, sur des amulettes de riebe
mattere^ et sur des amulettes de terre cuite sans email: ainsi (out concourt a demonlrer une conuaissauce tres-generale de
l'ecriture bieroglypliique parmi les iudividus aises de tontes les casles de Ia nnliou egyptienne.

1) Chami'oli.ion Pre'cis du Syst. Hier. I. ed. p. 383. II. ed. p. 449. Cerlains bas-reliefs egyptiens ou peintures
composees d'imagos d'etres pbysiques et sur-tout de Agares monstrueuses groupe'es et mises en rapport, .n'appartiennent
point ä Ve'criture Meroißyphique; ce sont des scenes puremeut allegoriques ou symboliques, et que les anciens ont distiu-
guces sous la denomination A'ßriaglypKes , noni que nous devons leur conserver. Uu certain nöiriBre d'im'ages etaieut coni-
inmies ä l'ecriture bieroglypliique proprement dite, et au Systeme de p'elnture ou, si l'on veut, meined'ecrilure qui produi-
sail les anaglypbes. Les anaglypbes semblent elre des pages de cette ecriture secrete que les anciens auteurs grecs et
romains nous diseut avoir ete connue seulement des prelres et de ceux qu'ils initiaient a leurs mysleres. Quant a l'ecriture
bieroglypliique, eile ne fut ja'mais secrete; et tous ceux qui, en Egypte, recevaient quelque education, en possedaient la
connaissance. I. ed. p. 300. iL ed. p. 348. La plupart des images symboliques indiqiiees dans (out le livre ler. d'HonA-
ptitäOH et dans Ia partie du He. qui semble la plus aullienlique, se retrouvent dans des tableaux sculptes ou peiuts, soit sur
les murs des temples et des palais, sur les parois des tombeaux, soit dans les manuscrits, sur les enveloppes et cercueils
des momies, sur les amuleltes etc., peintures et tableaux sotjlptgs qui ne retraceut point des scenes de Ia vie publique ou
priveo, ni des ceremonies religieuses, inais qui sont des coutposifioiis exlraordinaires, ou des etres fautastiques, soit memo
des elres reels qui n'ont cnlre eux aueuue relalion daus la liature, sont cepemlant unis, rapproebes et mis en action. Ces
bas-reliefs purement ullei/oriqtws ou symboliques, qui aboudent sur les construetious cgypUennes (v. De'script. de l'Eg.
Aul. Vol. 1'i'■ "■ 7>l- 82. 83. no. 1. 3. pl. 84. no. G. 7. pl, 85. no. 10. 13. pl. 86. wo. 1. ö. 7. 8. 11. pl. 92. no. 11. etc.
Vol. HI' Vh n°' l- Pl- {,'4- etc.}, furent particuiierenieut designes par les anciens sous le nom AUmayU/phes (Clement
d'Al. Strom. V, 4.), que nous adopterois desorfnais. Celle distincliou elablie, il est aise de vpir que I'ouvrage d'Horapol-
lou se rapporfe bieu plus special'ement a Pexplication des images dont se -<;omposaieiit les anaglypbes, qu'aux elemeiis ou
caracleres de l'ecriture bieroglypliique proprement dite: le titre si vague de ce livre, 'leqoyXvyixa (sculptures ou gravures
sacre'es), est la seule cause de Ia meprise. Coufondre un anagl.i/phe avec nn texte Heroglijphlque, ce scrait tomber dans
l'erreur trop commune que nous avons sigualee daus notie §. 1er- 0u pe« bieu, jusqu'a un certain point, considerer les
WHOglgfikes comme uue espece d'ecriture, et ce sera, si l'on veut, l'ecriture symbolique; mais sous aueun rapport op ne
sauiuit les assimiler ä Ve'criture hie'rogh/phique pure, qui en tut essentieilement distinete: il surfit en efföt de dire, pour le
prouver, que la plupart des iigures qui composent les anaglypbes, sont aecompaguees de pelites legeudes explicatives en
verkable eorilure bieroglypbia110- 11 resulte seulement de toutes ces observations, qu'une grande partie des images symbo-
liques employees dans les anaglypbes passaient dans les. texles Iiieroglypliifjue.s, non pour s'y conibiner et y fornier des
scenes et des tableaux, mais comme simples signes tropiques d'une idee, comme caracteres d'une veritable ecriture; ils
etaient meles et mis en Iigne avec d'autres caracteres d'une nature toute differente, quant a leur niode d'expression.
II etait, au contraire, de l'essence des anaglypbes de se former presque toujours par la combinaison de plusieurs images
tropiques; aussi n*;ii-je retrouye jusqu'ici, dans les textes en bieroglyplies purs, que deux des quaraute groupes symboliques
decrits par Horapollou: l'uii est le eigne complexe de I'idee lettre, ecriture, et l'autre les trois vases qui exprimaient
l'iuoudatiou du flenve.
 
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