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Schwartze, Moritz Gotthilf
Das alte Aegypten oder Sprache, Geschichte, Religion und Verfassung des alten Aegyptens: nach den altägyptischen Original-Schriften und den Mittheilungen der nichtägyptischen alten Schriftsteller (Band 1) — Leipzig, 1843

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https://doi.org/10.11588/diglit.17156#0351

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von Champollion. 297

Die Anaglyphen enthielten wahrscheinlich die Geheimnisse der Aegyptischen Theologie »)•
Was die Dauer und Gleichförmigkeit der Hieroglyphenschrift anbelangt, so schien dieselbe
Champollion seit dem i9ten Jahrhunderte vor Christus bis herab auf die Zeit, in welcher ihr Ge-
brauch von den Aegyptern aufgegeben ward, also in einem Zeiträume von 22 Jahrhunderten, auch
nicht die mindeste Veränderung erlitten zu haben. Da nun die nothwendig voraus gegangene allmählige
Ausbildung derselben jenseits des 19ten Jahrhunderts anzusetzen ist, so lässt sich hieraus abneh-
men, welch ein ungeheures Alter Champollion der Hieroglyphenschrift zuerkannte 2).

Dieselbe Hieroglyphenschrift war endlich nicht bloss in Aegypten und den zu ihm gehörenden
Oasen, sondern auch in Nubien und in Aethiopien bis zu dem loten Breitengrade üblich. Von
Soleb an zeigten jedoch die den Aegyptischen ähnlichen Königslegenden durchaus andere Eigen-
namen , als wie die, welche Blanethon für Aegypten erwähnt 3).

1) CnAjiroLLiox Pre'cis du Syst. Hier. I. ed. p. 360. II. ed. p. 426. S'il exislait en Egyple, comme certains femoi-
gnages tres-multip]ie;s des auciens peuvent nous porter ä le supposer, im Systeme reserve ä la caste sacerdotale et ä ceux-
la seuls qu'elle initiait ä ses mysteres, ce dut etre necessairement la methode qui presidait au trace des (nutr/lyphes. Ces
bas-reliefs ou tableaux, composes d'etres fantastiques, ne procedant que par symboles, contienneut evidemment les plus
secrets mysteres de la theologie, l'lustoire de la naissance, des combats et des diverses actions des personuages lnythiques
de tous les ordres, etres fictifs qui exprimaient, les uus des qualites morales, soit propres a Dien, Ie principe de toutes
clioses, soit coinmuuiquees a l'homine par la divinite memo; et les autres, des qualites ou des pheuomenes pliysiques. — —
On concoit, en effet, corament ces images, ou plutöt ces symboles, elemens combines et rapprochtis selou curlaines regles,
produisaient une serie de scenes, et cachaient, sous les apparences les plus bizarres, le Systeme cosmogonique, la Psycho-
logie, et les principes fondamentaux de la croyauce et de la Philosophie des Egyptiens. Les iuities devaient uecessairement
attendre des pretres seuls fintelligence de ces tableaux enigmatiques, si multiplies daus l'inlerieur des temples et des
liypogees, inais qui se dislinguent sans peine des bas-reliefs et des peiiitures representant des scenes historiques ou civiles
et des cereraonies du culte.

2) Champollion Pre'cis du Syst. Hier. I. ed. p. 280. IL ed. p. 329. Parmi les momimens egypliens conmis jusqu'ä
ce jour, ceux qui remontent ä I'epoque la plus reculee, ont ete executes vers le dix-ueuvieme siede avant l'ere vulgaire,
sous la dix-huitieme dyuaslie, et ils nous montrent dejä l'ecriture comme un art essentielleiiient distinct de la peinture et
de la sculpture, avec lesquelles il reste coufondu chez les peuples a peine echappes a l'elat sauvage. L'ecri,ture egyptienue
de ces tenips eloignes etant la meine que celle des derniers Egyptiens, il laut croire que ce Systeme grnphique etait deja
arrive a un certaiu degre de perfeclion absolue, fiuisque, pendant un espace de vinyt-deux siecles d partir de cette epui/ue,
il ne parait point avoir subi la moindre modi/ication.

3) Chamtoluon Pre'cis du Syst. Hier. II. ed. p. 457. Les momimens de la Nubie sont couverts d'hieroglypbes
parfaitement semblables, et dans leurs formes, et dans leurs dispositions, a ceux que portent les edilices de 'l'licbes: on y
retrouve les jnemes elemens, les meines formules, les meines mots, la meine langue; et les noms des rois qui eleverent les
plus anciens d'enire eux. sont ceux-memes des princes qui construisirent les plus anciennes parlies du palais de karuac a
'Hiebes. Les niines du bei edifice de Soleb, sitae sur le Nil, a pres de cent Heues plus au midi que Phi'ae, frputiere
extreme de l'Egypte, sont, ä notre connaissance, la construction la plus eloignee qui porte la legende royale d'un roi
egyptien. Ainsi, des le commencement de la dix-huitieme dynaslie des l'haraons, c'est-a-dire, pres de 3ß()0 ans avant
I'epoque präsente, fo Nubie etait habitee par un peuple parlaut la njeme lungue, se seryanl de la i'"''""' ecriturc, avant la
meine croyance, et soumis aus meines rois que les Egyptiens. Mais depuis fcioleli jusqiie vers le quinzieme degn: de lati-
tude boreale, loujours pius mi miai et en remontant le Nil, dans l'aiicienue Ethiopie, et mh- im e'fjp^e $e plus de cent lieues,
sont disperses une foule d'autres grauds monumens qui tieuneut a tres-peu de chose pres au mrin<' \vsieme general d'archi-
tecture que les temples de la Nubie et de l'Egypte. Iis sont egalenient decores d'mscriptions liieroglypiiiqucs, et repre-
sentent des dieux qui portent en ecriture sacree les memes noms et les meines legendes que les «tiviniles sculplües sur les
temples de l'Egypte et de la Nubie. La meine analogie existe dans les («res ej dans| les formes des legendes royales;
mais les noms propres des rois inscrits sur les edifices de l'Etliiopie, en caracleres liieroglyphiques phoneiiques, venus a
nia connaissance, n'out absolument rien de cöinmun avec les noms propres des rois egypliens ineniionnes dans la longue
serie chronologique de Mauethon. Aucuu d'eux ne se retrouve non plus, ni sur les monumens de la Nubie, ni sur
ceux de l'Kgypte. .

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