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Seroux d'Agincourt, Jean Baptiste Louis Georges
Histoire de l'art par les monumens, depuis sa décadence au IVe siècle jusqu'à son renouvellement au XVIe (Band 2): Texte. Sculpture. Peinture. — Paris, 1823

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https://doi.org/10.11588/diglit.1303#0107
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INTRODUCTION. 5

en enseigna les procédés à Pausias, le plus célèbre de tous ceux qui l'ont pratiqué. Mais, ce qui doit
le plus honorer Pamphile, c'est d'avoir été le maître d'Apelte.- Sous ces habiles peintres, le goût
des beaux-arts se répandit plus généralement qu'il n'avait fait encore, dans toute la Grèce. On
en fit entrer l'étude dans l'éducation'des enlans de toutes les classes.

Dans le même tems, Protogène se rendit célèbre par le fini qui distinguait ses ouvrages.
Aristide parvint à une plus grande élévation par ses succès dans la partie de la peinture qui
arrive jusqu'à l'Ame, l'expression (à).

C'était beaucoup pour la gloire de l'Art; il y manquait cependant encore ce qui fait le charme

d'un tableau; Apelle obtint ce dernier triomphe : ce fut, dans le coloris, par l'invention d'un glacis

ou d'un vernis peut-être équivalent ou presque équivalent à l'huile (&); et dans la partie chère au

sentiment, par le don céleste de la grâce (c), de la grâce plus belle encore.que la beauté (cl).

On sait quel fut le prix par lequel Alexandre couronna ses travaux. Les qualités morales de cet

pouvoir cil former un i,ihk';iu qui remplii'aii mi Misa m ment mou objet.
Je me Mii- persuadé •(iu- quelles que soient les causes des erreurs d'un
écrivain qui a mi d'ailleurs réchauffer sa narration par un intérêt
toujours renaissant, elles lui seraient pardonuées par les personnes
sensibles aux clianucs îles beaux-arts, et qu'elles n'affaibliraient ja-

Gloire des anciens maîtres. En effet, il a trouve des dëfeuseur» plans
d'indulgence, qui par un examen attentif îles écrivains qu'il parait
avoir consultés, et à l'aide d'une interprétation moins rigoureuse des
expressions dont il s'est servi, ont l'oit atténué les reproches i[iii lui
avaient été adressés. {Académie dat inscriptions et belles-lettres,
loin. XXV.)

Si, d'après ces observations sur l'auteur à <jiti nous devons le plus de

i portèrent les parties les plus iinpor-

a conservé aucun des grands ouvrages
pas impossible do se former une idée
i, d'après les îles cri pi ion s île leurs com-

te degré de perfection où ils i
Lciems,ilcsiïrai,nenoie

de leur habileté dans l'imeuli,

ci, et pou ou point appuyée de toute
;v qu'ils ont connu même la peinture

Il<

elhVl

uissiltli' de

uanii-re qw



s l'Illl

factices, et

; qu'il r

e permet pas d'en
ou s a transmises sur les terres
matières colorâmes tirées des

espèce de peinture.
Quanta la fresque, il ne faut pas nous borner à voir dans le ebap. 3
lu livre VU do Vinuve, la préparation de l'enduit d'une muraille
lestiiide à recevoir une couche de rouge ou de noir; nous devons y
ccontiailre eu même teins les moyens de préparer cet enduit, pour
e rendre propre à être revêtu de peintures, ;"i en accroître l'éclat, à
n prolonger la durée, de même que nous le pratiquons encore au-
o.ird'hui.
La peint

caustique, e'esi

-à-dire, celle o

ù l'on employait le

ir Pline d'une rr

lanière plus M(

icle: cncmisto pin-

ntitptitus gener

i constat, ccr<.

., cl in ebore, ces-

i/o, donec cla

tsos pjngi ..e;
illùvtmdi{\jh

•ère. Hoc tertiurn
. XXXV, cap. il).

lanière quetetef

rimlir^c^lVl'^ril'! el'-Lmeù.^

leur, et celle concision esl devenue une source de difficultés qui n'est

lent imprimée dai

isla inéinoire. Les témoignages que nous

On peut s'en convaincre en recherchant ce qu'ont écrit à ce sujet,

s chers-tl'ccuvre di

■ sculpture eucore existait*, de l'excellence

depuis deux siècles, différons ailleurs, parmi lesquels je citerai:



siu, ne permettent pas de douter que l'ax-

Uonsjosius (MontjosW), Gallui Borna, hospes, i585; cet ou-

■elle partie suliliui

e de l'un et de l'autre art, u'aît été portée

vrr.._-.-,11.,eul.u. |:.u. irait, : ur la S.ulpturi U la louunre ;!_-. ru

•stc que le coloris

et la perspective, sur lesquels, faute de

d^uic;?11 .mlWim ltmV0 "' MOa

s, nous iiepuissiu

us nous livrer qu'il des conjectures.

Bulongorus, de Picturd, PlasticcetStatuarid,I,nQd. 1637-;

ans entrer dans d

.■s discussions qui se soin déjà tant multt-

Caylus, Mémoires de l'Académie des inscriptions et belles-lettres,

sujet llll pbls ou

inoiiis d'babileté des anciens dans le clair-

lom. XlX,XXVeiXs\Vlll;

le coloris an fjén(

■ral, j'ose croire, cl je confirmerai ailleurs

L'Encyclopédie, au mot Encaustique;

,lion, qu'ils ont vi

iloutaiienient négligé de revêtir leurs la-

Paloiniuo, El Masco piclorico, Madrid, ] 715, loin. I, lih. I, cap. v;

ce charme trompt

m, le jugeant non seulement inutile, mais

D. Jtequeuo, Saggi sut rUtabdimcnto dt-tf aaticu arte de' Grccci

ùsiblo aux grands

effets que la peinture doit produire dans

ede Romani Pittori, deuxième édition, l'arma, 17(17;

Quant à la perspective, s'ils ne
mssi rigoureusement que les modci

is astreints à ses règles
e peut pas croire qu'ils
oins conformés aux lois
do la perspective aérienne; ils eu ont Fait un usage suffisant, suivant
l'effet qu'ils voulaient rendre*, et ils ont même composé des traités
sur ce sujet. C'est Ce qu'ont très bien démontré l'abbé Sallicr et le
comte de Caylus, dans des Mémoires qui font partie tic la collection
de l'Académie des inscriptions et bel les-lettres (tom. VIII et XIII).
A l'égard des diverses espèces de peintures ci de leur mécanisme, les

13. Pedro Garcia de
caustica,dcl pinccl.i.

Xi. Garcia,
quelques av

1 seulement depuis pend années. Le moine e.
insérer dans VA'lithologie romaine ( 1796,
une note de divers procédés ingénieux sur l'i

M. 1-abroni, habile chi!

sujet dans Y Encyclopédie



nie

-,pr



elle 1

1 que des re
oire de l'Art

sauces miles, les écrivains de l'a

iniquité, disj

1 de

îgligeaniaussidese

des anciens a su

ml'.,,','

lêrno 1

narc

he dans (ons si

aeenw

ie la pointure
s. Ses progrès

livrer à des définitions exactes,

et à des dose

ripti,

>iis détaillées, nous

et sa décadence

ont parcouru

losi

nèiiies degrés.





ont laissé dans l'ignorance de la

plupart des pi

océd

es qu'il nous impoV-

(„)Aaimam

Dïnxit,

et se,



hominls e.rpn

tMÏÏJ P

li„i>, XXXV.

terait de connaître.







cap. 10.













Nous savons que les ancien-

peintres oui

pro

liqné la peinture à

{Ii) Absoluta

opora 1





te nui dlinebat

. ibid.



gouache, la peinture à fresque,

et la peinture

àl'e

n caustique.

(c) Grascichi

trita m

>cant.

,bid







Une idée nouvelle, mais jusqu'à présent

dénuée de toute [neuve

(rf) Prœcipua

ûjlll Ù!

arte



istas/uit, ihitl.





PEINT.

















b


 
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