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Me Boulland, Commissaire-Priseur; G. Duchesne, Commissaire-Priseur; Haro, Etienne-François [Oth.]; Galerie Sedelmeyer [Contr.]
Tableaux anciens et modernes de premier ordre par Clouet, Fragonard, ... dessins et aquarelles: vente à Paris les lundi 30 et mardi 31 mai 1892, Galerie Sedelmeyer — Paris: [Verlag nicht ermittelbar], 1892

DOI Page / Citation link:
https://doi.org/10.11588/diglit.59013#0053
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— 15 —

d’York ; ce mariage mit fin aux divisions. Une branche des
Lancastres avait pour chef Jean de Gand, pour lequel le comté fut
érigé en duché, et comté palatin ou souveraineté indépendante
sous Édouard III, père de Jean.
La Vierge est debout, couronnée. La Rose rouge et la Rose
blanche, disposées en guirlande, lui composent une manière de
portique. L’Enfant Jésus semble élire la Rose rouge, emblème
de la maison des Lancastre, en posant sa main dessus. La main
droite bénit Henri agenouillé. Derrière Henri, dans l’attitude
des partis en guerre, sont des chevaliers, l’un agresseur, et les
autres défenseurs. C’est une allusion au passé ; la guerre vient
de finir. La Vierge, que l’on a sans doute implorée, préside à
cette paix réalisée par son intercession. A sa droite, s’agenouil-
lent les plus grands potentats du siècle :
Saint Dominique personnifiant la foi ;
Le pape Alexandre VI ;
L’empereur Frédéric III, père de Maximilien, aïeul de
Charle’s-Quint, dernier empereur couronné à Rome (remarquer
la couronne impériale et romaine du personnage) ;
Et enfin, Ferdinand V, dit le Roi Catholique, introducteur en
Castille de cette même Inquisition représentée par saint
Dominique.
L’acte du chevalier qui menace Henri de son poignard et lui
présente en même temps le rameau de Roses blanches, emblème
de la maison d’York, confirme et caractérise la donnée historique
de ce merveilleux et précieux ouvrage.
Dans le fond, un paysage : églises et maisons gothiques.
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Nous reproduisons ci-dessous la notice due à M. Paul Leforl,
publiée dans le Catalogue de 1878 (vente Astruc) :
« Ce mystérieux et précieux tableau votif, allusif, sans doute
aucun, à l’heureux dénoument, pour les Tudors, de la guerre
j des Deux-Roses, avec ses quinze petits panneaux reproduisant
 
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