rope soient obligés de ^publier un nouveau codex à la
>eur fie la science, quand il était si facile de se guérir
■ n mal de dents av.ee un Pater noster et une colique
un 4ee Maria, Nous n'avons plus que le procédé
Quai pour retaper un peu nos morts,-quand autrefois il
_ nsait poux les ressusciter de l'évocation de Simon le
Magicien.
^ ** Académie de médecine craint la concurrence, soyez-
'e& certains, Getie vieille jalouse ne pouvait-elle pas laisser
" zou»ve Jacob opérer ses miracles, avec lettres patentes
Uel, et ce pauvre berçer guérir ses pra.tiqu.es, avec l'in-
tention de Notre-Dame.
en appelle aux marguîliers de la Chambre, et je les
J'-Pp 13 d'interpeller un peu vivement ce ministre de là
'"'^o qui autorise de pareils sacrilèges.
SG-ANARELLE, '■'.
vLS CARNET D'UN GARÇON :
J *i Souvent ri de l'homme qui suit les femmes ; le
°Qsieur q'ui suit sa femme m'a toujours fait pleurer.
k
ri .* *
<-<e qu'ane femme ne pardonne jamais à son mari, c'est
avoir rien à lai reprocher.
•ue tait capital de ce temps, dit Michèle!, c'est que l'hom-
*iie vîf ' ' t >
v« sépare de la femme. -~- Pour arriver a un rappro-
eiûent, ilfaut d'abord séparer la femme de la femme.
L Anglais qui suivait partout Carter afin de le voir dé-
°rer> m'effraie moins qu'une femme qni suit toute sa vie
son m;
r,i pour le voir mourir.
-Dans un ménage du grand monde, il y a quelqu'un dont
, saari doit se méfier plus que d'un confesseur : c'est do la
couturière. ,,
a demande l'abolition de la peine de l'adultère en
aace; je l3 veux bien, mais que messieurs les maris
0°nimoaceat.
une femme est toujours lâche ou héroïque ; il n'y a pas
ûe milieu; ' ;
ans une visite que vous faites à votre maîtresse,
apercevez regardant furtivement la pendule, esqui
s. vous pourriez faire souffrir un malheureux.
Vez-vous
Bae fea
foliés.
ime'vous pardonnera tout, excepté ses propres
'..' -H3
w* lemme n'a jamais de remords, elle n'a que des re-
^ fanâmes oiit un éternel besoin de protéger; les vo,-
M>ï3"ï»e '
' ne manqueront jamais de rien tant qu'il y aura une
i8mme SUr la terre.
Queï
?nes moralistes réclament l'émancipation de la
mme, ^_ j pensent-ils? I>- y a longtemps que, c'est
Si
Si * *
. Voas voulez vous faire aimer d'une femme, flattez-la,
°us désirez vous en faire-adorer, battez-la.
Si
vous voulez vous brouiller avec une mère de famille,
Mandez-lui râge de sa fille aînée.
elle
- caractère d'une femme est essentiellement taquin, car
st capable de se tuer pour vous faire une niche.
Un Célibataire.
:^^£__,
COPEAUX
ENCORE LDI.
Parti >n& a°ussaye se donne la peine de nous apprendre qu'il est
tin , son château de Breuil pour terminer un roman qu'il des-
paa a Gazette de Paris.
jojgi re J°urhal! Mais en revanche les oiseaux sont dans une
Un
SINGULIERS EFFETS DE LA RAGE.
atiné tlsti°.ue prouve que les cas de rage ont diminué cette
ee> deom'a ;,„>„_ „ _____• _.: ■„ _____«i''.. ,1 _ii_____i
»>aint
depuis
enant
qu on a supprimé les muselières. Il est prouvé
qu on a inutilement martyrisé les -chiens, depuis qu'il
leur .^ordonnances et des préfets de police. Les chiens, de
Passant 6' ^rouvent leur reconnaissance en mordant moins les
H h f.^U aUtre fois- Ecnanêe de bons procédés,
nient d- •aUt P8S cro"'e cePendant qu,e l'hydrophobie ait compléte-
IA! SCIE
Voilà un cas singulier qui est rapporté par un journal'du meil-
leur; monde.
- Si y a quelque temps, une poule appartenant au sieuV Martin
D..., demeurant rae Dulorig, à Batignolles, fut, mordue par un
chien atteint d'hydrophobie. La morsure était légère; trois jours
après, îa poule était, ou du-moins semblait guérie. Un des en-
fants du sieur D...,un petit garçon de quatre/ans, ayant eu,hier
matin, l'idée d'agacer cette poule pour s'amuser, l'animal lui don-
na trois ou quatre violents coups «le bec au bras. Le pauvre petit
rentra chez son père en pleurant. « Ce c'est rien, dit celui-ci. »
Hélas! c'était quelque chose... Quatre heures après, en effet,
des symptômes d'hydrophobie-se déclaraient, et le soir même, il
mourait dans d'atroces convulsions. La poule a été tuée et livrée''
à un vétérinaire qui l'a examinée et déclaré qu'elle était atteinte'
de la rage.
On,peut ajouter ceîte anecdote, qui ne manque pas d'une cer-
tains"-jovialité, à colles qui ont trait aux "singuliers effets de la
foudre. '
La Saie aura la magnanime générosité de ae pas nommer la
feuille qui vient de lancer le canard à la poule enragée.
A PROrOS DE RECENSEMENT.
Un bon bourgeois se promène dans son salon en proie aux plus
vives inquiétudes, car dans un instant il va être pète.
Arrive un recenseur, son crayon el son bulletin à la main.
—Vos nom, prénoms, âge, date de naissance et profession?
Le bourgeois répond à tontes les questions,
— À vez-vous des domestiques?
--Oui. ,
— Vous êtes marié?
— Mais oui ! ■'.-.'
— Combien a-vez-vous d'enfants?
— Trois; mais si vous voulez me faire l'honneur d'attendre
quelques minutes, dans un instant j'en aurai quatre. s
Le recenseur s'installe.
On entend un gfand cri, le mari disparaît.
îl rentre bientôt, — et, s'essuyant le front, il murmure d'une
veix faible et en se laissant tomber dans un fauteuil :
—■ Fatalité ! deux jumeaux! Écrivez : cinq ! ! !
, - LES VERRES DE SANG.
Vous connaissez l'histoire ou plutôt la légende de Mlle de Som-
brevnl.
A ce propos, il y a un fait général ignoré : c'est qu'à Paris, s'il
se consomme tous les jours des hectolitres de petit, bleu, il y a
une quantité de gens, qui, à l'exemple de,cette demoiselle célè-
bre sous la Révolution, avaient sans cesse des demi-setiers de
sang. Je cueilie ce renseignement dans un journal (toujours du
meilleur monde) en y laissant la saveur du style.
Un spectacle bien étrange se renouvelle journellement à Paris.
Dès G heures du matin, au moment où l'on abat les boeuts des-
tinés à la consommation parisienne, on voit arriver à la porte do
l'abattoir une longue file d'équipages, de voitures de place, en
même temps qu'une foule de piétons, bourgeois, ouvriers, jeunes
filles de toutes conditions. Tout ce monde porte au visage les
signes caractéristiques de i'anêihie et de phthisie pulmonaire. A
peine la grille ouverte, toute cette procession de malades et de
convalescents se dirige vers les étaùx où se fait la distribution
des verres d'un sang fumant encore. Il est, vraiment extraordi-
naire de voir avec quel courage les jeunes filles, surtout, surmon-
tent le dégoût et dégustent ce sang qui doit-leur rendre la santé,
Au son d'une cloche, la distribution cesse et les buveurs rega-
gnent leurs domiciles. ' ' '■
Voilà le sang qui remplace l'air pur des champs ou les eaux
sulfureuses do Vichy ; voilà, certes, du progrès.
AU VILLAGE.
Le Magister. — Combien y a-t-il de personnes en Dieu?
' L'Elève» — Quatre.
Le Magister. — Comment, quatre? Trois, petit vaurien, le
Père, le Fils et le Saint-Esprit.
L'Elève. — Et Ainsi-soit-il, vous croyez alors que ce, soit un
feignant. ,
Le même Magister à un autre mioche. — Elèye Greluchet, tra-
vaillez donc, que faites-vous donc en classe?
Le petit Greluchet. ■-> lïi'sieu, j'attends qu'on sorte.
On annonce la mort du poète Lachambaudie. Comme chacun
le sait, il faisait des fables moins bonnes que Laï'ontaine, mais en
revanche meilleures que M. Viennet.
Mais ce qu'on ignore généralement c'est que Hyacinthe, le pitre
célèbre du Palais-Royal, est poète et fabuliste aussi à ses moments
perdus.
Voici une petite pièce de sa composition, pour les amateurs de
ce genre d'exercices. v ,
|Uhé mouche des plus gourmandes
Entre un jour dans «ne cuisine. ,
Là, pour y manger tout son saoul,
Elle se plongea dans la-marmite.
Elle y but, elle y mangea
(, Et s'en donna
A tel excès qu'elle en creva.
Le monde est plein de ces gens ;
Oh ! l'on en voit à chaque instant.
On appelle un jour le docteur X près d'un malade qui était
atteint d'une fièvre.
Cet .homme de l'art sortait du club, où il avait, pendant une
nuit entière,'tripoté les cartes avec frénésie ; aussi comptant les
pulsations du pouls de son sujet et regardant avec distraction fea
montre. s ,
__Un, deux,.trois, quatre... disait-il tout bas, puis il ajouta
avec recueillement, valet, dame et roi'.
: ' ■- ;: ;■ '-' : - ■".:,' ..... : ■-■■
...w-.
MYSTÈRE ..
Vous connaissez la pièce célèbre intitulée Grassot embêté par
Ravel, On va jouer sur un théâtre de genre une comédie : Le
Petit T embêté, par S. M. G.
UNS ERREUR
La jolie F..., des Variétés, avait deux lettres à'écrire, l'une
son médecin, l'autre à son amant.
Voici la lettre que reçut le docteur :
« Mon loulou, ton bracelet est charmant, je reconnais là ton
excellent goût. Sois donc assez aimable pour m'envoyer vingt
louis pour mon tyran de.propriétaire. »
Le jeune premier lut, de son côté, la mission suivante :
« Cher ami, je souffre toujours d.e ma migraine ; votre remède
a produit seulement quelques selles ; pour comble de malheur j'ai
deux dents qui.se déchaussent. »
Jugez-un peu de l'effet!.
, .^
-A LA CORRECTIONNELLE
Le Président. — Vous voilà eneore sur ce banc pour la ving-
tième fois, vous êtes donc voleur par métier?
L'accusé. — Que voulez-vous, monsieur le président, je n'aime
pas faire crédit, en volant on est payé en faisant i'ouvrage\
Th. Abel.
m
PETITE CORRESPONDANCE
Au cercle, à Caen. —■ Vous vous acharnez à nous envover des
problèmes de dominos à .résoudre. Adressez-vous à la France
Nouvelle ou à la Revue des deux Mondes, vous devriez savoir
que nous ne mangeons pas de ea pain là.
A M.J., abonné. — Au nom de la Rédaction, merci de vos" pots
déconfitures, mais pourquoi avez-vous l'idée de les envelopper dans
un journal des Débats elles ont toutes tourné.
A Mlle X., à Reims. —Nous avons reçu votre offrande pour
le rachat des petits chinois, mais à qui faut-il la remettre,, à M.
■Veuillot ou à la mère Moreau ?
A V,, à Chatellerault. — Nous n'avons pas reçu votre lettre,
si elle était chargée peut-être, a-t-el!e éclaté en route.
A l'abonné grincheux. — Vous nous ennuyez avec vos recla- '
mations, taisez:vous, ou bien vous recevrez de notre, part un
billetx!e faveur pour le Tremblement de terre de Mendoce.
Pour paraître prochainement
E SIEGE DE PARIS
ANECDOTIQÏÏE ET PITTORESQUE
Cette importante et intéressante publication viendra prendre
sa place à côté des ouvrages spéciaux qui ont été faits du siège
de Paris.
Elle racontera la vie des camps, les propos du bivouac, la
garde aux remparts, la disette et les combats ; l'espQJr'et la dé-
sillusion de la vaillante population parisienne.
„.. Le principal attrait de cet ouvrage se trouvera dans les nom-
breuses illustrations qui orneront le texte. Ces dessins et ces cro-
quis nous seront-fournis par nos meilleurs artistes qui ont assisté
à la résistance de Paris.
i Ce sera l'album de lsurs souvenirs que nous publierons.
100 livraisons à 10 c. — 2 livraisons par semaine
L'ouvrage complet, 10 francs en dix séries.
S'adresser chez Mermet, César, et C% 1-3, rue du Croissant el
64-, rue Neuve-des-Petits-Champs, à Paris.
Jardin d'Eté du Vaux-Hall.-— Tous les soirs bal uo
concert.
Concert des Champs-Elysées. — Tous les soirs, à
huit,heures. Le vendredi, concert extraordinaire.
Jardin-Mabille. — Bal tous les soirs.
Elysée Montmartre. — Chef d'orchestre : Olivier Métra.
Château-Rouge. — Mardi et Vendredi, Joute sur l'eau.
Le Propriétaire-Gérant : César Mèrmet.
Paris. — Imp. Turfio et Ad. juvet 8, cour des Miracles.