INTRODUCTION. 5
en enseigna les procédés à Pausias, le plus célèbre de tous ceux qui l'ont pratiqué. Mais, ce qui doit
le plus honorer Pamphile, c'est d'avoir été le maître d'Apelte.- Sous ces habiles peintres, le goût
des beaux-arts se répandit plus généralement qu'il n'avait fait encore, dans toute la Grèce. On
en fit entrer l'étude dans l'éducation'des enlans de toutes les classes.
Dans le même tems, Protogène se rendit célèbre par le fini qui distinguait ses ouvrages.
Aristide parvint à une plus grande élévation par ses succès dans la partie de la peinture qui
arrive jusqu'à l'Ame, l'expression (à).
C'était beaucoup pour la gloire de l'Art; il y manquait cependant encore ce qui fait le charme
d'un tableau; Apelle obtint ce dernier triomphe : ce fut, dans le coloris, par l'invention d'un glacis
ou d'un vernis peut-être équivalent ou presque équivalent à l'huile (&); et dans la partie chère au
sentiment, par le don céleste de la grâce (c), de la grâce plus belle encore.que la beauté (cl).
On sait quel fut le prix par lequel Alexandre couronna ses travaux. Les qualités morales de cet
pouvoir cil former un i,ihk';iu qui remplii'aii mi Misa m ment mou objet.
Je me Mii- persuadé •(iu- quelles que soient les causes des erreurs d'un
écrivain qui a mi d'ailleurs réchauffer sa narration par un intérêt
toujours renaissant, elles lui seraient pardonuées par les personnes
sensibles aux clianucs îles beaux-arts, et qu'elles n'affaibliraient ja-
Gloire des anciens maîtres. En effet, il a trouve des dëfeuseur» plans
d'indulgence, qui par un examen attentif îles écrivains qu'il parait
avoir consultés, et à l'aide d'une interprétation moins rigoureuse des
expressions dont il s'est servi, ont l'oit atténué les reproches i[iii lui
avaient été adressés. {Académie dat inscriptions et belles-lettres,
loin. XXV.)
Si, d'après ces observations sur l'auteur à <jiti nous devons le plus de
i portèrent les parties les plus iinpor-
a conservé aucun des grands ouvrages
pas impossible do se former une idée
i, d'après les îles cri pi ion s île leurs com-
te degré de perfection où ils i
Lciems,ilcsiïrai,nenoie
de leur habileté dans l'imeuli,
ci, et pou ou point appuyée de toute
;v qu'ils ont connu même la peinture
Il<
elhVl
uissiltli' de
uanii-re qw
s l'Illl
factices, et
; qu'il r
e permet pas d'en
ou s a transmises sur les terres
matières colorâmes tirées des
espèce de peinture.
Quanta la fresque, il ne faut pas nous borner à voir dans le ebap. 3
lu livre VU do Vinuve, la préparation de l'enduit d'une muraille
lestiiide à recevoir une couche de rouge ou de noir; nous devons y
ccontiailre eu même teins les moyens de préparer cet enduit, pour
e rendre propre à être revêtu de peintures, ;"i en accroître l'éclat, à
n prolonger la durée, de même que nous le pratiquons encore au-
o.ird'hui.
La peint
caustique, e'esi
-à-dire, celle o
ù l'on employait le
ir Pline d'une rr
lanière plus M(
icle: cncmisto pin-
ntitptitus gener
i constat, ccr<.
., cl in ebore, ces-
i/o, donec cla
tsos pjngi ..e;
illùvtmdi{\jh
•ère. Hoc tertiurn
. XXXV, cap. il).
lanière quetetef
rimlir^c^lVl'^ril'! el'-Lmeù.^
leur, et celle concision esl devenue une source de difficultés qui n'est
lent imprimée dai
isla inéinoire. Les témoignages que nous
On peut s'en convaincre en recherchant ce qu'ont écrit à ce sujet,
s chers-tl'ccuvre di
■ sculpture eucore existait*, de l'excellence
depuis deux siècles, différons ailleurs, parmi lesquels je citerai:
siu, ne permettent pas de douter que l'ax-
Uonsjosius (MontjosW), Gallui Borna, hospes, i585; cet ou-
■elle partie suliliui
e de l'un et de l'autre art, u'aît été portée
vrr.._-.-,11.,eul.u. |:.u. irait, : ur la S.ulpturi U la louunre ;!_-. ru
•stc que le coloris
et la perspective, sur lesquels, faute de
d^uic;?11 .mlWim ltmV0 "' MOa
s, nous iiepuissiu
us nous livrer qu'il des conjectures.
Bulongorus, de Picturd, PlasticcetStatuarid,I,nQd. 1637-;
ans entrer dans d
.■s discussions qui se soin déjà tant multt-
Caylus, Mémoires de l'Académie des inscriptions et belles-lettres,
sujet llll pbls ou
inoiiis d'babileté des anciens dans le clair-
lom. XlX,XXVeiXs\Vlll;
le coloris an fjén(
■ral, j'ose croire, cl je confirmerai ailleurs
L'Encyclopédie, au mot Encaustique;
,lion, qu'ils ont vi
iloutaiienient négligé de revêtir leurs la-
Paloiniuo, El Masco piclorico, Madrid, ] 715, loin. I, lih. I, cap. v;
ce charme trompt
m, le jugeant non seulement inutile, mais
D. Jtequeuo, Saggi sut rUtabdimcnto dt-tf aaticu arte de' Grccci
ùsiblo aux grands
effets que la peinture doit produire dans
ede Romani Pittori, deuxième édition, l'arma, 17(17;
Quant à la perspective, s'ils ne
mssi rigoureusement que les modci
is astreints à ses règles
e peut pas croire qu'ils
oins conformés aux lois
do la perspective aérienne; ils eu ont Fait un usage suffisant, suivant
l'effet qu'ils voulaient rendre*, et ils ont même composé des traités
sur ce sujet. C'est Ce qu'ont très bien démontré l'abbé Sallicr et le
comte de Caylus, dans des Mémoires qui font partie tic la collection
de l'Académie des inscriptions et bel les-lettres (tom. VIII et XIII).
A l'égard des diverses espèces de peintures ci de leur mécanisme, les
13. Pedro Garcia de
caustica,dcl pinccl.i.
Xi. Garcia,
quelques av
1 seulement depuis pend années. Le moine e.
insérer dans VA'lithologie romaine ( 1796,
une note de divers procédés ingénieux sur l'i
M. 1-abroni, habile chi!
sujet dans Y Encyclopédie
nie
-,pr
elle 1
1 que des re
oire de l'Art
sauces miles, les écrivains de l'a
iniquité, disj
1 de
îgligeaniaussidese
des anciens a su
ml'.,,','
lêrno 1
narc
he dans (ons si
aeenw
ie la pointure
s. Ses progrès
livrer à des définitions exactes,
et à des dose
ripti,
>iis détaillées, nous
et sa décadence
ont parcouru
losi
nèiiies degrés.
ont laissé dans l'ignorance de la
plupart des pi
océd
es qu'il nous impoV-
(„)Aaimam
Dïnxit,
et se,
hominls e.rpn
tMÏÏJ P
li„i>, XXXV.
terait de connaître.
cap. 10.
Nous savons que les ancien-
peintres oui
pro
liqné la peinture à
{Ii) Absoluta
opora 1
te nui dlinebat
. ibid.
gouache, la peinture à fresque,
et la peinture
àl'e
n caustique.
(c) Grascichi
trita m
>cant.
,bid
Une idée nouvelle, mais jusqu'à présent
dénuée de toute [neuve
(rf) Prœcipua
ûjlll Ù!
arte
istas/uit, ihitl.
PEINT.
b
en enseigna les procédés à Pausias, le plus célèbre de tous ceux qui l'ont pratiqué. Mais, ce qui doit
le plus honorer Pamphile, c'est d'avoir été le maître d'Apelte.- Sous ces habiles peintres, le goût
des beaux-arts se répandit plus généralement qu'il n'avait fait encore, dans toute la Grèce. On
en fit entrer l'étude dans l'éducation'des enlans de toutes les classes.
Dans le même tems, Protogène se rendit célèbre par le fini qui distinguait ses ouvrages.
Aristide parvint à une plus grande élévation par ses succès dans la partie de la peinture qui
arrive jusqu'à l'Ame, l'expression (à).
C'était beaucoup pour la gloire de l'Art; il y manquait cependant encore ce qui fait le charme
d'un tableau; Apelle obtint ce dernier triomphe : ce fut, dans le coloris, par l'invention d'un glacis
ou d'un vernis peut-être équivalent ou presque équivalent à l'huile (&); et dans la partie chère au
sentiment, par le don céleste de la grâce (c), de la grâce plus belle encore.que la beauté (cl).
On sait quel fut le prix par lequel Alexandre couronna ses travaux. Les qualités morales de cet
pouvoir cil former un i,ihk';iu qui remplii'aii mi Misa m ment mou objet.
Je me Mii- persuadé •(iu- quelles que soient les causes des erreurs d'un
écrivain qui a mi d'ailleurs réchauffer sa narration par un intérêt
toujours renaissant, elles lui seraient pardonuées par les personnes
sensibles aux clianucs îles beaux-arts, et qu'elles n'affaibliraient ja-
Gloire des anciens maîtres. En effet, il a trouve des dëfeuseur» plans
d'indulgence, qui par un examen attentif îles écrivains qu'il parait
avoir consultés, et à l'aide d'une interprétation moins rigoureuse des
expressions dont il s'est servi, ont l'oit atténué les reproches i[iii lui
avaient été adressés. {Académie dat inscriptions et belles-lettres,
loin. XXV.)
Si, d'après ces observations sur l'auteur à <jiti nous devons le plus de
i portèrent les parties les plus iinpor-
a conservé aucun des grands ouvrages
pas impossible do se former une idée
i, d'après les îles cri pi ion s île leurs com-
te degré de perfection où ils i
Lciems,ilcsiïrai,nenoie
de leur habileté dans l'imeuli,
ci, et pou ou point appuyée de toute
;v qu'ils ont connu même la peinture
Il<
elhVl
uissiltli' de
uanii-re qw
s l'Illl
factices, et
; qu'il r
e permet pas d'en
ou s a transmises sur les terres
matières colorâmes tirées des
espèce de peinture.
Quanta la fresque, il ne faut pas nous borner à voir dans le ebap. 3
lu livre VU do Vinuve, la préparation de l'enduit d'une muraille
lestiiide à recevoir une couche de rouge ou de noir; nous devons y
ccontiailre eu même teins les moyens de préparer cet enduit, pour
e rendre propre à être revêtu de peintures, ;"i en accroître l'éclat, à
n prolonger la durée, de même que nous le pratiquons encore au-
o.ird'hui.
La peint
caustique, e'esi
-à-dire, celle o
ù l'on employait le
ir Pline d'une rr
lanière plus M(
icle: cncmisto pin-
ntitptitus gener
i constat, ccr<.
., cl in ebore, ces-
i/o, donec cla
tsos pjngi ..e;
illùvtmdi{\jh
•ère. Hoc tertiurn
. XXXV, cap. il).
lanière quetetef
rimlir^c^lVl'^ril'! el'-Lmeù.^
leur, et celle concision esl devenue une source de difficultés qui n'est
lent imprimée dai
isla inéinoire. Les témoignages que nous
On peut s'en convaincre en recherchant ce qu'ont écrit à ce sujet,
s chers-tl'ccuvre di
■ sculpture eucore existait*, de l'excellence
depuis deux siècles, différons ailleurs, parmi lesquels je citerai:
siu, ne permettent pas de douter que l'ax-
Uonsjosius (MontjosW), Gallui Borna, hospes, i585; cet ou-
■elle partie suliliui
e de l'un et de l'autre art, u'aît été portée
vrr.._-.-,11.,eul.u. |:.u. irait, : ur la S.ulpturi U la louunre ;!_-. ru
•stc que le coloris
et la perspective, sur lesquels, faute de
d^uic;?11 .mlWim ltmV0 "' MOa
s, nous iiepuissiu
us nous livrer qu'il des conjectures.
Bulongorus, de Picturd, PlasticcetStatuarid,I,nQd. 1637-;
ans entrer dans d
.■s discussions qui se soin déjà tant multt-
Caylus, Mémoires de l'Académie des inscriptions et belles-lettres,
sujet llll pbls ou
inoiiis d'babileté des anciens dans le clair-
lom. XlX,XXVeiXs\Vlll;
le coloris an fjén(
■ral, j'ose croire, cl je confirmerai ailleurs
L'Encyclopédie, au mot Encaustique;
,lion, qu'ils ont vi
iloutaiienient négligé de revêtir leurs la-
Paloiniuo, El Masco piclorico, Madrid, ] 715, loin. I, lih. I, cap. v;
ce charme trompt
m, le jugeant non seulement inutile, mais
D. Jtequeuo, Saggi sut rUtabdimcnto dt-tf aaticu arte de' Grccci
ùsiblo aux grands
effets que la peinture doit produire dans
ede Romani Pittori, deuxième édition, l'arma, 17(17;
Quant à la perspective, s'ils ne
mssi rigoureusement que les modci
is astreints à ses règles
e peut pas croire qu'ils
oins conformés aux lois
do la perspective aérienne; ils eu ont Fait un usage suffisant, suivant
l'effet qu'ils voulaient rendre*, et ils ont même composé des traités
sur ce sujet. C'est Ce qu'ont très bien démontré l'abbé Sallicr et le
comte de Caylus, dans des Mémoires qui font partie tic la collection
de l'Académie des inscriptions et bel les-lettres (tom. VIII et XIII).
A l'égard des diverses espèces de peintures ci de leur mécanisme, les
13. Pedro Garcia de
caustica,dcl pinccl.i.
Xi. Garcia,
quelques av
1 seulement depuis pend années. Le moine e.
insérer dans VA'lithologie romaine ( 1796,
une note de divers procédés ingénieux sur l'i
M. 1-abroni, habile chi!
sujet dans Y Encyclopédie
nie
-,pr
elle 1
1 que des re
oire de l'Art
sauces miles, les écrivains de l'a
iniquité, disj
1 de
îgligeaniaussidese
des anciens a su
ml'.,,','
lêrno 1
narc
he dans (ons si
aeenw
ie la pointure
s. Ses progrès
livrer à des définitions exactes,
et à des dose
ripti,
>iis détaillées, nous
et sa décadence
ont parcouru
losi
nèiiies degrés.
ont laissé dans l'ignorance de la
plupart des pi
océd
es qu'il nous impoV-
(„)Aaimam
Dïnxit,
et se,
hominls e.rpn
tMÏÏJ P
li„i>, XXXV.
terait de connaître.
cap. 10.
Nous savons que les ancien-
peintres oui
pro
liqné la peinture à
{Ii) Absoluta
opora 1
te nui dlinebat
. ibid.
gouache, la peinture à fresque,
et la peinture
àl'e
n caustique.
(c) Grascichi
trita m
>cant.
,bid
Une idée nouvelle, mais jusqu'à présent
dénuée de toute [neuve
(rf) Prœcipua
ûjlll Ù!
arte
istas/uit, ihitl.
PEINT.
b