Universitätsbibliothek HeidelbergUniversitätsbibliothek Heidelberg
Overview
Facsimile
0.5
1 cm
facsimile
Scroll
OCR fulltext
LA SCJ

vm&gssmtiJm&wiBsgsi&m

xm&ga&j?:;-*: -..-. ■■■:

aucune influence, de s'affubler d'une paire de lunettes
Certes.
Aussi ils ont été, tous, d'ane incorruptible impartialité.

H est question, pour l'hiver prochain, de reprendre
Patrie ! — M. Sardou, à ce propos, remanie son dénou-
ant, qui, comme chacun se souvient, avait été emprunté
^■Bernani. Le duc d'Albe assistera à l'agonie des suppli-
as et à la mort de sa fille. Cette fois, il extorquera tout
simplement le final de la Juive.

Ce procédé n'est pas nouveau de la part de l'auteur de
Rabagas, car tout le monde sait qu'il s'est fait pas mal de
^ille livres de rentes en élevant les lapins des autres.

Le Miracle des Roses continue à ne pas faire merveille.

La semaine dernière, un artiste de l'Opéra aborde tris-
emer:t un de ses camarades.

— Sais-tu la nouvelle? Carafa est mort.
~~ Gomment, encore ! s'écria celui-ci.

J'ai lu sur l'engagement d'une des Cent Vierges des
Variétés :

« Mlle *** sera tenue de se fournir tous les costumes de
VlUe et de caractère.

(( En cas de grossesse de l'artiste non mariée, les ap-
pointements sont suspendus de plein droit. »

Deux paysans se trouvaient faire queue à l'Odéon. Celui
lui était en tête s'agitait continuellement et donnait de
violents coups de pied dans la balustrade.

—Reste donc tranquille, lui disait l'autre, ça va ouvrir;
lu est-ce que t'as à taper comme ça ?

— J'tape pas ! j'bats mon cor. Ce coquin-là m'fait un
11Jal !... Oh mais ! je le lui rends ben !

Encore une annonce qui ne manque pas d'une certaine
cocasserie :
Dents fausses, mobiles, inodores.

Un mot d'enfant, c'est toujours à la mode.
Un bébé aux Tuileries revient en pleurant près de sa
^aman.
~~ Qu'as-tu donc à pleurnicher ainsi, demande la mère.

Paul m'a donné un soufflet.
"— Le petit drôle! il fallait le lui rendre.

— Je vais te dire, dit l'entant en se calmant tout à coup,
•Ie le lui avais rendu avant.

EN CORRECTIONNELLE.

Le président. — Vous avez beau dire que vous n'avez
Pas battu votre femme, trois témoins vous ont vus.

L'accusé.—Trois témoins! La belle affaire, qu'est-ce
Çie cela pour trente-six millions d'habitants.

Pensée cueillie sur l'album d'une jolie femme :

On dit que c'est le premier pas qui coûte, c'est pourtant
0uJours celui-là qu'on fait pour rien.

J° rencontre l'autre jour un mari... trompé. Il avait
Naturellement une figure de circonstance.

~~ Ne fais pas de bêtises, lui dis-je ; ne lis pas l'Homme-

Femme, tu pourrais te livrer à des excès...

~~ Sois calme, me répondit-il, je me retire dans un cou-
rent.

~-Ah bah! fis-je, étonné, quel monastère as-tu choisi,
esDominicains, la Trappe...
""""Non, la Grande-Chartreuse.

Pourquoi !
"~* A cause de la liqueur.

Homo.

Que dites-vous de ce guillotiné qui taille une bavette
au moment où on lui tranche la tête ? Ces bons journaux
ont toujours quelques gaietés à nous exhiber dans leurs
histoires d'exécutions. Il paraît que cela fait rire derrière
les comptoirs, et pâmer d'aise les honnêtes gens.

Quant à moi, je trouve ces plaisanteries dégoûtantes et
sinistres.

C. G.

COPEAUX

Le grand Emile est, à son tour, descendu dans l'arène, il a
rompu quelques lances en faveur de la femme, si houspillée par
le R. P.Dumas. Ce fameux combattant des moulins à vent vient
aussi exhiber sa théorie sur le mariage. II a trouvé une solution.
C'est l'égalité de l'homme et de la femme, avec ca léger amen-
dement : l'homme suzerain et la femme vassale. Comme c'esi
délicat. Émit© va même un psu plus loin; il n'est pas ennemi (il
pense en cela comme Proudhon) du mariage libre... Vous com-
prenez; je ne veux pas me servir d'une définition qui a un ton
malpropre. Il voit, dans cette combinaison, des garanties pour le
bonheur dos conjoints. Après tout, ce n'est peut-être pas aussi
paradoxal qu'on pourrait le croire. Quelqu'un me disait à ce
propos :

— C'est toujours le système Dumas, le divorce ; mais le divorce
à l'état latent,

Les amateurs de statistique me feront toujours rire. A propos
du dernier emprunt douze fois couvert, ces messieurs se sont
livrés aux calculs les plus fantastiques : Ils ont trouvé, entre au-
tres, qu'il faudrait à un homme soixante ans trois mois et un jour
pour compter, par pièces de vingt francs, les fameux quarante-
deux milliards !

Un de ces mathématiciens a découvert que cette fabuleuse
somme, mise en pièces de cent sous bout à bout, ferait un pont
de la terre à la lune.

Qu'il essaie!

LE DÉCAPITE PARLANT

, Le lecteur va peut-être croire que je le mystifie en
ant quelques lignes de la Gazette de Paris portant la
date du 30 juillet,
•kn bien ! je consens à lire devant l'Obélisque toutes les
uvres du père Gagne, si on me prouve que la citation
lvante n'est pas de la plus parfaite authenticité :

, (( L'Espagnol Francisco Beltran, condamné à mort par
cour d'assises de la Haute-Garonne, a expié son crime

Ven*redi matin...
(< Pendant la toilette, Beltran a conservé tout son sang-
ld et sa loquacité ordinaire ne l'a pas abandonné un

moment.

'' parlait encore au moment où le couteau fatal a

eonso

mmé l'œuvre de la justice ! » '

PROPOS DE CASERNE. ■

Le supérieur. — Cavalier Biohu, l'appel est-elle faite'}...
L'inférieur. — Non, mon maréchal chef, il fui manque encore
le manche.
Le supérieur. — Triple idiot ! deux jours de clou.

Chez un marchand de vins du faubourg Montmartre.
Un consommateur— Il est tombé de l'eau dans votre cave.
Le patron. — Elle a été complètement inondée; j'ai envoyé
chercher les pompiers.

Le consommateur. — C'était bien inutile, vous savez; un peu
plus, un peu moins...

Dans un restaurant à 90 centimes par tête (trois plats au choix
et un dessert), un consommateur faisait remarquer au garçon
qu'il n'y avait que des plats de poisson.

— C'est pas étonnant, répondit celui-ci, Monsieur il fait si
chaud, depuis deux jours toute la marée a tournée.

A propos de l'emprunt. La scène se passe dans un café; on sort
de faire une partie de dominos.

— Figurez-vous, j'avais posé du six et j'ai perdu !

— Eh bien ! moi, j'ai acheté du cinq et j'ai gagné !

J'étais en quête d'un appartement, car je déménage au terme
d'octobre, ce qui vous est du reste parfaitement indifférent.

Je m'adresse faubourg Montmartre à une aimable concierge (il
y en a de polies, je vous assure) qui me montre un charmant
appartement de six pièces. Je lui en demande le prix.

— Cinq cents francs, fit-elle en souriant. J'étais renversé de ce
bon marché dans un quartier où tous les logements sont si chers.
Je devins méfiant.

— Cela n'est pas cher, lui dis-je ; mais avant de l'arrêter, répou.
dez-moi, il n'y aurait pas par hasard quelque inconvénient...
Serait-ce humide.

, —Non, monsieur, mais il faut que je vous dise.,. Les commo-
dités sont dans le passage Jouffroy.

Nous avons reçu la lettre suivante, qu'on nous a prié et même
enjoint d'insérer ; ne voulant pas faire gagner un huissier nous
obtempérons à cette demande, mais nous retranchons les passa-
ges qui traitent de politique —- et pour cause :

Monsieur,

........................c'était lui.........tribune insulta

Gambetta. Ne croyez pas...,............................, #.

.................................cheveux teints........

harang saur................ marchés du 4.......... ouvrir

l'oeil........•.................veine......................

victorieux.....................;.........................

.......................le nez dans la marchandise........

...............papiers....................essuyer l'affront.

..............empire...................... vos dupes....

.....................Dahirel..................se mouche

du pied.................................................

Un décavé du lansquenet sort du cercle à cinq heures du matin,
et rencontre un de ses amis qui a, comme lui, la figure tout à
l'envers.

— Que fais-tu de si bonne heure sur le bitume? demande le
joueur.

— Je pars dans mon pays, mon cher, figure-toi que je viens de
perdre mon oncle et ma tante!

— Quelle culotte ! s'écrie le décavé encore.préoccupé des émo-
tions de la nuit.

Un monsieur bien mis se présente au contrôle des Variétés.
—Vous avez vos entrées, lui demande l'employé.

— Non, mais je suis journaliste.

— Dans quelle feuille écrivez-vous?

— J'écris dans Y Indicateur des Chemins de fer.

Th. Abel.

PETITE POSTE

A. G. P..., à Caen.—Merci, pour ta petite Vierge, elle est dans
sa niche.

A M. R..,. à Versailles.—On prête au mont-de-piété trente sous
sur votre paire de souliers. J'ai le cœur fendu au récit de votre
misère.

A Mme la princesse N... à Ronfleur. — J'ai remis votre bro-
chure intitulée : Les Hommes! oh! la! la! à M. Dumas fils.
Il compte y répondre par un ouvrage sous le titre : Les Femmes1.
Oui qu'est mon revolver.

A l'abonné de la Gazette de Paris. — J'ai votre lettre lamen-
table. Je vous assure, Houssaye a du cœur; il a promis un roman
il le donnera Patience! En attendant, lisez les articles d'Edmond
About. Cela calmera votre douleur.

AUX ARMES D'AMERIQUE

BARTHÉLÉMY

TAILLEUR

79, Rue Neuve-des-Petits-Champs, 79
ENGLISCH SPOKEN

Pour paraître prochainement

LE SIÈGE DE PARIS

ANECDOTIQUE ET PITTORESQUE

Cette importante et intéressante publication viendra prendre
sa place à côté des ouvrages spéciaux qui ont été faits du siège
de Paris.

Elle racontera la vie des camps, les propos du bivouac, la
garde aux remparts, la disette et les combats ; l'espoir et la dé-
sillusion de la vaillante population parisienne.

Le principal attrait de cet ouvrage se trouvera dans les nom-
breuses illustrations qui orneront le texte. Ces dessins et ces cro-
quis nous seront fournis par nos meilleurs artistes qui ont assisté
à la résistance de Paris.

Ce sera l'album de leurs souvenirs que nous publierons.

100 livraisons à 10 c. — 2 livraisons par semaine

L'ouvrage complet, 10 francs en dix séries.

S'adresser chez Mebmet, César et C% 13, rue du Croissant et
64, rue Neuve-des-Petits-Champs, à Paris.

Jardin d'Eté du Vaux-Hall. — Tous les soirs bal ou
concert.

Concert des Champs-Elysées. — Tous les soirs à
huit heures. Le vendredi, concert extraordinaire.

Jardin-Mabille. — Bal tous les soirs.

Elysée Montmartre. — Chef d'orchestre : Olivier Métra.

Château-Rouge. — Mardi et Vendredi, Joute sur l'eau.

Le Propriétaire-Gérant : César Mèrmet.

Paris. — Irap. Torfln et Ad. .Tuvet 9, cour des Miracles,
Image description
There is no information available here for this page.

Temporarily hide column
 
Annotationen